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France : Politique en France / France : Société

De l’état des forces militaires françaises par le colonel Michel Goya

Invité par Jean-Luc Mélenchon le mercredi 9 décembre 2015 aux Invalides, à Paris, dans le cadre d’un débat sur la Défense nationale, le colonel Michel Goya a pu livrer cette analyse intéressante qui n’avait pas été appréciée de la haute hiérarchie militaire il a quelques années :

Le même discours tenu il y a quelques années m’avait valu une convocation à l’état-major des armées, une lettre du CEMA (amiral Guillaud) au ministre expliquant qu’il n’y aurait plus de chercheur-militaire (j’étais alors à l’Irsem) et l’étude d’une mutation le plus loin possible d’un média quelconque. La peur que cela se sache dans les médias (et un motif réglementaire) avaient finalement retenu les sanctions.”

 

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5 commentaires

  1. Fort intéressant.
    Le premier cadrage montre des sièges vides (aux premiers rangs c’est très courant), puis on a un cadrage plus serré.
    Vers 16:36-16:42, on a une vue d’ensemble de cet auditorium, qui confirme le nombre de sièges vides: quel dommage…

  2. En 1914, nous avions le meilleur état-major du monde, du coup, les pertes humaines de notre armée n’ont jamais été aussi lourdes.
    En 1940, nous avions le meilleur état-major du monde, du coup, nous nous sommes retrouvés à Marseille en 15 jours.
    Aujourd’hui, nous avons le meilleur état-major du monde, je vous laisse le soin d’en tirer les conséquences.
    Conclusion, il faut supprimer sur le champ, sous peine de catastrophe prochaine, les nuisibles agissant au sein de l’état-major.

  3. La plupart des Français actuels n’ont jamais rien appris sur la débâcle de Mai-Juin 40.
    Il ne fallait pas en parler, pour trois raisons:
    – Faire oublier le pacifisme débile des Blums et consorts ainsi que les sabotages criminels opérés par nombre de communistes
    – Ne pas offrir un alibi aux pétainistes.
    – Ne pas porter d’ombre sur la glorieuse “résistance française”, en général, et gaulliste en particulier.
    Nous sommes condamnés à revivre ce dont les forces “progressistes” qui nous gouvernent depuis des lustres, n’ont pas voulu retenir la leçon.

  4. Mort de rire avec le coup des ampoules (minute 11): l’externalisation de l’entretien courant des infrastructures coûterait plus cher avec une société civile et des demandes hiérarchisées par ordre de priorité et traitées rationnellement qu’avec un militaire de permanence corvéable parce que le colonel s’estime prioritaire ?
    Il regrette le temps où les appelés nettoyaient les toilettes avec des brosses à dents ? C’est sûr qu’un appelé coûtait pas cher à l’époque.
    Moins polémique: un militaire a un mois de vacances de plus qu’un civil, une retraite bien plus tôt (environ 2 fois plus tôt qu’un civil), une obligation de se maintenir en forme qui se traduit par *au moins* une demi-journée par semaine (soit 10% du temps) à faire du sport. Du coup, OUI, utiliser un civil pour changer une ampoule dans un bureau coûte moins cher qu’utiliser un militaire, même si la société d’externalisation prend un léger bénéfice au passage.
    Réservons nos coûteux (à raison ! ) militaires à leur vrai métier : celui des armes, pas celui d’électricien du dimanche !

  5. Connaissant bien l’armée d’aujourd’hui : pour changer des ampoules, encore faudrait il avoir des lampes !
    Les militaires s’équipent de plus en plus avec du matériel personnel pour pouvoir remplir leur mission.
    Pendant ce temps, les planqués de la voie lactée se font refaire à grand frais des bureaux somptueux : intéressez vous aux conditions de travail de nos trop nombreux généraux, vous comprendrez pourquoi ils sont tellement dans la posture serpillière.
    Trop de courtisans, pas assez de combattants, telle est l’armée d’aujourd’hui.
    Et ce n’est pas une caricature de le dire, c’est un constat.

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