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Immigration

Dengue et chikungunya immigrent en France

Alors que le projet de loi sur l'immigration arrive aujourd'hui à l'Assemblée, Minute pointe l'un des effets de l'immigration :

C "Vendredi 24 septembre, les autorités ont rendu l’information publique: «Le préfet du Var vient d’être informé par l’Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur que le premier cas autochtone de chikungunya vient d’être diagnostiqué dans le Var, à Fréjus, sur une enfant de 12 ans, actuellement suivie à son domicile.» Et dimanche un deuxième « cas autochtone » était révélé, toujours sur une fillette de 12 ans, toujours à Fréjus, et les deux enfants seraient amies. Des « cas autochtones » de chikungunya, qu’est-ce que ça veut dire, docteur? Cela signifie que des gamines, qui n’ont jamais mis les pieds à l’étranger, ont été contaminées par une fièvre tropicale qui d’ordinaire sévit dans les îles et en Afrique noire! Attraper une maladie exotique sans quitter la France, c’est donc désormais possible. Et à la mode… Le 19 septembre, le ministère de la Santé a ainsi révélé qu’à Nice, deux cas autochtones de dengue avaient été diagnostiqués. La dengue est une maladie infectieuse virale jusqu’ici inconnue des autochtones… […]

Si les maladies tropicales ont une chance de prospérer chez nous, ce n’est pas par magie, ni noire ni blanche. Pour comprendre, il faut remonter la chaîne de la contamination. La petite fille de Fréjus touchée par le chikungunya a été contaminée après la piqûre d’un moustique, moustique qui a lui-même été contaminé en piquant une personne porteuse du virus… Car si ces virus ne sont naturellement pas présents en France, ils y débarquent clandestinement, nichés dans l’organisme et le passeport biologique de personnes ayant séjourné à l’étranger. […] Selon l’Institut de veille sanitaire, sur la période 2008-2009, 693 cas de dengue et 86 cas de chikungunya ont été « importés » en France: «La majorité des cas résident en Île-de-France et Provence- Alpes-Côte d’Azur. […]» Ces chiffres devraient être revus à la hausse en 2010. Dans le Sud-Est, les responsables de l’Agence régionale de santé ont annoncé avoir enregistré depuis le début de l’été «quatre fois plus de cas»! Y a-t-il de quoi s’inquiéter?"

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4 commentaires

  1. En France, le chikungunia arrive d’Italie. Cela fait déjà un certain temps que les autorités sanitaires surveillent sa progression. En Italie du Nord, il y a déjà eu des cas mortels. Le chikungunia est propagé par une espèce spéciale de moustiques, les moustiques tigres, jusque là inconnus sous nos lattitudes et qui ont été importés par les transports internationaux. Je pens donc que Minute se trompe de cible. En l’espèce, c’est la mondialisation, du commerce comme du tourisme, qu’il faut incriminer. Si ces moustiques n’étaient pas présents sur notre territoire, les cas importés de chikungunia ne pourraent pas se transmettre, puisqu’il n’y a pas de contagion ad hominem.
    Le risque est néanmoins tout à fait sérieux, mais à Nice, notre risque vient du Piémont.

  2. “cas autochtone” pourquoi pas “cas indigène”? Quand va-t-on reprendre conscience que ces deux adjectifs disent exactement la même chose?
    Relire “le merveilleux voyage en France d’Omar Ben Alala et autres contes du futur”, de G. de Senneville: il avait pensé aux moustiques.

  3. Effectivement, c’est le commerce et le tourisme qui sont responsables. C’est regrettable mais on ne va pas arrêter de voyager, tant pour des raisons professionnelles que touristiques, à cause de ces maladies. D’ailleurs, il faudrait rompre la continuité territoriale avec les DOM, ce qui est impensable.

  4. Votre argumentation est fausse: ces deux maladies voyagent toujours ensemble, parce qu’elles ont le même vecteur, le moustique tigre.
    Et c’est uniquement du fait de la présence de ce moustique en particulier que la contamination est possible; quant à savoir s’il vient en France à cause des transports aériens ou d’un réchauffement climatique, c’est impossible à dire, du moins avec mes connaissances sur le sujet.

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