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Pays : Chine

Chine : des organes prélevés sur des prisonniers exécutés

Chine : des organes prélevés sur des prisonniers exécutés

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C’est une histoire connue, mais dont le volume n’a jamais été évalué : en Chine, des prisonniers sont exécutés, et leurs organes prélevés pour des transplantations..  Tout ceci est absolument condamné par les principes éthiques de la recherche. Mais ces transplantations donnent lieu à publication d’articles scientifiques… Nous avons déjà cité un cas (564 transplants) mais cette fois-ci ce sont plus de 85 000 transplants qui seraient concernés.

Le 5 février 2019, un article du BMJ Open accuse la communauté scientifique de n’avoir pas été capable de réguler ces pratiques ! L’article intitulé “Compliance with ethical standards in the reporting of donor sources and ethics review in peer-reviewed publications involving organ transplantation in China: a scoping review” a inclu 445 articles pour cette ‘scoping review’. Ces articles proviennent de Chine et le résultat principal est :

445 included studies reported on outcomes of 85 477 transplants. 412 (92.5%) failed to report whether or not organs were sourced from executed prisoners; and 439 (99%) failed to report that organ sources gave consent for transplantation. In contrast, 324 (73%) reported approval from an IRB. Of the papers claiming that no prisoners’ organs were involved in the transplants, 19 of them involved 2688 transplants that took place prior to 2010, when there was no volunteer donor programme in China.

Dans ce travail, il est difficile d’avoir des preuves.. mais un faisceau d’argument permet de proposer ce type d’hypothèse. The Gardian du 5 février 2019 a relayé cet article du BMJ Open en demandant la rétractation de ces articles : Call for retraction of 400 scientific papers amid fears organs came from Chinese prisoners.

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2 commentaires

  1. C’est cela le beau communisme que soutiens notre parti communiste et ses partisans…

  2. Les “principes éthiques de la recherche n’existent plus” puisqu’on utilise les embryons humains ” surnuméraires” fabriqués je ne sais comment pour la recherche médicale. Et que dire des falsifications de résultats cachées dans l’industrie pharmaceutique. Sans référence absolue, toute éthique devient relative et c’est l’utilitarisme qui procure les références. Vive Dieu! Tout autre discours est hypocrite, inutile de se voiler la face.

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