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Pays : Etats-Unis

Crise financière : les évêques américains proposent 5 clés

M_2 Dans une lettre envoyée vendredi aux responsables gouvernementaux, Mgr William Murphy de Rockville Centre, New York, président du comité pour la justice intérieure et le développement humain de la conférence épiscopale, a exhorté à prendre en considération cinq principes clés pour faire face à la crise économique. Il a indiqué que les évêques n’étaient pas en mesure d’apporter une «expertise technique» mais que

«notre foi et nos principes moraux peuvent aider à guider la recherche de réponses justes au désordre économique qui menace notre peuple».

  • "dimensions humaines et morales"

"Les accords, les structures et les solutions économiques devraient avoir comme objectif fondamental la protection de la vie et de la dignité humaine. La recherche scandaleuse d’un profit économique excessif [est l’exemple] d’une éthique économique qui place le gain au-dessus de toutes les autres valeurs".

  • "responsabilité et la fiabilité"

"Naturellement, des mesures efficaces qui affrontent et modifient les attitudes, les pratiques et les erreurs d’évaluations qui ont conduit à la crise sont nécessaires. (…) Ceux qui ont contribué directement à cette crise ou qui en ont tiré profit, ne devraient pas être récompensés ou fuir leurs responsabilités pour le mal qu’ils ont commis".

  • "répondre aux besoins"

"Il existe des besoins humains qui ne trouvent pas de place sur le marché. C’est un devoir de justice et de vérité de ne pas permettre que les besoins humains fondamentaux demeurent insatisfaits".

  • "Solidarité et bien commun"

"Le principe de la solidarité rappelle que nous nous trouvons ensemble dans cette situation et il nous met en garde contre la préoccupation pour les intérêts particuliers qui ne peut que faire empirer les choses. Le principe de la solidarité nous engage à poursuivre le bien commun, et non la recherche du gain personnel ou de l’avantage économique.

  • le principe de la subsidiarité

"La subsidiarité donne aux acteurs et aux institutions privées, la responsabilité d’assumer leurs obligations. S’ils ne les assument pas, les grandes institutions, l’Etat compris, devront intervenir là ou les institutions privées ont échoué.

L’évêque conclut en rappelant l’encyclique Centesimus annus, qui dit que la société est basée sur le travail et sur la participation et qu’elle n’est pas directement opposée au marché, mais demande que celui-ci soit contrôlé par les institutions de la société et de l’Etat pour garantir que les besoins fondamentaux de toute la société soient satisfaits.

Michel Janva

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