Le moment où j’ai compris lucidement que ce pays n’était plus prêt du tout, c’était en 2001”. “Dans l’histoire de l’humanité, si les gens ont tellement peur des épidémies, c’est parce que les choses qui ont changé l’humanité, ce sont les guerres et les épidémies”. “Vous savez, je proposais que l’IHU soit un fort à la Vauban et je voulais qu’il y en ait sept en France, dont un à Paris, un à Lille, un à Lyon, pour avoir un endroit dans lequel on peut recevoir les malades, faire des milliers de tests, de la recherche et de la veille épidémiologique. Je pensais ça, et je le pense encore, et j’ai écrit ça en 2003”.

Je ne suis pas d’accord avec la décision qui a été prise de ne pas généraliser les tests PCR dès le mois de mars. C’est un examen extrêmement simple. C’était indispensable de le faire, parce qu’on ne connaissait pas la maladie. C’est moi qui ai expliqué le fonctionnement des tests PCR au président”. “A partir du moment où le test n’était pas fait, on ne pouvait pas étudier la maladie”.

“La chloroquine est recommandée pour une population d’à peu près 4,5 milliards de personnes dans le monde”.

La santé publique c’est 70 à 80 % de politiques, et 20 à 30 % de science et de médecine. “Le confinement, les masques ce sont des décisions politiques”.

Je crois beaucoup aux données chiffrées brutes et me méfie de la manière dont on enrobe et manipule les chiffres”. “Tous les gens qui font des modèles projectifs sur des maladies qu’on ne connaît pas encore sont des fous”.