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France : Société

Clémenceau : leçons à tirer

Le site knowckers nous offre une analyse intéressante du fiasco Clémenceau et notamment qu’"à force de donner raison aux protestataires de tous les pays et de toutes les causes, les autorités françaises sont en train de devenir une cible facile". Les autorités françaises se sont montrées incapables de gérer ce dossier en profondeur.

Solution_clemenceau1 En conclusion, l’analyse estime que "le modèle de formation dispensé à l’ENA n’est plus compatible avec le cadre conflictuel du monde actuel. Il enfonce les pouvoirs publics dans une démarche quasi suicidaire de l’amende honorable. (…) Le courage légendaire des militants de Greenpeace a ses limites… Il est plus facile de faire réagir les médias occidentaux que de s’affronter à la police politique de la Chine communiste. Greenpeace n’a jamais tenté la moindre manifestation d’envergure pour dénoncer la pollution radioactive générée par les cimetières de navires de guerre de l’ex URSS. Cette timidité militante ramène la légitimité des prises de parole de cette ONG à une image plus humaine au mauvais sens du terme."

Michel Janva

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7 commentaires

  1. On me communique cette analyse de Francis VALLAT, Président de l’Institut Français de la Mer (IFM)
    “L’Institut Français de la Mer , totalement indépendant et qui se veut le parti de la mer hors de tout a-priori politique comme en témoignent ses instances où toutes les opinions et sensibilités sont représentées, estime de son devoir de prendre le risque de rétablir certaines vérités ,et de poser quelques questions.
    – Pourquoi les médias grand-public n’ont ils pas repris, ou au moins pris la peine de vérifier les raisons de l’évaluation des experts anglais tels Ted Higson (dans le Lloyd’s List) ou américains comme GHS (dans « Le Marin ») dénonçant l’ironie de l’affaire et déclarant ” Le travail qui a été réalisé pour nettoyer le navire avant son arrivée , la programmation des travaux sur le site de démolition sont l’exemple de ce qui devrait toujours être fait. Les critiques ont pris ce bateau pour cible, alors qu’il est l’exemple de ce qu’il faut faire” ?
    – Pourquoi nombre d’images des chantiers indiens, passées dans la presse et à la télévision, datent elles du début des années 1990 sans que cela soit précisé , et surtout sans qu’il soit mentionné l’évolution technique et sociale de certains ?
    – Pourquoi parle-t-on de victoire « des associations écologiques » en soulignant les positions extrémistes et caricaturales ( pour ne pas dire plus ) de “Greenpeace” , tout en oubliant pour une fois celles d’autres telle l’association “Robin des Bois” , pourtant peu suspecte de complaisance vis à vis des institutions , mais qui au terme d’un travail d’investigation honnête « a défendu le choix du ministère français de la Défense sur le désamiantage partiel du bâtiment en France, avant de confier son démantèlement à l’Inde » (AFP) ?..
    – Pourquoi les professionnels consciencieux ne se sont ils pas interrogé sur les motivations de Greenpeace qui ne s’est pas exprimé sur l’arrivée en décembre , précisément à Alang et pour démolition , d’un navire britannique “Le Sir Geraint” , vétéran de la guerre des Malouines ( magazine Fairplay Weekly) ?
    – Pourquoi parle-ton d’atteinte à l’environnement et de non-protection de la santé des ouvriers en Inde alors que JAMAIS jusqu’à cette opération autant de précautions n’avaient été prises par aucun Etat, par aucun armateur ? Enlèvement de tout l’amiante friable et atteignable sans mettre en danger la structure du navire ; ingénieurs indiens formés spécialement en France depuis des mois ; suivi sur place par nombre d’experts et ingénieurs français ; plan industriel spécialement adapté soumis à l’avance ; transferts très importants de matériels de protection semblables à ceux utilisés en France ; suivi médical sur place pendant et après les travaux du personnel indien concerné ; choix d’un chantier certifié qui précisément pour cette raison n’est pas le moins cher de la zone ; accord spécial sur place avec une société spécialisée dans la défense de l’environnement ; application locale des critères du droit français en vigueur pour la protection des personnels,…
    – Pourquoi , alors que ce qui était prévu ( une “première”en Asie !) était donc un véritable transfert de technologie et de savoir-faire, n’avoir pas souligné qu’il s’agissait précisément du type de mesures, prévues par les organisations internationales (UE, Bâle, OMI, OIT) qui travaillent à ce dossier du recyclage des navires en fin de vie , faisant de la France un pays pionnier en la matière ? Sachant qu’il n’existe plus, et depuis longtemps, ni en Europe ni en Asie, d’installations de démolition de navires suffisantes, raison pour laquelle des dizaines de coques ex-militaires rouillent dans les ports d’Europe ou des Etats-Unis
    – Pourquoi ne pas avoir mentionné , au contraire , que précisément cette coopération entre d’une part pays du Sud où sont les sites de démolitions et les personnes qui en vivent, et d’autre part pays industriels transférant leurs compétences particulières , pouvait et devait être l’exemple de ce qu’il faut faire ?
    – Pourquoi avoir mis en exergue les manifestations de certains – et seulement certains – verts en Inde, et ne pas avoir analysé ,autrement que de façon lapidaire, les raisons des contre-manifestants ? Ne pouvions pas , nous pays développés et riches , être moins arrogants au regard de l’impact que représente la perte de marchés importants et bienvenus – lorsque contrôlés sanitairement et écologiquement comme cela allait être le cas – pour l’industrie locale de démolition ? (20 000 travailleurs indiens dans les sites d’Alang , plus de 1 000 000 en Asie ) . Ne pouvions nous pas , sur ce plan aussi, éviter de provoquer des pays en voie de développement qui nous considèrent non sans raison comme des enfants gâtés ?
    – Pourquoi enfin ne cesse-t-on de présenter la décision suspensive du Conseil d’Etat (prise en fait «sous bénéfice d’inventaire») comme une décision de fond alors que la haute instance elle-même refuse de se prononcer ? Comme s’il fallait absolument que la condamnation, sur ce plan strictement juridique, soit acquise d’avance et ait déjà l’autorité de la chose jugée ? Et pourquoi dans le même esprit l’honnêteté des responsables techniques des administrations concernées serait elle a-priori suspecte alors qu’ils sont plutôt connus pour leur rigueur ?”

