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France : Société

Cours de bio ou cours de porno ?

La triste affaire du lycée Montaigne me donne l'occasion de publier un exercice qu'une lectrice a découvert dans le cahier de Sciences et vie de la terre de son enfant l'année dernière, alors qu'il était en 4e dans un collège public (cliquer pour agrandir) :

SVT 1

Comment un cours de bio peut-il se transformer ainsi en cours de porno ?

A l'issue de sa 4e, grâce à son professeur de Sciences et vie de la terre, un élève doit savoir l'essentiel sur la puberté, la reproduction, la grossesse et les moyens de contraception. Ainsi en a décidé l'Education nationale en 2008.

Education nationale qui prétend par ailleurs contraindre les collèges et les lycées à assurer au minimum trois séances par an "d'éducation sexuelle" dans chacune de leurs classes. Le "programme" est proposé pour l'ensemble du cursus : à la discrétion des professeurs, donc, ou des intervenants extérieurs, d'en choisir tel ou tel élément. En 4e, il est demandé aux professeurs de SVT d'y collaborer.

Interrogé par notre lectrice, le professeur de SVT qui a produit l'exercice ci-dessus explique avoir appliqué une méthode proposée par l'Education nationale pour assurer les cours d'éducation sexuelle :

"Pour un brainstorming direct, l’animateur énonce un mot et les jeunes répondent tous ensemble. L’intervenant écrit au tableau toutes les réponses proposées par les élèves. Il faut écrire les mots exacts énoncés et n’en négliger aucun."

Le professeur a donc prononcé le mot "contraception", qui a permis aux élèves de 13 ans d'étaler toute leur "science" pornographique. Les termes, écrits au tableau, ont tous été définis, puis été réutilisés dans l'exercice de biologie. Objectif : s'assurer que ceux qui n'avaient pas les idées claires ne confondent plus les termes. Que quelques élèves vertueux découvrent à cette occasion ce dont ils avaient été protégés, personne n'en a cure. Le cours de bio, devenu en partie cours d'éducation sexuelle sur injonction de l'Education nationale, peut dans les faits participer à la banalisation de la pornographie.

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19 commentaires

  1. Ce sujet-là, le plus scabreux sans doute, n’est abordé – officiellement – qu’en 4e. Mais nos enfants doivent arriver là déjà armés contre ce poison, c’est-à-dire prévenus qu’une partie du prétendu enseignement que l’Éducation nationale leur débite est mensongère, néfaste, destructrice. Les occasions de le leur expliquer hélas! ne manquent pas, notamment en histoire, matière à l’intitulé de laquelle on n’ose plus accoler le complément “de France”.

  2. Mais jusqu’où cela va-t-il aller avant que les gens commencent à en avoir marre de cette marée noire lubrique?????????????????

  3. Le ministère de la rééducation, dirigée par une équipe de ravagés du cerveau qui ont d’ailleurs un cerveau situé plutôt au-dessous de la ceinture et après on joue les vierges effarouchées lorsqu’il y a un problème. Honte à tous ces dégénérés qui veulent réduire les jeunes en esclaves sexuels . Il faut vraiment être tordu pour mettre au point de tels programmes!

  4. Pour Najat la solution c’est l’ABCD de l’Egalité!
    Et pourquoi pas la ligne Azur?
    Les parents?
    Ils n’y sont pour rien évidemment…Mais qui achète des smartphones à des gamins de 10 ans?
    Les gamins n’ont pas attendu les Smartphones, certains ont visionné le “porno de Canal +” en clair bien avant d’entrer au collège!
    Il suffit de lire “ELLE” pour avoir accès à toute les perversions, et les “News” pour ados ne sont pas en reste, sans parler de Skyrock ou NRJ…ainsi la fellation est devenu un “must” pour nombres d’ados…

  5. cela ne date pas d’aujourd’hui
    les parents devraient regarder les livres scolaires de leurs enfants!

  6. Quelle ignominie! Une question à partir de là: qu’en est-il des pratiques correspondantes dans l’enseignement catholique?
    Car il apparaît que l’enseignement catholique collabore de plus en plus avec le pouvoir. De cela, une illustration est présentement donnée par l’appui scandaleux de l’APEL à la réforme des collèges. Celle-ci est absurde à tous égards et tout particulièrement parce qu’elle signe l’arrêt de mort de ce qui restait encore au collège de l’enseignement du latin et du grec, quoi qu’en dise mensongèrement la ministre. C’est quand même un comble de voir qu’alors que les critiques de ce projet fusent de tous les bords, les instances catho, elles, apportent ostensiblement leur soutien à ce projet qui est absurde et destructeur. Quel égoïsme de l’enseignement privé catho qui ne pense qu’à lui et espère tirer les marrons du feu, c’est une honte.
    Parents, grands-parents, reprenez-vous, réveillez-vous, ne suivez plus les sirènes catholico-socialistes qui font tout le mal qui se fait aujourd’hui dans notre pays au détriment des plus faibles. Tous dans la rue mardi 19 mai à Paris à partir de 13h30 pour dire notre indignation devant cette réforme qui est un vrai massacre du latin et du grec, mais plus généralement de tout.

