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Bioéthique

Des députés veulent restreindre les pouvoirs de l’Agence de biomédecine

7 députés (Marc Le Fur, vice-président de l’Assemblée nationale, député des Côtes-d’Armor, Jean-Marc Nesme, député de Saône-et-Loire, Jacques Remiller, député de l’Isère, Damien Meslot, député des Territoires de Belfort, Philippe Gosselin, député de la Manche, Xavier Breton, député de l’Ain, Philippe Meunier, député du Rhône) signent un Appel pour une bioéthique citoyenne dans Famille chrétienne :

M "La bioéthique est l’affaire de tous. Derrière des débats qui semblent parfois bien compliqués, c’est en fait le plus intime de la vie de chaque Français qui est en jeu : parentalité, fertilité ou encore lutte contre les maladies graves. Forts du succès des États généraux de la bioéthique, initié par le Président de la République, nous, parlementaires, éprouvons le besoin de nous adresser à nouveau à la conscience des Français. La révision des lois bioéthique approche. Un projet de loi – fruit d’une très large consultation – a été présenté par le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Ce texte équilibré qui cherche à faire honneur à la tradition française d’une recherche éthique, confirme les risques d’une délégation excessive de pouvoir à l’Agence de biomédecine. Initialement conçue comme une instance publique au service de la recherche scientifique, il lui est aujourd’hui confié un rôle de contrôle trop important, notamment en ce qui concerne les autorisations de recherche sur l’embryon.

Des décisions aussi importantes peuvent-elles être de la responsabilité de quelques scientifiques quand elles concernent la vie de tous les Français ? Nous pensons au contraire qu’il revient aux citoyens, à leurs représentants – et à eux seuls – de pouvoir décider des questions qui engagent l’avenir de l’homme et de la médecine. Aussi demandons-nous solennellement qu’à l’occasion des prochaines révisions des lois de bioéthique le Parlement soit confirmé dans son devoir de contrôle, a priori, des décisions de l’Agence de biomédecine et soit associé à l’élaboration des décisions réglementaires de ces lois. Nous en appelons au président de la République pour qu’il maintienne les prérogatives du Parlement en matière de bioéthique afin que les Français ne soient pas dépossédés de leur conscience. Loi, morale et progrès sont compatibles. Science sans conscience collective n’est que ruine de l’homme."

Ne serait-il pas plus simple d'interdire purement la recherche criminelle sur les embryons ?

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