  2. si les Français n’ont pas compris avec ce texte(qu’il faut absoluement diffuser sur toute la toile),qu’il faut un changement radical en 2007,même si cela doit dèboucher sur une guèrilla urbaine,qui de toute façon aura lieu tôt ou tard !

  3. que Greenpeace n’est jamais ètè contre l’urss et la chine est tout à fait normal,ètant donner que greenpeace à ètait crèer par le KGB.

  4. “greenpeace à ètait crèer par le KGB”
    Vous avez des sources ou des arguments pour étayer cette affirmation ?

  5. Non je n’ai plus les sources sur ce fait,mais dans les millieus ecolo,c’est connus,pour ma part je l’ai toujours enendus dire et l’ai lu dans un livre consacrer à l’assos,il y a peut-être une vingtaines d’annèes.il faut se rappeler que l’ont ètait en pleine guerre froide et que tous les moyens sont bons….comme maintenant pour l’islam.

  6. En réalité, le désamiantage du Clémenceau a été très bien traité par le ministère, mais le problème n’est pas là; le problème est que le ministère a capitulé (une fois de plus!) devant la chienlit écolo-bolchévik, le raccolage chiraquien et le pouvoir de l’argent-Roi.
    La défense de notre pays est en train de passer sournoisement complètement au mains de l’OTAN, des plans de réduction d’effectifs (alors qu’on est au niveau le plus bas jamais atteint, ne permettant même plus d’intervenir avec plus de 5000h quelque part!) sont en cours d’étude, des pans entier de spécialité de combat sont abandonnés car trop chers et dans l’espoir d’être pris en compte finalement par l’OTAN ou les US, etc.
    Lutter pour un désamiantage n’apporte plus aucune motivation pour ceux qui ne font plus que de l’image, et surtout pas de la défense (nationale?)…
    Bref, les mésaventures du Clem sont à l’image de l’armée d’aujourd’hui: lâchée par les politiques, déstructurée, inapte au combat, etc. Les lendemains seront durs.

  7. “Clémenceau : leçons à tirer”, un jeu de mot facile: on ne tire pas sur les épaves!

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