"contraignant les médecins et les sages-femmes à proposer le dépistage à toutes les femmes enceintes".
Jusqu'ici, "le dépistage n'a pas été organisé mais encadré", explique le CCMF, qui rappelle que "les mots utilisés dans l'arrêté doivent laisser la place dans notre société aux personnes porteuses de ce handicap".
Il s'agit d'un eugénisme : mort aux handicapés.
POMPIGAN
ABSOLUMENT c’est de l’eugénisme…une race à la carte sans handicap, on ne prend que les plus forts, c’est presque spartiate! Pourtant Jésus nous a prévenus : “les pauvres, vous les aurez toujours”Jn XII,8
Berg
rien que le mot de DEPISTAGE est atroce.
LBDD
Comme le dit le père Nisand, 4% des enfants trisomiques passent à travers les mailles du filet, ach! Il est temps de réachir!
ewart
“Encadré mais pas organisé “? Que signifie cette subtilité ? On pourrait croire à lire cette phrase que l’on se borne encadrer l’éventuelle demande des parents. C’est faux.
Dans les faits, aujourd’hui, le dépistage est SYSTEMATIQUEMENT proposé depuis déjà 4 ans sous la forme du dosage des marqueurs sériques, couteux et entièrement pris en charge, qui n’a pas d’autre but que d’évaluer en début de grossesse la probabilité -au sens mathématique- de trisomie.
Il est assorti d’une alternative : la signature d’un formulaire par les parents,reconnaissant qu’ils ont volontairement renoncé à ce test en toute connaissance de cause. C’est en gros, une “décharge”. (Naturellement les parents qui y renoncent sont très peu nombreux.)
FR
A lire: la trisomie est une tragédie grecque de J M Le Méné: c’est un livre fort et bouleversant.
http://www.fondationlejeune.org/index.php?option=com_content&task=view&id=168
jeffmoveone
Ce n’est ni plus ni moins de l’eugenisme!
Fred
Hitler en rêvait, la république laïcarde le fait. L’humanité va droit dans le mur. Mais chut, il ne faut pas le dire !
clem
Tout à fait d’accord avec Ewart. Le dépistage est déjà systématique avec les marqueurs sériques. Et le refuser est un acte risqué !
Je me suis faite avoir à la première grossesse, croyant qu’il s’agissait d’une prise de sang parmi d’autres. Forcément ils ne prononcent même plus le mot trisomie… A la seconde grossesse, j’ai donc précisé que je ne voulais pas savoir si j’encourais le risque d’avoir un enfant trisomique. Je me suis tout simplement faite engueuler et quasiement mise à la porte.
C’est effrayant de constater à quel point notre société ne veut pas des trisomiques. J’ai essayé de dire au médecin mon incompréhension sur cet acharnement envers le dépistage de cette maladie en particulier. Et j’ai eu une réponse immédiate, cinglante et méprisante : “Mais voyons Madame, on ne parle pas d’une maladie, on parle d’une débilité !”
On a passé un stade, avant ils n’étaient considérés comme des gens, maintenant ils ne sont même pas considérés comme des malades…