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France : Société

C’est la rentrée, la peur au ventre

Olivia Millioz, porte-parole de l'association SOS Éducation, est interrogée par le Figaro sur la violence à l'école :

"La violence est de plus en plus présente dans les établissements, entre
élèves, entre professeurs et élèves mais aussi avec les parents. Depuis
une dizaine d'années, le respect s'est dilué. Les enseignants n'ont
plus le soutien de leur hiérarchie. Leur parole est constamment mise en
doute. Dans certains établissements, les professeurs vont travailler la
peur au ventre
. Ce n'est pas forcément une question de localisation, de
banlieue. Si un chef d'établissement impulse le respect du prof, en
général, les choses se passent bien. Mais aujourd'hui, il arrive que des
chefs d'établissement demandent de ne pas tenir de conseil de
discipline car le «quota» est déjà rempli. Des professeurs s'entendent
dire qu'il y a trop d'exclusions et qu'ils doivent faire avec les
perturbateurs.

Pour les professeurs, qu'est-ce qui est le plus dur?

La
difficulté de se retrouver face à un élève qui sait que le prof ne peut
rien contre lui. Aujourd'hui, les élèves pensent avoir tous les droits
car ils savent que le prof est désarmé.
Dans un certain nombre
d'établissements, un rapport de force s'est installé entre profs et
élèves. Cela se manifeste en se levant pendant le cours, en tutoyant le
prof, en l'interpellant. Le pire est la violence verbale au quotidien,
les insultes, les menaces. Elles sont bien entendu plus fréquentes que
les agressions physiques. Il ne faut pas non plus oublier qu'un élève
sur dix est harcelé à l'école par ses pairs."

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4 commentaires

  1. ce qui est incompréhensible, c’est que les profs soient de gôche
    qu’est-ce qu’il faut pour leur ouvrir les yeux?

  2. Les profs sont en train de vivre ce que les militaires puis les flics ont vécu avant eux : quelque part, on va dire que c’est de la justice (quand on compare le nombre de gauchistes dans les corps respectifs).
    Mais bon, si même les bastions tombent, on peut dire que la fin arrive.
    Ce n’est pas trop tôt…

  3. A force de féminiser ces métiers… Un peu normal aussi, non ? Quand on sait que les musulmans ne voient la femme de la même façon qu’un homme.. Mais quand ils comprendront, il sera trop tard…

  4. Ce n’est hélas pas spécifique à la France que d’avoir des élèves ou étudiants qui se comportent comme s’ils pensent qu’une salle de cours est un hall de agre (http://www.youtube.com/watch?v=ukiPO4LJqgg)

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