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Déclaration du Saint-Siège sur la peine de mort

Extrait  d’un message envoyé à un congrès d’Ensemble contre la peine de mort la semaine dernière(via le FC):

Tandis que l’Eglise catholique continue à maintenir que les autorités légitimes de l’Etat ont le devoir de protéger la société des agresseurs, et que certains états ont traditionnellement inclus la peine capitale parmi les moyens utilisés pour parvenir à cette fin, il est difficilement possible de justifier aujourd’hui le choix d’une telle option. Les états ont à leur disposition de nouveaux moyens de prévenir de manière efficace les crimes, rendant celui qui a commis une offense incapable de faire le mal, sans lui enlever définitivement la possibilité de se racheter. De telles méthodes non létales de prévention et de punition correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

C’est la réitération presque mot pour mot de l’enseignement du Catéchisme (§2267).

LifeSite rappelle (car certains entretiennent la confusion) que cette réprobation n’est pas du même niveau que la condamnation, absolue, de l’avortement et de l’euthanasie. (Ici, un texte de 2004 du cardinal Ratzinger traitant très explicitement de cette hiérarchisation, v.o. anglais)

Henri Védas

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3 commentaires

  1. La peine de mort n’empêche pas celui qui a commis le mal, c’est à dire violé, torturé et fait hurlé, de se racheter.
    Elle le dissuade de le faire !

  2. En ce qui concerne la peine de mort,le pape Benoit XVI,a dit que c’était un “attentat contre la vie”:dixit I-média,le 4 fevrier dernier.

  3. Je crois en effet que le débat gagnerait en distinguant ce qui relève de la pédagogie du repentir, & ce qui relève de la réparation du mal.
    Pour le premier, la peine capitale, comme issue possible, peut avoir un sens puisqu’elle dissuaderait éventuellement une personne de faire le mal.
    Pour le second, aucune vie ne peut en racheter une autre, si ce n’est celle de Jésus bien sûr.
    L’Eglise ne peut, dans ce sens, que réaffirmer que la peine capitale ne doit pas s’appliquer comme réparation du mal; en revanche,à ma connaissance, Elle n’a jamais dit que l’Etat ne pouvait pas en faire usage, avec prudence & justice, (les mots sont bien : “difficilement possible à justifier”, ce n’est pas catégoriquement non) au même titre que la guerre d’ailleurs.

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