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Marche pour la Vie

Combien d’évêques seront présents à la Marche pour la vie ?

Lu sur Famille chrétienne :

L "L’année dernière, Mgr Lebrun, évêque de Saint-Étienne, a défilé lors de la Marche pour la vie avec les fidèles de son diocèse. Une présence discrète, mais qui n’a pas manqué d’attirer l’attention. «Cette année, nous avons proposé aux dix-sept évêques titulaires et aux huit émérites qui font partie de notre comité de soutien de venir manifester avec nous», explique Paul Ginoux Defermont, porte-parole de la Marche pour la vie. Les évêques répondront-ils à cet appel ? Pas impossible. Quand, il y a quelques années, la «défense de la vie» était surtout le fait de militants très investis, elle fait aujourd’hui presque partie du «kit de base» du catholique pratiquant. Notamment depuis que le pape Benoît XVI a demandé que chaque 27 novembre soit organisée dans le monde entier une veillée de prière pour la vie, à la surprise de bien des fidèles. Les diocèses ont répondu en masse  à cette initiative, et au final, ce sont plus de trois cents veillées qui ont été organisées dans l’Hexagone.

Mais de là à ce que les évêques descendent dans les rues de la capitale, il y a un peu plus qu’un pas : «Nous avons été très sensibles à l’appel du pape, explique-t-on pudiquement du côté de la Conférence des évêques de France. Il n’y a pas d’opposition entre les deux démarches. Néanmoins, à propos de la Marche pour la vie, les évêques ont des avis contrastés». En clair : l’Église de France n’a pas de position commune sur la Marche pour la vie car les évêques sont divisés. Il faut dire que l’écart est parfois important entre de jeunes évêques, comme Mgr Aillet, évêque de Bayonne, prompts à faire entendre publiquement la voix de l’Église sur ces sujets, et ceux qui jugent ces prises de position trop politiques. «Pour les rassurer, nous nous sommes engagés à ce qu’il n’y ait pas de slogans agressifs ni de récupérations politiques», précise Paul Ginoux Defermont. Reste à savoir si la consigne sera appliquée et suffira à convaincre certains. Réponse dimanche prochain."

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9 commentaires

  1. Venez Messeigneurs honnorer de vos présences et vos bénédictions cette marche pour la vie que Dieu donne!

  2. Pour a plupart d’entre eux il n’y a rien à attendre de nos évêques.
    Que ce soit concernant l’Islamisation accéléré de notre pays. Mgr Barbarin ne vient-il pas de déclarer : “Moi je fête tous les ans Yom Kippour, je vais à la synagogue et je suis heureux d’envoyer des vœux aux fêtes des musulmans, de participer à la prière des juifs parce que les juifs, ils prient avec les psaumes comme nous, donc on est vraiment très très proches”
    Que ce soit pour le respect de la vie, et cela depuis 1974 avec Mgr Marty soit presque 40 ans de criminel silence .
    Alors prions : Mon Dieu ouvrez leur les yeux ou … fermez leur.

  3. On peut s’interroger sur cette fameuse posture
    de certains eveques qui consiste à ne pas prendre de position publiquement de peur d’etre recupéré politiquement.Seulement on constate que cette crainte se manifeste lorsque ca peut etre le fait de certains partis de droite.Or,quand il s’agit de la gauche : là la crainte est moindre semble t il.
    D’autre part la primauté de la défense des lois de l’evangile devrait prévaloir sur le souci d’etre “recupéré”.

  4. combien d’éveques..
    la question est tellement ubuesque qu’on ne sait pas répondre.

  5. On peut inviter ,conseiller discretement, et très respectueusement, un évêque ,mais il faut aussi prendre garde de ne pas faire trop de pression sur eux.

  6. la question des slogans est une vraie question et j’ajoute une objection (mais je serai là dimanche) maintes fois entendue qui vous donnera peut-être l’occasion d’un post pour la rendre nulle :
    le risque est que les personnes qui voient cette manif à la télé le soir au 20h (soyons optimistes !), se disent “pour les cathos, tout va bien, c’est facile, mais ils ne savent pas ce que nous on vit”. Cette objection étant particulièrement importante pour les personnes ayant subi ou pratiqué un avortement ou même en ayant vécu un dans leur entourage. Ces personnes peuvent être particulièrement sensibles lorsque le sujet est évoqué en public et il faut évidemment tout faire pour éviter une répartition en 2 camps : ceux qui n’ont jamais vécu d’avortement et qui se considèrent comme des “purs” et les autres. Je ne dis pas que c’est le cas évidemment. Je dis que ça peut être perçu comme cela. Notamment à cause de certains slogans.

  7. Il est vrai que c’est regrettable de ne pas voir les évêques à cette marche.
    En revanche, qui parmi les commentateurs qui critiquent ouvertement leurs évêques :
    1) sont allés rencontrer leur évêque pour leur parler de la marche ?
    2) et/ou ont proposé d’organiser un car avec le soutien des AFC ou de leur diocèse ?
    Tout cela n’est pas très compliqué et porte deqs fruits, je peux en témoigner.

  8. @ Edouard.
    Faîtes nous partager votre témoignage cela intéressera sûrement les lecteurs du Salon Beige.
    Merci à M. Janva, si cela est possible, de faire suivre à Edouard ce message au cas il ne se rendrait pas sur ce post déjà ancien.

  9. @marie
    Le douleur dépasse aussi l’avortement, elle peut aussi (sans doute dans ce cas moindre), être le fait d’avoir eu des fausses-couches, d’avoir pris la pilule à l’époque de pleine fécondité, puis de ne pas avoir eu d’enfants après, etc.
    Le message c’est une marche POUR LA VIE.
    Il faut au contraire libérer la parole de ceux qui souffrent pour que leur message aide les jeunes et qu’ils ne fassent pas la même chose (dans les années 80-90, quasiment personne ne parlait de cela). il faut avoir quelqu’un qui vous dise, réfléchissez bien, vous le regretterez toute votre vie. Il ne s’agit pas de dire c’est mal sans explication mais par la raison faire comprendre que si l’Église dans sa grande sagesse a toujours mis l’accent sur le respect de la vie, c’est que c’était bien pour l’Homme. Par contre il faut accompagner les plus faibles dans cette démarche et pas les laisser face à l’adversité, angoisse d’une grossesse pour le travail, etc.
    Si personne ne vous dit rien ou tellement bas que ce n’est pas vraiment très incitatif et qu’ au contraire, on vous dit sans arrêt, c’est mieux comme cela, il faut avorter, rien ne changera.
    Et d’ailleurs la chanson “déconcertante” de la marche explique bien les choses.

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