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France : Politique en France

Des membres du FN au CNI ?

Lu dans Minute :

le CNI [qui vient de rompre avec l’UMP] pourrait bientôt s’agrandir. On parle de 17 conseillers régionaux du… FN prêts à quitter Le Pen avec armes et bagages ! Une bonne partie viendrait du Nord-Pas-de-Calais. D’autres d’Alsace, du Sud et peut-être de Bourgogne. On donne un nom : François Dubout. Puis un autre. Un grand blond. Philippe Bernard. Tous deux hostiles à la vice-présidente exécutive du FN et candidate quasi naturelle du parti à la présidentielle de 2012, Marine Le Pen. Et Christian Baeckeroot, qui avait affronté Christian Vanneste aux municipales à Tourcoing ? « Il n’en a pas été question pour l’instant. » […]

Joint lundi par « Minute », François Dubout, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, confirme des contacts avec le CNI, où il a « d’excellents amis ». A l’en croire, ce n’est pas lui qui serait demandeur, mais eux. « Ils m’ont fait des appels du pied. » Et alors ? « Il n’y a rien de fait. » Ils se voient, ils discutent… En mars dernier, François Dubout avait été suspendu du FN après avoir décidé de retirer sa liste du second tour des élections municipales à Calais alors que son score du premier tour, 12,35 %, lui permettait de se maintenir. Pour faire battre le maire sortant communiste, il avait appelé à voter pour la liste de l’UMP. Laquelle l’a emporté. Depuis, François Dubout, qui est en contact avec le CNI depuis le mois de mars, a fait un bout de chemin avec la Nouvelle Droite populaire (NDP), initiée par le conseiller régional d’Ile-de-France, Jean-François Touzé, puis s’en est retiré pour des raisons personnelles, assure-t-il, liées à ses activités actuelles. Celles-ci sont-elles compatibles avec une adhésion au CNI ? Dubout, ancien du Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua, semble tenté. « Il a un positionnement qui correspond bien au “i“ de indépendant. Et puis c’est ce qu’il y a de plus à droite à part le FN. » A quand la décision ? On en saura plus à la fin du mois.

[…] Contacté lui aussi par « Minute » lundi, Philippe Bernard assure réfléchir à l’hypothèse. « L’important est de trouver le vecteur le plus utile pour faire passer nos idées. Est-ce que c’est la mouvance identitaire ? Je ne le crois pas. Est-ce que c’est la mouvance souverainiste ? Elle est éclatée. Est-ce que c’est la droite de la majorité parlementaire ? La question mérite d’être posée. » Philippe Bernard est-il en pourparlers avec le CNI ? S’il ne le dit pas franchement, la réponse est oui. Y a-t-il trouvé la réponse à ses interrogations ? « Je n’ai pas encore tous les éléments de réponse et les éléments que j’ai ne sont pas tous satisfaisants. » De toute façon, explique-t-il, il ne veut pas agir seul. Au conseil régional Nord-Pas-de-Calais, où le groupe FN est présidé par Carl Lang, ces questions, affirme-t-il, « taraudent une douzaine d’entre nous » sur les dix-huit élus du groupe : « Il n’y a rien de pire que l’inertie. On ne sert plus à rien. On est allés dans le mur et on fait comme si de rien n’était. Aucun scénario n’est exclu. » Y compris l’adhésion au CNI ? « Peut-être. C’est une démarche qui en tente beaucoup. Nous devons encore nous concerter et procéder à une réflexion globale. Puis la décision viendra. Peut-être pas d’ici aux vacances mais en tout cas rapidement. »"

Michel Janva

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11 commentaires

  1. “”…..Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,……….
    Et le vent du Nord les emporte
    Dans la nuit froide de l’oubli…… “”

  2. Pourquoi ne pas créer une nouvelle droite catholique pour les prochaines présidentielles ? Elle ne sera pas diabolisée comme le FN et pourra permettre une union FN-UMP-MPF, non ?

  3. Je suis un ancien membre actif du CNI, ancien adjoint au Maire de grande ville (je ne suis plus élu actuellement, mais j’y repense pour les prochaines municipales, dans ma nouvelle commune). J’avais quitté le CNI pour la tournure groupusculaire qu’il avait prise, tiraillé entre européisme (récupéré par la “droite” parlementaire classique)et thèmes sociaux proche du FN (donc inaudibles). A l’époque (1998), j’avais milité pour un recadrage et une coopération entre CNI et MPF, sans être entendu par les présidents de l’époque que j’étais allé voir. Et puis, comble d’incohérence, le CNI était rentré à l’UMP … ce qui ne lui a rien apporté.
    Ce cher CNI a aujourd’hui une chance historique : redessin de l’Europe, valeurs historiques d’indépendance … et voici que des hommes de valeur le rejoignent (à commencer par Christian Vanneste). De plus, à mon avis, le FN s’étiolera après la disparition de M. Le Pen. Avons-nous enfin l’occasion d’une droite nationale crédible et non extrême ?
    Si c’est le cas, Dieu veuille que les hommes s’y attellent dans un esprit de vérité et de générosité.
    Question subsidiaire et essentielle : quelle Europe veut le CNI ?
    PS : Philippe Bernard, qui m’a toujours fait excellente impression, n’avait-il pas un contentieux financier “aux fesses” ?

  4. @ Antoine
    Sauf que l’UMP et le MPF ne sont pas de droite. Il suffit de voir actuellement les députés “dits de droite” voter que des textes de destruction de notre Nation et de notre société.

  5. @jano
    Qu’est-ce qui vous fait dire, concrètement, que le MPF n’est pas de droite?
    Je pense, au contraire, que le MPF est un véritable parti de droite, défendant le pays réel de manière la plus efficace possible, dans un contexte difficile.

