“Depuis le début Laurent Wauquiez voulait que Geoffroy Didier soit le chef de la délégation LR au parlement européen

Si LR veut refonder un courant à droite qui soit DE droite, il va falloir écarter définitivement les menteurs, les pleutres et les opportunistes. Extrait intéressant de François-Xavier Bellamy dans le JDD :

Écœuré ? Non! Qu’est-ce qui aurait pu m’écœurer? Vous allez encore trouver que c’est mon côté lunaire, mais partout en France j’ai senti la force de la confiance des gens, et la ferveur. Depuis la défaite, j’ai reçu plus de témoignages d’affection que de critiques. Si tu assumes, tu suscites une affection (…)

ll y a des comportements que je trouve tristes. Je plains ceux qui sont allés le soir même de l’élection critiquer la ligne qu’ils défendaient le matin [Une allusion aux propos de Geoffroy Didier, son directeur de campagne, qui a publiquement estimé que les déclarations de Bellamy sur l’affaire Lambert avaient coûté un point]. Je ne lui en veux pas, je trouve ça triste. On s’est vus tous les jours et pas une fois il ne m’a dit : ‘Ce sujet-là est dangereux. Je pense que ça n’a pas fait de différence. Et quand bien même on aurait perdu un point (…)

Avec le recul, j’ai compris que depuis le début Laurent voulait que Geoffroy soit le chef de la délégation, c’est pour ça qu’il me l’a imposé comme directeur de campagne, mais jamais il ne me l’a dit en face. Mais de toute façon j’aurais gagné (…)

Mais la droite a une responsabilité politique. Et un espace politique que Macron n’occupe que par défaut. Il faut que nous arrivions à reconstruire une proposition politique. C’est peut-être mon côté philosophe, mais la clé, c’est la vision, et à la fin tout le monde s’agrégera autour d’une proposition forte si jamais elle existe. Je crois qu’il faut mener ce travail de l’intérieur (…)