Partager cet article

Bioéthique

Désinformation sur les cellules souches embryonnaires

Alors que les médias ont unanimement salué cette "implantation mondiale de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines" comme un grand succès alors qu'aucune utlisation de cellule souche embryonnaire n'avait jusqu'à présent eu d'effet thérapeutique, Alliance Vita apporte des précisions importantes dans un article :

" Le 16 janvier 2015, lors des 25e Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie, fut annoncée qu’une « première implantation mondiale de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines » avait été réalisée par le Professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris.

De quoi s’agit-il ? Une patiente de 68 ans souffrait d’insuffisance cardiaque sévère à la suite d’un infarctus, ancien, mais à un stade ne nécessitant ni greffe ni tentative d’implantation de cœur artificiel. En octobre 2014, elle a subi simultanément un pontage coronarien et la greffe d’un « patch » formé d’un gel contenant des cellules dérivées de cellules souches issues d’embryons humains. A ce stade, trois mois après cette greffe, la patiente présente des signes d’amélioration de son état de santé, comme l’a annoncé l’équipe en charge de ces travaux (…)

L’efficacité est-elle démontrée ? En réalité, comme le reconnait le Pr Menasché, responsable du service de chirurgie cardiovasculaire de l’Hôpital Georges Pompidou (AP-HP) qui a réalisé cette opération, il est prématuré de dire si l’amélioration provient de la greffe de cellules ou du pontage. Il ajoute qu’il n’y a aucune preuve ni démonstration que ces cellules fabriquent du tissu cardiaque ou même aient la potentialité de « vivre » éternellement. Leur seul rôle, supposé mais non démontré, viendrait de leur capacité à secréter des substances induisant une forme de réparation des tissus.

Enfin, il reconnait qu’il y a un an, un patient “en bout de course” avait également été traité, mais n’avait pas survécu à ses multiples pathologies, sans que le patch ne soit en cause.

La potentialité thérapeutique des cellules souches embryonnaires humaines est donc encore loin d’avoir fait ses preuves (…)

La recherche sur l’embryon humain, en le chosifiant, soulève de graves problèmes éthiques. Peut-il être considéré comme simple matériau de laboratoire ? L’être humain au premier stade de son développement peut-il être utilisé et détruit à dessein pour tester de potentiels traitements ?"

Partager cet article

2 commentaires

  1. Les médecins fous des camps nazis utilisaient déjà du matériel humain “considéré comme simple matériau de laboratoire” en affichant le respectable objectif de “sauver des malades”.

  2. On peut trouver des cellules souches ailleurs que chez l’embryon, il y aurait meme des scientifiques capables de faire retourner des cellules matures à un stade de cellule souche.
    Mais elles sont plus faciles à se procurer sur l’embryon.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services