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Marche pour la Vie

Demander l’abolition est déraisonnable, il faut d’abord convaincre les gens

MPLV Cette objection est circulaire : il ne faudrait réclamer l'abolition que quand les gens en seront convaincus… mais ils n'en seront convaincus que si les arguments en faveur de l'abolition sont défendus publiquement ! Notamment à l'occasion de la Marche pour la Vie

Manifester pour l'abolition, ce n'est pas être adepte du "tout ou rien". La grande majorité des manifestants sait qu'il faudra sans doute procéder par étapes (les premières peut-être très modestes, comme le rétablissement de l'obligation d'informer les femmes enceintes des alternatives avant un avortement).

Mais la Marche pour la Vie doit indiquer le cap en défendant l'abolition de l'avortement, seule situation conforme à la Justice. Sans quoi le mouvement pro-vie s'effilochera, et n'obtiendra ni l'abolition, ni des améliorations par étapes.

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8 commentaires

  1. “Il faudra sans doute procéder par étapes, les premières peut-être très modestes, comme le rétablissement de l’obligation d’informer les femmes enceintes des alternatives avant un avortement”
    Oui, et sans doute encore avant faudra-t-il mettre en place les dites alternatives, des organismes chargés des adoptions, par exemple.
    Il n’existe rien de ce genre dans notre pays. Pire, essayer d’en parler est interdit.

  2. sachant que depuis 36 ans les enfants en France sont en danger, un sur cinq et parfois plus, non les enfants d’étrangers d’une religion interdisant l’avortement et à qui on ne la propose pas…
    la seule question à poser est :
    QUE PUIS-JE FAIRE? MOI-MêME ???
    aujourd’hui, pour leur bien ?
    Si je me mets à critiquer ceux qui agissent à leur façon, c’est souvent pour me donner bonne conscience de refuser de les suivre…
    bien rarement pour féliciter et proposer en plus quelque autre Bien…
    Tout chrétien devrait être favorable à l’accueil de la vie par ceux, père et mère, église et société, qui en ont la responsabilité directe.
    Et donc à une justice communautaire envers ceux qui assurent la transmission de la vie entre les générations de la société et de l’Eglise.
    Actuellement, il est de bon ton de penser que ceux qui ont des enfants n’ont qu’à les assumer.
    La politique ne regarde les familles que sous l’angle économique: foyer fiscal et unité de consommation des ménages; jamais elle ne parle d’une comme l’investisseur incontournable de l’avenir.
    On peut craindre que même la hiérarchie catholique n’ait pas pris conscience de cet enjeu pour son propre avenir…

  3. Pardonnez ma naïveté, mais je pense qu’il faut dans le même temps proner l’abolition ET les alternatives. Car les dites alternatives ne sont pas difficiles à mettre en place. Et dans tous les cas, en faisant du cas par cas, il est facile entre la déclaration de la grossesse et la naissance de mettre en place une prise en charge efficace. Tout cela n’est qu’une question de volonté politique. En se demandant s’il faut ou non demander l’abolition immédiate on perds du temps et pendant ce temps des bébés se font tuer chaque minute…
    ABOLITION IMMEDIATE DE L’UNE DES LOIS LES PLUS HONTEUSES!

  4. Avant l’abolition de la peine de mort les gens n’étaient pas convaincus non plus (selon les sondages de l’époques), et il n’est pas certain qu’ils le soient depuis. CQFD

  5. @ Jacques :
    Sur le principe, je suis d’accord avec vous à 100%, mais concrètement comment voulez-vous abolir la loi immédiatement, personnellement je ne vois pas qui et comment pourrait réaliser ce miracle (à moins d’un VRAI MIRACLE DIVIN).

  6. Dire d’emblée “on veut l’abolition de l’avortement” est “dangereux” car :
    1) les médias risquent de ne retenir que ça et ça va illico presto se retourner contre nous.
    2) n’oublions pas que sur les 220 000 avortements (au bas mot), beaucoup se font par pression, par aveuglement… Voulez-vous traîner devant la justice toutes ces pauvres femmes ? Moi, non ! Avant la dépénalisation, elles savaient qu’elles transgressaient, qu’elles faisaient le mal, mais là, non, elles ne savent plus !!! Et puis les “pères” restent tout aussi impunis !!!
    Je comprends pourquoi certaines associations n’ont pas souhaité rejoindre le collectif. Par soucis de ne pas brouiller leur message.
    Je pense, ça n’engage que moi, qu’il faut dire :
    1) on est prêts (là ça engage chacun de nous au quotidien, par la prière et l’action), la société est prête (cf toutes les aides) à aider TOUTES les femmes en situation de grossesse difficile.
    2) leur “proposer” l’avortement est une lourde souffrance qui leur est souvent imposée, avec impossibilité d’en parler. Surtout qu’il est présenté comme un “choix” comme un autre, alors qu’il est mortifère donc mauvais par nature. Là, il y a tout intérêt à manifester et à dénoncer l’avortement.
    Oui, dénonçons l’avortement. Accusons-le de tous ses maux, rendons-le coupable. Dans quelques années, nous pourrons peut-être ainsi le “livrer à la justice des hommes” pour qu’il soit banni de notre société.
    [Personne ne compte trainer les femmes devant les tribunaux.
    Si les médias ne retiennent “que” la demande d’abolition de l’avortement, ce sera une très bonne chose.
    Pour le reste, je vous renvoie aux objectifs :
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/01/marche-pour-la-vie-les-4-objectifs.html
    MJ]

  7. Le vent tourne actuellement:
    -il y a quelques jours à France Info une brève sur les “sexless” (gentiment traduit par le journaliste, au cas où l’auditeur n’aurait pas compris); évidemment, le ton était amusé et apitoyé, mais l’information est fournie.
    -“Drogues dures ou douces, les médecins s’inquiètent aussi des addictions aux médicaments et … au sexe” (Direct Matin, lundi 17 janvier, p. 27, à propos du magazine sur France 2 à 22 h 05 ce soir)

  8. Comme l’on n’est pas au Tour de France et que je n’ai pas l’obligation irréelle de modération (?) de ces derniers, je ne vois aucune raison d’organiser des “étapes”.
    Les cas posant problème hors ceux de la facilités première sont extrêment rares.
    Il est possible de traiter l’essentiel avec de l’argent pour permettre porter l’enfant en accompagnant la mère et le père pour une adoption à venir dans les meilleures conditions.
    Des cas encore plus rares peuvent mettre en danger la vie de la mère, pour eux se pose une question de choix qui peut sembler évidente mais mérite encore réflexion.
    La prévention étant en général le moyen efficace d’éviter les problèmes.
    Une méthode simple mais très vite descendue, ringardisée par les laboratoires pharmaceutiques : la méthode Ogino permet de mieux se connaître pour les femmes et les hommes et de mieux partager.

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