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Culture de mort : Avortement / Culture de mort : Euthanasie

Compte-rendu du débat sur l’euthanasie : parallèle avec l’avortement

Le débat qui s'est déroulé aujourd'hui à l'Assemblée nationale est en ligne. On y trouve quelques perles :

"Jean Leonetti :Cette proposition est en rupture avec une pratique médicale. Vous
pourriez me répondre que c’est une vision archaïque des choses et que
la médecine doit s’adapter. Mais la médecine est faite pour soigner,
guérir, soulager, consoler, accompagner : elle n’est pas faite pour
tuer
.

M. Jacques Desallangre (gauche) : Et l’avortement ? […]

Mme Marie-Odile Bouillé (socialiste) : Je suis frappée de voir combien les arguments avancés aujourd’hui par
certains contre l’aide à mourir ressemblent à s’y méprendre aux
arguments donnés par d’autres, en leur temps, contre la loi sur
l’avortement
(Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR) : la sacralité de la vie, l’interdit du meurtre, la dignité humain […] Pas plus que la loi sur l’avortement, cette proposition de loi ne remet
en cause les fondements républicains de notre démocratie
. Bien au
contraire, elle vise à donner un cadre légal à des pratiques que de
nombreux soignants avouent connaître
et que les tribunaux jugent
parfois avec bienveillance."

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8 commentaires

  1. “la sacralité de la vie, l’interdit du meurtre, la dignité humaine”, ça n’a aucune importance. Ce sont des arguments dérisoires.
    Ce qu’y importe, c’est que “cette proposition de loi ne remet en cause les fondements républicains de notre démocratie”. Ouf!
    Au moins, c’est clair. Heureusement qu’il y a des députés pour oser affirmer la supériorité de nos bons principes républicains sur la vie humaine…

  2. Observations
    “- Mais la médecine (…) n’est pas faite pour tuer
    – M. Jacques Desallangre (gauche) : Et l’avortement ? […]”
    en disant cela, il reconnaît ouvertement que avorter volontairement, c’est tuer, ce qui est contraire à tous ce qu’il nous disait jusqu’ici : le foetus n’est pas un être humain, il n’y a donc pas meurtre.
    “Mme Marie-Odile Bouillé (socialiste) : (…) la sacralité de la vie, l’interdit du meurtre, la dignité humain […]” : tout cela n’a aucune importance pour la gauche et les socialistes : pour eux, la vie n’est pas sacrée. C’est en partie ce qui explique leur alliance et compromission avec le communisme meurtrier et autres extrêmes gauches adeptes du massacre.”
    “Pas plus que la loi sur l’avortement, cette proposition de loi ne remet en cause les fondements républicains de notre démocratie.” : pas plus que les principes nazis, puisque les “fondements républicains” n’existent pas et sont redéfinis chaque année. République, démocratie, pas un mot sur la vie. Elle pourrait remplacer par “avenir de la lutte du prolétariat et du socialisme”, la logique serait la même.
    Soyons honnêtes : un grand coup de batte de base-ball dans la tête de cette dame ne remettra pas en cause les fondements républicains de notre démocratie. Mais pour nous, ce serait une atteinte à la vie, et donc mal.

  3. on retrouve également les mêmes arguments tirés de l’existence de pratiques clandestines notamment.
    Espérons que les leçons du passé seront acquises (sans illusion).

  4. Quand on absolutise l’Etat, on pratique le négationnisme de la loi naturelle et la dignité de la personne disparait.
    Aussi pourrait-on réécrire la phrase de cette députée socialiste, et non pas national-socialiste, quoique le mécanisme du raisonnement niant la loi naturelle soit le même :
    “”Pas plus que la loi sur l’avortement, cette proposition de loi (Rappel : sur l’euthanasie) ne remet en cause les fondements (républicains) nationaux-socialistes du Reich (de notre démocratie). Bien au contraire, elle vise à donner un cadre légal à des pratiques que de nombreux soignants avouent connaître et que les tribunaux jugent parfois avec bienveillance.””
    Les négationnistes sont vraiment partout.

  5. Quand on pense que certains ont reprochés aux malheureuses victimes des Nazis de ne pas s’être revoltées quand on les a fait monter dans les trains de la mort, alors qu’elles n’avaient aucun moyen de savoir ce qui se passaient réellement.
    Par contre, aujourd’hui, qui pourra dire quand il se presentera devant le Seigneur qu’il ignorait l’existence des organisations de trains de la mort (I.V.G , Euthanasie, Pacs, etc),qui aujourd’hui roulent, sans vergogne, sur le monde sous le couvert d’une fausse compassion.
    Je conjure tous les vrais Chretiens de ne jamais sembler donner la moindre approbation pour de soi-disant principes ‘humanitaires” au convois du Malin et de ses sous traitant (les F.M).
    Que Dieu nous vienne en aide à tous car les temps sont accomplis.

  6. la question de Monsieur Delagrange est tout à fait pertinente pour souligner si besoin était l’habile tartufferie du radical Léonetti converti en vertueux UMPC.
    Si l’on est pour la Vie , il faut l’être totalement sinon on est totalitairement pour la mort, fût-ce de façon masquée.

  7. “Madame,
    Vous avez dit hier à l’Assemblée : « Bien au contraire, elle vise à donner un cadre légal à des pratiques que de nombreux soignants avouent connaître et que les tribunaux jugent parfois avec bienveillance.”
    Pourriez-vous m’expliquer cet argument qui me paraît fallacieux. En effet, pourquoi alors ne pas reconnaître tous les comportements hors la loi sous prétexte qu’ils sont pratiqués par un grand nombre de personnes ? La pédophilie ? Le vol à la tire ? Le viol ?
    Par ailleurs, il me semble, contrairement à vous, que l’interdit du meurtre que vous évoquez avec mépris, prime sur « les fondements républicains de notre démocratie » s’ils devaient différer. Néanmoins, cet interdit est un de ces fondements, il ne s’y oppose pas contrairement à ce que vous laissez ensemble.
    Cordialement,”

  8. Merci de prendre note d’un soulagement de poids (si, si !) :
    M. Jacques Desallangre appartient au groupe politique “Gauche démocrate et républicaine”.

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