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Europe : le référendum

Constitution : le délire de Valéry Giscard d’Estaing

Valéry Giscard d’Estaing a évoqué la Constitution européenne devant les étudiants de l’université de Georgetown à Washington :

"Pour achever la ratification, il serait nécessaire pour les deux Etats qui ont dit non de changer leur position. Il faut vraiment que la France clarifie sa position et ne demande pas aux autres de clarifier la leur, qui est généralement claire.

[Après les élections, il faudra] un délai approprié pour permettre aux gens d’avoir le sentiment que le texte est examiné minutieusement et que toutes les observations sont faites. […] Pour un texte de cette nature, un processus parlementaire est plus adapté [et ce fut] probablement une erreur de l’avoir soumis à référendum".

Mais Giscard sait que d’autres pays, qui ont gelé le processus de ratification, sont hostiles à la Constitution européenne, comme la Grande-Bretagne ou la République tchèque. Alors il a osé suggérer que ces pays -mais pas la France !- puissent rester en dehors du traité constitutionnel comme certains pays restent en dehors de la monnaie unique.

Michel Janva

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6 commentaires

  1. Encore une belle leçon de démocratie : le peuple est trop vil et sot pour savoir ce qu’il lui faut, le parlement devrait décider à sa place !
    Quand j’étais enfant, sous la présidence de VGE, nous avions un lapin que nous avions surnommé Giscard. Quand il fut bien gras, papa le tua et nous le mangeâmes.

  2. La position de la France n’a pas à être clarifiée, elle est très claire : refus.
    Dans l’esprit de M. d’Estaing, seuls les accords seraient clairs, et les refus obscurs ? Très binaire ce monsieur.

  3. VGE aurait il acquiescé à celui qui a dit “vous serez comme Dieu” (et vous deciderez de tout du haut de votre science infinie pour les petits et les sans grade). Quand on sait quelle loi est passée sous son régne, loi que l’on veut imposer de force à toute l’Europe (aux quelques resistants restants (irlande, Malte, Pologne), on ne peut que prier très fort pour que ses oreilles se branchent sur une autre Parole.

  4. Bel exemple de despotisme mal éclairé pour l’auteur de “Démocratie française”.Il ne reste plus que le passage en force quand l’opinion ne se laisse plus manipuler.
    Les français votent de plus en plus mal , que fait la police ( de la pensée) ?

  5. “Pour un texte de cette nature, un processus parlementaire est plus adapté [et ce fut] probablement une erreur de l’avoir soumis à référendum”.
    C’est vrai, quoi ! Faire voter le peuple, c’est une honte, dans une démocratie…
    Il est soit pathétique, soit ridicule. A moins que ce ne soit les deux !

  6. honnêtement, que peut-on attendre d’un faux aristocrate, né à Coblence qui plus est ? Il doit se sentir aussi Français que n’importe quel Martien ! Il me semble que c’est lui qui a inauguré cette haine de la France, trait principal actuellement de nos “élites” politiques.

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