Délirant avec cet exemple :
La gérante d’un institut de beauté situé en Seine-Saint-Denis a déclaré devoir mettre ses 50 employés au chômage partiel. Or, elle n’a jamais eu le moindre salarié. Son salon de beauté ne gagnait plus un euro depuis bien longtemps.
Mais en indiquant simplement sur le site internet mis en place par l’Etat pendant le confinement que ses 50 employés allaient se retrouver en situation de grande précarité, Ami K. n’a pas eu longtemps à plaider sa cause. Elle a sans aucune difficulté, et sans avoir à fournir le moindre justificatif, pu obtenir au total 210.000 euros d’aides financières.
Un magistrat confirme :
“Une simple déclaration sur internet suffisait alors, il n’y avait aucun contrôle”.
D’après les investigations policières, l’entrepreneuse a estimé nécessaire de prendre rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour se refaire la poitrine et le fessier. Facture totale de l’opération : 12.000 euros, réglés rubis sur l’ongle aux frais de l’Etat. Autres achats : une voiture pour un montant de 35.000 euros, des vêtements et des articles de grandes marques. Elle a également réglé un chèque de 25.000 euros pour les frais de scolarité de ses quatre enfants, avant de placer 90.000 euros sur les comptes bancaires de sa progéniture. Les autorités ont pu saisir son véhicule flambant neuf, des articles de luxe ainsi que 86.500 euros que la suspecte avait mis de côté. Au total, 123.500 euros sont perdus.
Et ce n’est pas un cas isolé : ces dernières semaines, les dossiers d’escroqueries au chômage partiel se sont multipliés. D’après de premières investigations, ce sont sans doute plusieurs dizaines de millions d’euros qui ont ainsi été obtenus de façon illégale.
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Gilles Tournier
Les cas de ce type sont nombreux. J’en connais un en banlieue toulousaine, j’ai suggéré que les employés portent plainte pour dénoncer les malversations du patron mais ils ont peur de se retrouver au chômage ! Alors ils se taisent…
Collapsus
Ce n’est pas très grave, l’argent coule à flot depuis le confinement, il suffira d’appuyer sur le bouton pour que les coupures apparaissent miraculeusement. Le virus n’atteint pas la planche à billets.
F. JACQUEL
Cette entrepreneuse entreprenante ne doit pas s’appeler Marie-Charlotte Martin (Ami d’un K rare).
Et, semble-t-il, elle n’est qu’un exemple représentatif de ces (con)citoyens très debrouillards qui savent, par ailleurs, bénéficier des cartes vertes “surnuméraires” qui contribuent à drainer quelques dizaines de milliards d’euros des caisses de la SS. Milliards qui, d’une façon ou d’une autre, sont payés par les citoyens honnêtes, soumis et matraqués par le gouvernement…
Prout
“Entrepreneuse” lol… comme “moissonneuse-batteuse” quoi. C’est vraiment ridicule
Bon remarquez cela pourrait etre pire, genre “entrepreneure”…. enfin là ça tient de la psychiatrie !
F. JACQUEL
@Prout
J’ai employé le mot à dessein. Si ça avait concerné le domaine sportif, j’aurais utilisé “entraîneuse”. Dans le domaine de la sécurité, j’aurais évoqué une “maîtresse-chienne”. Inversement, pour un monsieur soignant des bébés, j’aurais utilisé “puériculteur”…
😝😝😝
DUPORT
Lorsqu’on met des guignols au sommet de l’état il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à une gestion calamiteuse des finances et du reste.
Des incompétents ne peuvent produire que de l’incompétence.
Moi
Cela n’empêche pas l’administration de demander un nombre délirant de justificatifs à des chefs d’entreprise qui, eux, n’ont pas fraudé.
F. JACQUEL
@Moi
Entrepreneurs qui devaient s’appeler quelque chose comme “Jean Martin”.
J’en connais aussi dans mon petit village de montagne, qui s’efforcent de sauvegarder leur hôtel-restaurant…