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Homosexualité : revendication du lobby gay

Comment résister au lobby gay ?

Sur Liberté Politique, Thierry Boutet explique que ce ne sont pas les revendications des gays qu’il faut satisfaire mais le droit des enfants qu’il faut protéger et donc que, même l’adoption simple (défendue par François Bayrou, voire par Nicolas Sarkozy avec le "tiers de confiance") est une menace :

"Les couples gay ne peuvent avoir un droit à l’adoption pour la simple raison qu’il n’existe pas de droit à l’enfant, pas plus chez les homosexuels que chez les hétérosexuels. L’enfant n’est pas un objet de droit, il est sujet de droit. Considérer une personne humaine comme un objet de droit c’est le mettre au rang de l’esclave.

Dans l’adoption, la puissance publique ne donne pas un enfant abandonné à des parents qui ne peuvent pas en avoir biologiquement, mais des parents à un enfant. Le verbe donner prend ici tout son sens. La gratuité participe de l’essence de la filiation. L’enfant ne peut être désiré pour soi, mais pour lui-même. L’expérience clinique de très nombreux psychologues peut en témoigner, il existe des affections étouffantes au point d’être traumatisante pour l’enfant. […]

Or ce qu’un couple homosexuel ne peut pas donner, c’est ce qui est le plus essentiel à la construction de l’enfant : une double généalogie claire et une vraie paternité–maternité. […] Parmi toutes les espèces, l’humanité est celle qui reconnaît son père et sa mère. La paternité et la maternité ne sont pas des rôles interchangeables. Le père et la mère ne sont pas d’abord des éducateurs. Ils sont d’abord des géniteurs. Il est indispensable que dans l’esprit de l’enfant, soit unis dans une même réalité sa généalogie, le désir de ses parents, sa conception, sa naissance et son éducation."

Dans la suite de son analyse, Thierry Boutet décrypte les fameuses études scientifiques présentées par le lobby gay pour défendre sa cause et démontre qu’elles présentent peu de crédibilité. Puis il revient sur l’argument du moment censé défendre "l’homoparentalité" : «mieux vaut qu’un enfant vivent dans un couple homo que dans un orphelinat» :

  • "Non parce qu’il existe beaucoup de couples hétérosexués qui souhaitent adopter et qui ne trouvent pas d’enfants.
  • Non, parce que la question n’est pas de savoir si des homosexuels peuvent être de bons éducateurs mais si cet homme peut être père et cette femme mère de cet enfant.
  • Non, parce qu’un enfant a le droit de pouvoir dire «je suis le fils ou la fille, adoptif ou non, de cet homme qui a désiré [m]a mère et de cette femme qui a désiré [mon père]» ?
  • Un homme ne peut être une mère, et une femme un père. Prétendre cela à un enfant ou symboliser le contraire c’est lui faire violence, en l’instrumentalisant pour satisfaire des fantasmes d’adultes."

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Le mieux c’est de prier et de retourner sur le droit chemin. Car quand on arrive à se poser des questions aussi ineptes que celles à propos du marriages de deux individus du même sexe, alors c’est que l’on est tombé très très bas.

  2. On voit bien que cette répugnante affaire de “l’homoparentalité” concerne en fait bien peu de personnes et on est en droit de s’interroger sur l’importance médiatique tout à fait disproportionnée qui lui est attribuée.
    Il semblerait qu’en réalité ces mots d’ordre permettent d’identifier les opposants, quand ils font preuve d’indépendance d’esprit.
    Tous ceux qui n’ont pas l’échine assez souple sont condamné à végéter dans des postes subalternes; d’où l’hystérie du systéme en 2002, qui a vu son monopole ébranlé par les urnes.

  3. M. Boutet se place sur le terrain de la raison, ses arguments sont forts et clairs, imparables sur le fond; si donc ses partisans sont si peu nombreux chez les responsables politiques, c’est que nous sommes “ailleurs” que dans le champ de l’argumentation et de la logique. Nous rentrons dans un champ conceptuel “autre”, où les mots changent de sens selon l’interlocuteur.
    Le scoring est une technique commerciale, reposant sur l’analyse sociologique et statistique, largement utilisé par les banques pour selectionner leurs clients.
    C’est ainsi que différents mots d’ordre sont lancés (Homosexualité, antisemitisme, “valeurs républicaines”, laicité, discrimination positive, métissage, etc) et que chaque responsable politique se voit observé puis analysé selon sa docilité aux mots d’ordre; sa conduite, ses moeurs, son origine sociale, son âge, ses liens familiaux, sa fortune, etc tout est retenu pour établir son “profil” et décider, si oui ou non il peut progresser dans ses responsabilités. Tous ceux qui ne sont pas avec eux sont contre eux.
    L’unanimité de la plupart des politiciens sur des sujets irrationnels et nuisibles à leur pays n’a pas d’autres explications.
    Il est donc possible d’argumenter, mais ce sera en pure perte; je crois que le combat est ailleurs et se gagnera dans les urnes.

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