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Pays : Angleterre / Valeurs chrétiennes : Education

David Cameron redonne leur liberté aux écoles

Lu ici :

Unknown"Des free schools, des écoles libres, entièrement financées par le gouvernement mais totalement autonomes. L'Etat donne 3000 à 4000 livres par élève et par an dans le primaire, entre 7000 et 8000 livres dans le secondaire, un montant strictement identique à celui versé à toutes les écoles publiques.  

Avec cet argent – et rien d'autre -, la direction dispose d'une totale autonomie. Liberté du programme, liberté de fixer le volume horaire par matière et la durée des vacances, liberté de recruter les professeurs et de les licencier s'ils ne remplissent pas leurs objectifs… à la condition expresse de n'effectuer aucune sélection à l'entrée.  

Les travaillistes avaient déjà posé des jalons 

Une réforme radicale symbole de la big society mise en musique par David Cameron. "Nous sommes en train d'inventer une troisième voie entre le tout-marché et le centralisme de l'Etat providence. Avec la big society, l'Etat garde le contrôle et fixe le cap, mais ce sont les citoyens qui sont chargés de changer la société", explique Phillip Blond, un des inspirateurs de Cameron et directeur du think tank Res Publica.  

En réalité, les travaillistes, sous l'impulsion de Tony Blair, au début des années 2000, avaient déjà donné un premier coup de canif dans le système public d'éducation en autorisant certaines écoles défaillantes à prendre leur autonomie. En donnant à des collectifs de parents et d'enseignants le pouvoir de créer leur propre école, Cameron n'a fait que pousser le bouchon un peu plus loin.  

Avec cette révolution, il espère surtout trouver la martingale pour enrayer le déclin du système éducatif britannique. Il faut dire qu'en une quinzaine d'années le Royaume-Uni – comme la France – s'est effondré dans les classements internationaux. Près de 20% des jeunes Britanniques sortiraient du système scolaire à l'âge de 16 ans sans maîtriser des calculs mathématiques élémentaires. Alors, partout sur le territoire, des centaines de parents d'élèves et de professeurs ont saisi la perche tendue par Cameron.  

Quatre ans après leur lancement, près de 400 free schools ont ouvert leurs portes. Surtout, plus de la moitié des écoles secondaires et un peu plus d'une école primaire sur dix ont demandé à reprendre leur autonomie, soit près de 3500 établissements. Une révolution qui, au final, concernerait un peu plus de 2 millions d'élèves."

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10 commentaires

  1. C’est une bonne idée de laisser plus de liberté aux familles, mais combien d’écoles coraniques dans le lot ?
    Que faire pour éviter les appels à la violence (qu’aucun chrétien ne peut justifier) à l’intérieur de ces écoles libres ?

  2. Une idée à reprendre pour le RBM n’en déplaise à Florian Phillipot…

  3. Voilà la seule réforme pour l’éducation nationale qui ne ferait pas obstacle dans les établissements : La liberté de choix. Voter avec ses pieds. La qualité des citoyens sera améliorée.
    Et en plus c’est gratuit car tous les enfants sont de ttes façons scolarisés. Pas d’impact sur les flux monétaires.
    Les tenants de la libre concurrence devraient être satisfait, donc notre ministre de l’économie et des finances.
    Les britanniques nous dépassent de 100 coudées pour ce qui est de l’intelligence de gouvernance (d’ailleurs j’ai constaté que nos gouvernants copient beaucoup sur les anglo-saxons et les autres pays). Mais leur Reine est chef de leur religion alors que nos fonctionnaires sont ennemis de la religion catholique et ils auraient trop peur de revenir 110 ans en arrière, car ils ne sont pas en fait certains de leur doctrine, ils ont donc peur d’être bousculés.

  4. Certaines écoles anglaises avaient la fâcheuse réputation de créer une armée d’homosexuels. Espérons qu’avec ces écoles libres, les scandales qui ont défrayé la chronique stopperont !
    http://dondevamos.canalblog.com/archives/2015/08/31/32562195.html

  5. La Suède a adopté le système du chèque éducation ! Il a été instauré dans ce pays en 1991 une réelle liberté scolaire, l’Etat donne à l’école que choisissent les parents le chèque correspondant à ce que coûte l’enfant dans cette école. Cela a abouti à une élévation du niveau de l’enseignement.
    Le nombre des écoles libres pour l’année 2010-2011 était de 16 % pour la scolarité obligatoire (7-16 ans), et quasiment la moitié (48%) pour les lycées.

  6. Eh oui, comme Luc, la première question qui me vient à l’esprit c’est “combien d’écoles coraniques dans tout ça ?”
    Car la Grande Bretagne aussi brille par sa dhimmitude…

  7. A quelle bonne idée pour voir fleurir les écoles coraniques…

  8. Dans la situation actuelle de l’éducation nationale, le chèque scolaire représente une vraie alternative pour rétablir de la liberté et redonner aux parents leur premier rôle d’éducateur. Ceci dit, si même le FN n’en veut pas, on n’est pas sorti de l’auberge. Ceux qui critiquent cette proposition montrent par là qu’ils sont relativement satisfaits par l’état actuel de l’enseignement public et son évolution.

  9. Le concept “free” est très ambivalent dans les pays anglo-saxons. Vous êtes surtout “free” de vous conformer aux normes sociales, sous peine de sanctions. Le Royaume-Uni sous Tony Blair a massivement criminalisé les infractions qui relevaient auparavant du droit pénal. Par ailleurs ce pays est le champion des méthodes de manipulation comportementales inspirées du socialisme démocratique, encore appelée tyrannie démocratique de la norme. Il arrive fréquemment que des enfants soient retirés à leurs apparents dont les idées ou le comportement ne sont pas jugés suffisamment “démocratiques”. Cela n’empêche pas la charia de cohabiter avec la “common law” dans des centaines de contés à majorité islamique. Comme chacun sait, le Royaume-Uni est des principaux sponsors du terrorisme islamique international, ce qui explique sans doute certains arrangements avec les parents d’élèves dont on taira les origines ethniques.

  10. Un solution pour relancer la consommation : que les parents de famille nombreuse puissent disposer d’un peu plus d’argent, qui de toute façon n’ira pas dans un bas de laine… qu’ils n’ont, en général, pas.

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