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Culture de mort : Euthanasie

Chantal Sébire, incurable ?

La pauvre est décédée, mais voilà ce que l’on pouvait lire hier dans Le Monde :

"Ces spécialistes ne cachent pas leur très vif étonnement au vu de l’absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade. Ils indiquent que la maladie dont souffrait Mme Sébire (un esthesioneuroblastome ou neuroblastome olfactif) ne peut être qualifiée d’incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce. Les taux de survie sont de l’ordre de 70 % cinq ans après une intervention, quand les troubles sont pris en charge assez tôt, affirment ces experts."

Alors que s’est-il passé ?

"Mme Sébire avait indiqué que le diagnostic de sa maladie avait été posé en 2002 par un chirurgien ORL de Lyon. "Il m’a expliqué l’intervention prévue, mais n’a pas réuni l’équipe adéquate, étant donné la complexité de ma maladie", a t-elle affirmé. Mme Sébire a ensuite consulté plusieurs spécialistes, à Paris dans trois hôpitaux, à Grenoble, Besançon puis Dijon. "Je n’ai pas accepté les interventions qu’on me proposait car le risque vital était engagé", a t-elle poursuivi."

Ce qui n’empêche pas le même journaliste de déclarer dans le même article :

"Le cas de Chantal Sébire […] a relancé le débat sur l’euthanasie en illustrant les limites de la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Celle-ci ne permet pas de répondre aux personnes en situation d’incurabilité".

Réflexion de Chafouin :

"Alors, schyzophrénie? Panurgisme, plutôt. Cette phrase signifie, en fait : la loi Leonetti de permet pas de solution à ceux qui refusent de profiter des mesures qu’elle propose…"

Michel Janva

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3 commentaires

  1. il faut se recueillir bien sur devant la tragédie et la mort de cette personne
    mais au-delà il faut aussi se demander pourquoi les médias, les politiques etc.. s’en préoccupent tellement, eux qui ne sont probablement pas mus par une si grande compassion
    le domaine privé (même si ça ne devrait pas être le cas) ne serait-il pas le dernier champ d’application qui leur reste, puisqu’ils n’ont plus aucune incidence sur le domaine publique et économique?
    d’où leur comportement

  2. Soudain, le téléphone sonne à l’accueil “allo ? oui bonjour…oui nous pratiquons l’euthanasie dans notre clinique, oui…il nous reste une place pour mercredi prochain madame…comme vous voulez, carte bleu, chéque ou espèce madame, n’oubliez pas votre carte vitale…oui madame, votre corps sera incinéré directement après établissement de l’acte de décès, sans frais supplémentaire pour vos proches, tout est pris en charge par les pompes funébres de la clinique… bien madame, alors, à mercredi…c’est ca madame,… adieu madame !”
    Pour lire l’article entier, c’est ici : http://latanieredurenardbleu.hautetfort.com/

  3. Chantal Sébire n’a pas été cohérente: elle a refusé des traitements sous prétexte qu’elle risquait d’y perdre la vie… pour au final demander qu’on la lui ôte de façon violente!
    Allez comprendre…
    Aucun merdia n’a relevé le paradoxe? Les journalistes ne sont plus ce qu’ils étaient…

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