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France : Politique en France

Comment payer la politique du « quoi qu’il en coûte » ?

Comment payer la politique du « quoi qu’il en coûte » ?

Alors que le ministre Bruno Le Maire fanfaronnait sur la croissance exceptionnelle, alors qu’il ne s’agit que d’un réajuste après le blocage de l’économie provoqué par le confinement, la Cour des comptes tire le signal d’alarme face à l’état particulièrement préoccupant des finances publiques du pays. Plus de 100 milliards ont été déversés au nom du « quoi qu’il en coûte ».

En 2022, la dette publique devrait s’établir à 113,5 % du PIB – soit une hausse de 560 milliards d’euros par rapport à fin 2019. Quant au déficit structurel – qui ne prend pas en compte la situation conjoncturelle comme la pandémie -, il devrait rester deux fois plus élevé qu’avant la crise… Dans ce contexte, « le nécessaire redressement des finances publiques passera inéluctablement par des efforts sans précédent de maîtrise de nos dépenses », prévient Pierre Moscovici.

la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales ont entraîné une forte progression des dépenses publiques, dont la part dans le produit intérieur brut est passée de 55,4 % en 2019 à 61,8 % en 2020 . Cette augmentation, d’un montant total de 96,4 Md€, a essentiellement résulté de la réalisation de dépenses directement liées à la crise (82,7 Md€) . Cependant les dépenses ordinaires, sans lien avec la pandémie, ont également progressé (13,7 Md€) . La hausse constatée a principalement concerné l’État, dont les dépenses ont augmenté de 11 %, et les administrations de sécurité sociale (+ 5,6 %) . En revanche, les dépenses des collectivités territoriales ont été peu affectées (- 0,9 %).

L’avertissement est lancé : le prochain président ne pourra pas ignorer ce dossier explosif.

La France paie le prix fort de son incapacité à sérieusement réduire la dépense publique depuis de nombreuses années. La Cour appelle à 9 milliards d’euros d’économies supplémentaires chaque année par rapport à la période d’avant-crise (2010-2019). L’institution liste cinq secteurs : le système des retraites, l’assurance-maladie, la politique de l’emploi, celle du logement ainsi que les minima sociaux. Et l’immigration ?

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3 commentaires

  1. Il semble qu’il n’y a que la cour des comptes qui fasse un travail sérieux si on la compare au conseil constitutionnel ou au sénat ou l’AN qui se contentent d’enregistrer les décisions du gouvernement après un peu de discussions pour la forme. Le problème, elle n’a aucun pouvoir en dehors d’alerter sur la situation et comme pas grand monde ne lit ses rapports..

  2. Les Russes font rouler les chars, nous faisons rouler la dette. Cela ne promet rien de bon pour vivre sous l’esclavage en marche, demain.

  3. La dernière question est la plus pertinente. Elle impacte nombre d’autres domaines :
    – fraude sociale
    – fraude à la SS
    – saturation des “espaces de privation de liberté”
    – conquête progressive d’enclaves taches d’huile
    – exacerbation du “sentiment d’insécurité”
    – …

    Mais ce domaine est tabou. Imagine-t-on le déploiement de VBRG dans les enclaves musulmanes pour nettoyer les checkpoints et les points de deal ? Imagine-t-on une vérification de l’existence de centenaires algériens plus nombreux à la CAV que dans les recensements officiels de l’Algérie ? Imagine-t-on une visite des inspecteurs de l’endoctrinement national dans les écoles coraniques de zones où la Police n’a pas le droit d’aller ? Imagine-t-on une épuration des millions de fausses cartes vertes et un nettoyage des données correspondantes dans les fichiers de la SS ?
    Comme aurait dit le Général : “Vaste programme !” sur lequel ne s’engage qu’un seul candidat…

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