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L'Eglise : L'Eglise en France

Ceux qui croyaient que l’Eglise était séparée de l’Etat en sont pour leurs frais

Ceux qui croyaient que l’Eglise était séparée de l’Etat en sont pour leurs frais

De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

Le premier ministre Jean Castex peut mâlement déclarer que la liberté de culte est “une liberté fondamentale avec laquelle la République ne transige pas” et “en même temps” interdire la célébration publique de la messe et limiter, par décret, le nombre de personnes pouvant assister à des mariages ou à des enterrements.

Ceux qui croyaient que l’Eglise était séparée de l’Etat en sont pour leurs frais. C’est aujourd’hui l’Etat qui décide combien de personnes peuvent assister aux cérémonies religieuses.

Face à ces décisions, dignes de la Terreur révolutionnaire, sans doute n’est-il pas inutile de rappeler que “Jésus-Christ n’est pas facultatif” et qu’au-delà de son aspect communautaire la messe est aussi, et surtout, le culte que les fidèles rendent à Dieu. Mais que peut comprendre à cela un esprit laïc?

Devant le silence quasi général des autorités épiscopales de nombreuses initiatives de laïc essayent de rappeler aux autorité politiques que la liberté de culte n’est pas moins importante que celle de promener son animal de compagnie.

Liberté de culte : les catholiques de France manifestent [Liste à jour de la quarantaine de manifestations prévues ce week-end]

Nous apportons notre soutien à toutes ces initiatives motivées par le souci de la gloire de Dieu et du salut des âmes.

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2 commentaires

  1. Je suis bien entendu choqué par la situation actuelle mais encore faut-il poser correctement la question qui n’est pas de savoir si l’Eglise est réellement séparée de l’Etat. La question directe est celle de l’ordre public auquel le libre exercice des cultes est soumis par l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905.
    Non, ce qui est choquant, c’est davantage les évêques qui apparaissent encore plus concordataires qu’avant 1905 à accepter que la messe passe après la bouffe, le boulot et le métro…
    Rappelons les accords Cerretti-Poincaré-Briand ont été validés par le Vatican en janvier 1924, avant que le Cartel des gauches ne chasse le Bloc-national en mai 1924. Ce traité n’a jamais été publié mais régit encore les relations entre l’Eglise de France et l’Etat, notamment avec le statut dérogatoire d’association diocésaine.
    D’où pour rejoindre M. Maugendre que le catholicisme est la seule religion régie par un traité d’Etat à Etat avec valeur juridique supérieure à la loi de 1905. On dira que les évêques se comportent en fonctionnaires soumis au pouvoir hiérarchique administratif mais sans être appointé par l’administration.
    Cela s’appelle la soumission, dans la plus pure tradition gallicane.
    Bons toutous qui se laissent maltraiter, sans même avoir droit à la gamelle de croquettes !

  2. Prière d’ouverture de Dimanche dernier (32 TO Missel 2002) :
    “Dieu qui es bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans aucune entrave, ni d’esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta volonté”.
    Amen, amen…

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