  7. Un de mes professeurs nous disait :
    ‘If you don’t know what to do with a question, don’t ask it.”
    “si vous ne savez pas quoi faire avec une question, ne la posez pas”. Si l’on n’a pas de réponse pourquoi poser une question.
    Cette brave femme, probablement pleine de bonne volonté, ne savait (peut-être) pas comment réagir face à des interjections inopportunes, voir délibérément provocatrices. Elle avait peut-être (légitimement?) peur d’être accusée de parti pris ou d’une phobie quelconque justifiant des sanctions du mammouth.
    C’est une honte que la déséducation nationale mette ces points au programme sans donner aux maîtres et enseignants les outils pour aider vraiment nos jeunes à se construire face à une société vénale, mercantile et sans aucun scrupule.

  8. “Le cours de bio, devenu en partie cours d’éducation sexuelle sur injonction de l’Education nationale, peut dans les faits participer à la banalisation de la pornographie.”
    La pornographie est déjà lourdement banalisée dans la vie de tous les jours. Le processus a commencé dans les années 70/80 et a explosé avec l’arrivée d’internet et des smartphones.

  9. Le piege à loup finira bien par se refermer sur ces animaux de la nuit… qui croient manger dans le poulailler à l’abris des regards.

  10. Notez bien le moment de l’apparition de cette perversion supplémentaire : “Ainsi en a décidé l’Éducation nationale en 2008.”
    C’est dire sous le “règne” de Sarkosy !
    UMPS, UMPS, UMPS…

  11. C’est le fruit du principe dit de “l’élève au centre de l’école”. L’enfant qui produit son propre savoir.

  12. le prof appelle çà brainstorming, moi je pense surtout que c’est du braindistorming.
    Merci madame NVB ! Là je pense qu’on a vraiment touché le fond du milieu aquatique profond standardisé et qu’on crée une sacrée vitesse pour foncer dans le mur.
    [A cet endroit je ne cite pas le prof mais le document de l’EN qui justifie sa démarche, mais peut-être n’est-ce pas clair. L.T.]

  13. On peut avoir la référence du livre ?
    [L’exercice n’est pas tiré d’un livre, il a été inventé par le professeur à partir de ce que lui ont dit les élèves, comme je l’explique dans mon post. L.T.]

  14. L’article précise que ces instructions ont été données en 2008 au début du quinquennat de Sarkozy. Les gouvernements de droite sont donc porteurs d’autant d’horreurs que leurs concurrents de gauche.
    Cela conduit, soit à valider la notion d’UMPS (bonnet blanc et blanc bonnet),
    soit à considérer que les hommes politiques passent mais ne gouvernent pas, l’administration de l’Education Nationale étant solidement tenue par une mafia de pédagos gauchistes,
    soit que le pouvoir est détenu en fait pas les francs-maçons qui noyautent aussi bien la droite que la gauche.
    On peut aussi penser que les trois hypothèses se recoupent. Les francs-maçons, les pédagos et l’UMPS ne font qu’un.

  15. Après la “méthode globale” pour apprendre aux élèves à lire et à écrire, voici maintenant la “méthode marquis de Sade” pour une meilleure assimilation des cours de SVT!

  16. Je redonne ici une info que j’ai donnée ailleurs, mais elle est pertinente ici aussi:
    Il faut se rappeler que c’est en 1974, par les bons soins de Michel Guy, nouveau ministre de la Culture du président Giscard d’Estaing, que fut retirée à la commission de classification des œuvres cinématographiques toute possibilité d’interdiction totale, notamment des films pornographiques, cela au moment même ou nombre de ces films se présentaient sur le marché français.
    Aujourd’hui, ses biographies (style Wikipédia) sont maquillées, la chose est présentée sous un angle positif: Michel Guy a “imposé” une taxe à ce secteur; on oublie de dire que substituer une taxe à une interdiction, c’est faire le barbeau!
    Définitivement c’est Giscard aura le plus pourri le pays…

  17. Etonnant, on trouve l’idée en germe dans les ( faux bien sûr) Protocoles des Sales de Sion ( ou sages). Nous pervertirons les Goyims par la pornographie et autres moyens….

  18. Pour compléter un des derniers commentaires, on peut ajouter que c’est aussi en 1974 qu’est sorti le célèbre film de Verneuil “Peur sur la ville”, avec Belmondo comme acteur principal (et sans qui le film aurait probablement été un “navet”). Cela peut paraître hors de propos, mais en fait pas du tout. ce film avait été commandé par le pouvoir de l’époque pour intimider – en les ridiculisant – ceux qui voulaient lutter contre l’impudicité et la pornographie (voyez le rôle grotesque de “Minos” dans le film). Et c’était cette même année 1974 que la censure a été pratiquement abolie. Décidément les années Giscard auront fait du dégât…

  19. On retrouve exactement ce type de questions dans les QCM de première année de médecine (excepté avec les mots sodomie, godmichets, masturbation, fétichisme). Aussi je ne trouve cet exercice choquant que parce qu’il s’adresse a de jeunes élèves de quatrième.
    J’ajoute il n’y a rien de pornographique dans la connaissance anatomique de nos corps, les gynécologues ou urologues, par exemple, ne sont pas des obsédés sexuels !
    Pour éviter au maximum que les enfants soient traumatisés après ce cours car ils ne connaissaient rien, il est important que les parents leur parlent de ce sujet délicat mais nécessaire avant leur 18 ans…
    [Ce ne sont pas les termes anatomiques que je critique mais ceux qui se rapportent à des pratiques sexuelles – d’ailleurs vous les avez relevés, ils n’ont rien à faire dans un exercice de bio. L.T.]

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