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France : Politique en France

Des syndicats financés par nos impôts pour nous empêcher d’aller travailler

Suite à la dernière grève :

"Un échec pour les syndicats ? Ou pour votre ministre en charge de la réforme, Éric Woerth ? Ce dernier s’est empressé, à la veille de cette grève, de désamorcer le conflit en assurant les syndicats que le relèvement de l’âge légal de départ en retraite ne concernerait pas les salariés du public. Et ainsi de cautionner l’inégalité des retraites entre les salariés du public et ceux du privé. Rappelons que la retraite d’un salarié du public est calculée en fonction de ses six derniers mois de salaire, tandis que celle d’un salarié du privé l’est en fonction de ses 25 meilleures années. Mais ce n’est toujours pas assez pour les syndicats, qui prétendaient hier s’opposer à une réforme ne concernant que peu ses membres, surtout présents dans la fonction publique…

Les usagers des services publics […] savent-ils que les syndicats qui les empêchent de se rendre au travail sont financés par leurs impôts ? Savent-ils, alors qu’ils sont en train de remplir leur déclaration de revenus, qu’une partie de ceux-ci sert à financer ceux qui prétendent les empêcher de travailler ? Chaque année, les contribuables français versent indirectement près de 400 millions d’euros aux syndicats, par l’intermédiaire des aides et subventions diverses accordées par l’État, les collectivités territoriales et les organismes sociaux ! Est-ce normal, dans une période où la seule solution envisagée par votre gouvernement pour réduire les déficits publics est d’augmenter les impôts ? Les syndicats ne cessent de dire que la solidarité doit primer dans cette période de crise. Mais ne seraient-ils pas inspirés de renoncer à ce financement public qui pèse sur tous ces travailleurs qu’ils prétendent défendre ?"

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8 commentaires

  1. C’est scandaleux cette disparité entre le public et le privé.
    D’autant plus que certains régimes spéciaux sont à la charge des caisses du privé déjà déficitaires….
    Mai il ne faut pas compter sur les syndicats pour réformer, ils sont tous fonctionnaires….
    Quant aux membres du gouvernement, ils n’ont aucun courage politique….

  2. Je n’arrive pas à comprendre que ce scandale perdure et que personne ne semble s’en offusquer…

  3. Les régimes spéciaux de retraite, qui concernent le public (SNCF …) c’est 500 000 actifs, et 1 000 000 de retraités; donc 5 milliards d’€ de dépenses annuelles à la charge du budget de l’Etat, donc des contribuables.
    Il faut en être conscient, et savoir que nous n’avons aucune issue de secours.

  4. “les salariés du public”, “le service public”, “la fonction publique”: le même adjectif, avec des significations très différentes d’un contexte à l’autre.
    Si la “fonction publique” est si enviable, comment se fait-il qu’il n’y ait pas davantage de candidats aux concours de la fonction publique? (Pour certains concours, à peine plus de trois candidats sérieux -qui terminent les épreuves- pour un poste).

  5. De quels concours de la fonction publique parlez-vous ?
    Les derniers concours de la poste avaient attiré plusieurs centaines de candidats par poste.

  6. il faut arrêter de dire n’importe quoi.
    Les syndicats ne touchent pas leurs subventions selon qu’ils sont du secteur public ou privé. Ils les touchent en tant que syndicat. Point.Sans ces subventions, pas de syndicats….
    Que, si les retraites des fonctionnaires sont calculées sur les six derniers mois, le dit calcul est fait uniquement sur le traitement indiciaire, sans les primes, à l’inverse du privé. CQFD.
    Aller piocher un article chez les ultras du libéralisme du cri du contribuable,c’est d’entrée refuser de comprendre le problème des retraites.

  7. Je paie – et mes collègues syndiqués du cadre C aussi, 65 € euros par an, pour le Syndicat autonome, le SNUI, ce qui n’est pas négligeable : donc, je ne me sens pas entretenue. Quant à la disparité dont vous parlez, c’est un procédé de désinformation parce que les fonctionnaires présentent un concours national externe, et le statut, ancien, que veulent abolir les ultra-libéraux que vous adulez, répond à certaines exigences élevées. Si on est révoqué, on ne perçoit pas de chômage, le saviez-vous ? C’est cohérent puisqu’on ne côtise pas mais on perd aussi ce qui a été versé en cotisations-retraite. Or il y a des gens révoqués tous les ans et ça paraît au Journal Officiel. Il y a des mises à pied sans salaire aussi. Il y a des mises à l’écart dont on ne se relève jamais.
    Pourquoi répétez-vous toujours les mêmes choses partielles et injustes ?
    Vous entrez dans le jeu de l’Adversaire et vous n’en avez même pas idée. Informez-vous sur ce que vous affirmez sans savoir.
    Et nous venons pour la plupart d’entreprises dont nous avons été licenciés et donc, nous avons tous connu des galères incroyables avant de présenter ces concours. Et on vient nous dire que nous sommes des nantis et des privilégiés ? Nous ne pouvons pas partir à 60 ans, c’est hors de question.

  8. Les derniers concours de la Poste datent de …1995. Il y a maintenant plus de salariés à la Poste que de fonctionnaires et évidemment comme c’est la même chose à la Sncf par exemple, les régimes de retraite sont ultra déficitaires.
    Concernant les concours, CB a raison. Peu de candidats pour la sécurité de l’emploi, ce qui est un paradoxe pour notre époque. Cela s’explique tout simplement par les salaires; car à compétence égale, on gagne plus dans le privé.

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