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Religions : L'Islam

Controverse de Ratisbonne : bref état des lieux

Le Premier ministre malaisien Abdullah Ahmad Badawi a estimé mardi que les "regrets" du pape Benoît XVI sur ses propos concernant l’islam étaient acceptables : "Je pense que nous pouvons les accepter et nous espérons qu’il n’y aura plus de déclarations pouvant mettre en colère les musulmans".

L’archevêque de Sydney a apporté son soutien au pape Benoît XVI, suscitant les protestations des musulmans d’Australie :

"Les violentes réactions dans de nombreux endroits du monde musulman confirment l’une des principales craintes du pape Benoît XVI. Elles ont montré le lien pour beaucoup d’islamistes entre religion et violence et leur refus de répondre aux critiques avec des arguments rationnels, mais seulement avec des manifestations, des menaces et de la violence".

La police britannique a renforcé ses patrouilles autour des églises et des mosquées en Angleterre et au Pays de Galles. Les curés des églises londoniennes ont reçu la visite de policiers qui leur ont donné des conseils en matière de sécurité et des numéros de téléphone à appeler en cas d’attaque. Aucun incident n’a jusqu’à présent été signalé en Grande-Bretagne mais la police a ouvert une enquête après une manifestation dimanche devant la cathédrale de Westminster au cours de laquelle des menaces de mort ont été proférées contre le pape.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exprimé son "respect" pour le Pape Benoît XVI, estimant que ses paroles sur l’islam et la violence "ont été modifiées".

Un autre affaire secoue l’Indonésie dans ce contexte très particulier. 3 catholiques accusés d’être impliqués dans des violences contre des musulmans seront exécutés dans trois jours. Fabianus Tibo, Dominggus da Silva et Marinus Riwu nient catégoriquement avoir dirigé une milice près de la ville de Poso. Dans cette région les affrontements entre chrétiens et musulmans avaient coûté la vie à plus d’un millier de personnes en 2000 et en 2001. Des experts et ONG doutent que les condamnés aient été les cerveaux de massacres, allant jusqu’à parler de boucs émissaires. Dans un dossier, l’Homme Nouveau estime que leur condamnation risque de faire basculer l’Indonésie dans l’islam le plus radical alors que, jusqu’à aujourd’hui, les prêcheurs de type salafiste avaient échoué à imposer la charia.

Michel Janva

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