  6. Je comprends que l’on quitte le FN parce que cette structure n’est plus très efficace.
    Mais si c’est pour rejoindre le CNI, cela est ridicule. Depuis 1986, des dizaines de cadres du FN, par vagues successives, ont rejoint le CNI (de Briant à Arrighi, de Le Jaouen à Touzé, etc…) sans effet.
    En l’état actuel des forces, il vaut mieux rester au FN.

  7. Il est paradoxal que “la droite” réponde à de fortes aspirations de la population (sauf sur le plan moral) mais que celle-ci se cherche.
    @Antoine, une droite catholique sera forcément diabolisée (à moins de cautionner des points difficilement admissibles comme à l’UMP).
    D’accord avec @Rochas sur le rapport des forces.
    Le FN me semble avoir un grand avenir qu’il hypothétique gravement par le non renouvellement de génération à sa tête et la défense de la liberté d’expression sur des points qui nous sont étrangers (détail). Se vérifie, “si le blé ne tombe en terre et ne meurt pas…”.
    Je suis frappé de voir, qu’à l’occasion du NON irlandais, la stratégie du “cordon sanitaire” anti FN dans le traitement médiatique a repris. Le FN a encore des choses à dire.

  8. le FN a connu son heure de gloire avec le coup d’eclat de STIRBOIS bien exploité par MITTERAND pour casser le rpr.cela avait amené des opportunistes venu de tous les horizons se faire élire sur les listes FN.rien de comparable actuellement ;aucun charisme chez les supposés dauphins de LE PEN.l’exemple de l’IRLANDE montre que les patriotes chrétiens peuvent se regrouper et bousculer les nouveaux GOLIATHS en restant fidéles à leurs idées et sans moonistes,arrivistes,sionistes,neo gauchistes qui ,s’ils font le nombre,partent au premier coup de canon(dans tous les sens du terme)

  9. Excellent article pompé sur le site de Robert Spieler, membre de la direction nationale de la Nouvelle droite populaire, au sujet de cette plaisenterie :
    Consternation : je lis l’article paru aujourd’hui dans « Minute », sous le titre « Des lepénistes tentés de rallier le CNI ».
    Le « Centre national des indépendants », qui connut son heure de gloire, il y a 50 ans, avec Pinay, est devenu un petit précipité, pour reprendre un terme chimique, de tout ce que cette droite prudente, un tout, tout petit peu rebelle cependant, concentre. Certains ont tenté d’en faire un sas de décontamination entre l’« extrême-droite » et le système. Inutile de relever que tous ont échoué… A défaut de pouvoir exister par elle-même, cette formation a tenté de survivre en s’appuyant sur « un grand frère » qui a pratiqué l’aumône à son égard, comme les marquises du XIXème la pratiquaient auprès des pauvres
    Le CNI reprend, dixit son conseil national de samedi, son « entière indépendance d’action vis-à-vis de l’UMP ». Motif : « l’absence de dialogue avec la direction ». Traduire : l’UMP ne leur a accordé ni les places, ni les sièges, ni les prébendes espérés. Alors qu’ils s’étaient associés à l’UMP dans ce but… La vie politique est d’une terrible injustice…
    On apprend incidemment que l’UMP a coupé les vivres au CNI. Comme le relève l’auteur de l’article, « la manne financière était finalement la seule chose qui pouvait les retenir auprès de ce parti ». Ben, voyons…
    Des lepénistes ou des identitaires ex-lepénistes seraient tentés de rallier le CNI. On parle d’élus du Nord-Pas-de-Calais, du Sud et de Bourgogne. Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, quoique je considère que tout ce qui est national et européen, est mien.
    J’ai beaucoup d’estime et d’amitié pour les personnes citées dans l’article, et je veux leur dire ceci : Il n’est pas possible que vous ayez la bassesse de vous plier aux ukases d’Annick de Roscoät, présidente du CNI, qui ne veut pas de « l’étiquette d’extrême-droite », et qui exige que ceux qui voudraient rejoindre le CNI se désolidarisent -par écrit- « des déclarations inacceptables de J.M. Le Pen ».
    Je n’écris pas cela pour défendre Le Pen, ni pour donner des leçons, détestable travers que je fuis.
    Je dis simplement, aux amis que je connais, et aussi à ceux que je ne connais pas : Retournez au Front National, adhérez à la Nouvelle Droite Populaire, rejoignez le MNR, ou la secte des adorateurs de la banane rose, ou encore, envisagez un voyage vers Sirius aux côtés de Seigneur Raël, mais, par pitié…
    Pas vous, pas ça !

  10. @ Gouzedes
    La rupture est toujours absente.Alors le doute est installé depuis longtemps.
    Cordialement.

  11. a prpos du contentieux financier que Philippe Bernard aurait “aux fesses”, ça a été surtout un bon moyen pour Marine de se débarrasser d’un opposant, sans doute trop catholique, bien implanté et bénéficiant d’une aura certaine dans le nord pas de calais, région où la “dauphine” essaie malgré une mauvaise réputation (“la mégère des corons”) de faire (enfin)son trou. L'”affaire” date de début 2004 et ne sort que fin 2007, quelques mois avant les elections municipales (étrange, non?), soit trois ans et demi après. Laisser en place un élu, et membre du bureau politique “coupable” de ce dont on accuse M. Bernard laisse supposer deux choses: ou bien il est innocent et les hautes instances du front ne reculent devant rien pour se débarrasser des importuns (surtout non-marinistes) soit ces mêmes instances sont irresponables et inconscientes de laisser en place une telle personne.
    Je penche plutôt pour la premiere solution.
    REMBARRE!!!

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