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France : Société

Des élus de Versailles interpellent la Présidente de l’établissement public du château

Courrier Catherine PEGARDIl s'agit des élus de l'opposition Versailles Famille Avenir. De son côté, François de Mazières, maire de Versailles, a publié un tweet :

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13 commentaires

  1. Ces gens devraient déjà être attaqués en justice pour déversement illicite d’immondices, délit d’atteinte à l’environnement et destruction volontaire d’un site classé.

  2. Pardons François, mais ne m’explique pas que “tu” découvres dans “ta” ville ce tas d’ordure… c’est tellement facile de faire la fausse vierge un samedi soir…. “oh là la c’est pas bien, hein… mais j’y peux rien moi, hein c’est pas mon domaine….. Monsieur Du Con va….

  3. Belle réaction!
    Pourquoi seulement maintenant? Comment se font les choix?
    Il n’y avait personne pour bloquer au début de l’affaire, ce projet a au minimum un an de préparation…Enfin on se sent mieux même si tout n’est pas résolu.

  4. Cette Catherine Pégard peut-elle faire ce qu’elle veut ? Est-elle propriétaire du château de Versailles? Qui l’encadre? Quelles sanctions pour abus de bien public pourrait-elle encourir? Elle mérite au moins un bon coup de canon à cire! ça la fera peut-être réfléchir pour la prochaine fois.

  5. J’ai vu, je croyais d’abord que c’était un tuyau pour les (très) grandes eaux …
    On m’a expliqué que c’était de l’Art!
    C’est plutôt une blague pitoyable d’un potache bourré qui se repaît d’avance des réactions. Le mépris silencieux est ce qui lui fera le moins plaisir.

  6. le roi est nu, depuis cinquante ans, et officiellement…

  7. Berk, je voulais aller faire un tour à Versailles, je vais m’abstenir jusqu’à ce que Kapoor ait dégagé.
    Je suppose qu’un certain nombre de gens feront pareil.

  8. Complètement insipide ce pauvre Mazières !

  9. La Reine, dont ce Monsieur est le sujet, est elle informée qu’il expose « Le vagin de la Reine » aux yeux de la terre entière au Châteaux de Versailles ? Je pense qu’elle en serait ravie.

  10. Comme le souligne très justement ce M. kapoor, il se trouve en France des malades mentaux, suffisamment gravement atteints et malfaisants, pour… L’inviter !!!
    Et c’est bien le contribuable français qui en fait les frais, non seulement parce qu’il finance les salaires exorbitants de ces tristes personnages, mais en plus finance les réceptions puis les frais de nettoyage du dépotoir.

  11. Au delà de la bêtise et de la vulgarité de l’exposition… cela gâche tout simplement le lieu.
    Un touriste qui vient visiter le site ne peut donc bénéficier de la vue extraordinaire et de sa symétrie parfaite. Il serait en droit de demander le remboursement de sa visite !

  12. Les élus d’opposition ont eu raison de faire ce courrier, mais encore faut il remarquer que la verve polémiste s’est considérablement assagie et affadie en France. Pour mémoire il y a 130 ans, l’ingénieur Gustave Eiffel avait proposé son projet de construction de la Tour en marge de l’exposition universelle de 1888. Son projet n’avait aucune intention provocatrice mais visait à démontrer les possibilités techniques et industrielles de la France. Pourtant un collectif d’artistes comprenant Maupassant et Zola avait adressé un courrier de protestation au directeur de l’exposition publié dans le journal “Le Temps” indiquant que la Tour profanait tous les monuments et les beautés de la capitale, était une hideuse cheminée d’usine, parlait d”ombre ignoble” etc. De tels qualificatifs seraient aujourd’hui beaucoup plus appropriés pour désigner l'”oeuvre” uniquement provocatrice d’Anish Kapour!

  13. Quelle mouche a donc piqué Catherine Pegard pour accepter une énième défiguration du parc du Château de Versailles? C’est la question que les habitués du Château et les nombreuses familles qui parcourent le parc vont immanquablement se poser à partir du 9 juin. Ils auront en effet la sympathique tâche d’expliquer à leurs enfants l’intérêt et la portée symbolique de l’œuvre d’Anish Kapoor, Dirty Corner, symbolisant « le vagin de la reine qui prend le pouvoir ».
    En choisissant ainsi Anish Kapoor en décembre dernier pour intervenir dans le Château, la directrice s’inscrit malheureusement dans la continuité des choix de son prédécesseur Jean Jacques Aillagon. Lorsqu’il a en 2008 l’idée d’inviter des artistes contemporains à s’exprimer dans le cadre historique et imposant de l’ancienne demeure de Louis XIV, il privilégie en effet des artistes provocants et pouvant créer le « buzz ». Cette priorité, au détriment d’un véritable travail de fond, permettait un retour assuré dans la presse (ce qui n’est jamais mauvais pour l’égo) et la venue de nombreux « clients » (ce qui n’est jamais mauvais pour les statistiques).
    En prolongeant ce choix bien dans l’air du temps médiatique, Catherine Pégard instrumentalise le cadre du château de Versailles de deux façons. D’une part, elle légitime la non création en tentant de la mettre au même niveau que les grands travaux de Lenôtre et Mansart. D’autre part, dans une logique purement mercantile, elle augmente de manière significative la côte de l’artiste, lui permettant de s’enrichir et de stimuler le marché mondialisé et extrêmement spéculatif de l’art contemporain.
    Beaucoup s’accordent sur le constat qu’une partie des problèmes que notre pays rencontre est la conséquence directe d’un abandon par nos institutions de la culture et de la transmission du savoir. Et quelle culture en effet souhaitons-nous transmettre à nos enfants lorsque l’art subventionné se résume à une provocation sans grand sens ?
    Représentation du Christ trempant dans l’urine, plug anal place Vendôme… tous ces happenings ont en commun qu’ils cherchent non pas à inciter à la réflexion et à interroger le spectateur mais à choquer en s’attaquant à l’intime de chacun, que ce soit sa religion ou sa sexualité. Or, s’il peut être légitime de questionner les pratiques de certaines religions ou postures, la provocation sans autre but que de choquer ne peut que rabaisser l’homme et sa nature.
    Dans ce type d’œuvre, il n’y a en effet plus d’œuvre, plus d’art, l’artiste n’est plus qu’un publicitaire chargé de susciter le choc et de générer du flux de gagas venant faire des selfies devant l’attraction du moment.
    Sans même aborder le coût pour le contribuable de déplacer 500 tonnes de pierres venus de Belgique et plus de 1 000 tonnes de terre agricoles pour cette œuvre inepte, toutes les conditions sont réunis encore une fois pour élargir un peu plus encore le fossé entre une politique culturelle sans racine et une population française désorientée.

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