Partager cet article

Culture de mort : Avortement

De l’avortement à l’infanticide : un jugement logique

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

K "Une Canadienne de 25 ans, Katrina Effert, a été jugée coupable d'infanticide mais sa condamnation a été ramenée à une simple peine de trois ans avec sursis au motif que l'absence de peine pour l'avortement indique que les Canadiens « sympathisent » avec la mère dans ce genre d'affaires. La juge Joanne Veit, de la province d'Alberta, précise dans ses attendus :

« Bien qu'incontestablement de nombreux Canadiens considèrent l'avortement comme une solution qui est loin d'être idéale au problème du sexe non protégé et des grossesses non désirées, ils comprennent et acceptent en général et ont de la sympathie pour les femmes qui portent la lourde charge de la grossesse et de l'accouchement, spécialement les femmes qui personne ne soutient. Naturellement, les Canadiens sont attristés par la mort d'un nouveau-né, spécialement lorsqu'il meurt par l'acte de sa mère, mais les Canadiens pleurent aussi pour la mère. »

Les faits se sont produits il y a six ans : Katrina Effert, tombée enceinte à l'insu de ses parents, avait accouché dans une salle de bain en sous-sol dans la maison de ses parents, elle avait étranglé le nouveau-né et l'avait jeté par dessus la clôture.

Vu le caractère volontaire de l'acte – elle s'était isolée pour accoucher et avait apporté des ciseaux pour couper le cordon ombilical – elle avait été dans un premier temps condamné pour meurtre mais à la suite de plusieurs appels, le crime avait été requalifié en « infanticide », assorti d'une peine moindre, que l'on retient pour les femmes ayant tué leur enfant alors qu'elles ne se sont pas « totalement remises » des effets de l'accouchement ; mais cette moindre peine, cinq ans, suppose que la preuve soit apportée de l'altération de la volonté au moment de l'acte. Cette preuve n'a pas été faite dans l'affaire Katrina Effert mais la juge a suivi les demandes de la défense et est même allée au delà en assimilant de fait avortement et infanticide. Ce qui est parfaitement logique."

Partager cet article

1 commentaire

  1. Une nation qui n’accepte pas les grossesses, préfère le plaisir à la vie, nie les lois de la nature, et tue ses enfants, c’est terrifiant : une religion de moloch et de mamon

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services