Partager cet article

C'est arrivé un...

C’est arrivé un 7 février…

C’est arrivé un 7 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 7 février: saints du jour français ou en France.
    • St Jacut, abbé en Bretagne au VIe siècle

En Bretagne, au VIe siècle, saint Jacut, abbé. Tenu pour le frère des saints Guénolé et Guéthenoc, il construisit un monastère au bord de la mer, qui prit ensuite son nom.

  • Bse Rosalie (Jeanne-Marie) Rendu, Fille de la Charité, Sœur de Saint-Vincent-de-Paul.

Rosalie (nom de baptême Jeanne-Marie), fille d’Antoine Rendu et Marie-Anne Laracine, naît le 9 septembre 1786 à Confort, au canton de Gex, dans le Jura. Elle est l’aînée de quatre filles.

Jeanne-Marie Rendu a trois ans lorsqu’éclate en France la Révolution. Dès 1790, l’adhésion par serment à la Constitution civile du clergé est imposée. De nombreux prêtres, fidèles à l’Église, refusent ce serment. Ils sont chassés de leurs paroisses, certains sont mis à mort, d’autres doivent se cacher pour se soustraire aux poursuites. La maison de la famille Rendu devient un refuge pour ces prêtres réfractaires. L’évêque d’Annecy y trouve asile sous le nom de Pierre.

C’est dans cette atmosphère de foi solide, sans cesse exposée au danger de dénonciation, que Jeanne-Marie est éduquée. Elle fera sa première communion une nuit, dans la cave de sa maison, à la lueur d’une bougie. Ce climat exceptionnel forge son caractère.

La mort du père, le 12 mai 1796, et celle de la dernière petite sœur âgée de quatre mois, le 19 juillet de la même année, bouleversent toute la famille. Jeanne-Marie, consciente de sa responsabilité d’aînée, aide sa mère, spécialement dans la garde de ses petites sœurs.

Au lendemain de la Terreur, les esprits s’apaisent et, petit à petit, la vie reprend son cours normal. Sa mère consent à ce que Jeanne-Marie, malgré son jeune âge, fasse un stage dans l’hôpital où les Filles de la Charité assurent les soins aux malades. L’appel de Dieu, qu’elle pressentait depuis plusieurs années, se précise : elle sera Fille de la Charité.

Le 25 mai 1802, Jeanne Marie arrive à la maison mère des Filles de la Charité, rue du Vieux Colombier à Paris. Elle va avoir 16 ans ! La réouverture du Séminaire (noviciat supprimé par les Révolutionnaires) a eu lieu en décembre 1800.

En 1802 Jeanne-Marie est envoyée à la maison des Filles de la Charité du quartier Mouffetard pour être au service des pauvres. Elle y restera cinquante-quatre ans !

Les dates importantes de sa vie :

– 1803 : reçoit l’habit et est placée dans la maison Saint-Martin ;

– 1807 : prononce ses vœux pour la première fois ;

– 1815 : devient supérieure (Sœur Servante) de la maison Saint-Martin ;

– 1833 : encadrement des premiers membres de la société de Saint Vincent de Paul ;

– 1840 : travaille avec les Dames de la Charité nouvellement nommées ; entreprend les travaux d’expansion de la maison ;

– 1848 : la maison est devenue un refuge et un hôpital de campagne ;

– 1852 : décorée de la croix de la Légion d’honneur par Napoléon III ;

– 1853 : sa vue commence à baisser.

Elle meurt le 7 février 1856, après une courte maladie.

Des journaux de toute tendance se font l’écho des sentiments du peuple. Le Constitutionnel, journal de la gauche anticléricale, n’hésite pas à annoncer la mort de cette Fille de la Charité : « Les malheureux du 12ème arrondissement viennent de faire une perte bien regrettable : la sœur Rosalie, Supérieure de la communauté de la rue de l’Épée de Bois, est décédée hier à la suite d’une longue maladie. Depuis de longues années, cette respectable religieuse était la providence des classes nécessiteuses et nombreuses dans ce quartier ».

Des visiteurs affluent nombreux au cimetière Montparnasse. Ils viennent se recueillir sur la tombe de celle qui fut leur Providence. Mais comme il est difficile de trouver l’enclos réservé aux Filles de la Charité ! Le corps est alors transporté dans un lieu beaucoup plus accessible, plus près de l’entrée du cimetière. Sur la tombe toute simple, surmontée d’une grande croix, sont gravés ces mots : « À la bonne mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les riches et les pauvres ». Des mains anonymes ont fleuri et continuent de fleurir cette sépulture : hommage discret mais durable rendu à cette humble Fille de Saint Vincent de Paul.

Rosalie (Jeanne-Marie) Rendu a été béatifiée le 9 novembre 2003, par Saint Jean Paul II.

  • BBx Jacques Salès et Guillaume Saultemouche s.j., martyrs, († 7 février 1593)

Martyrologe Romain : À Aubenas dans le Vivarais, en 1593, les bienheureux martyrs Jacques Salès, prêtre, et Guillaume Saultemouche, tous les deux religieux de la Compagnie de Jésus. Par leur prédication ils affermissaient le peuple dans la foi catholique, mais après la prise de la ville par les dissidents en armes, ils furent tués un dimanche devant la foule pour la même foi.

Jacques Salès et le Frère Guillaume Saultemouche furent martyrisés le 7 février 1593, à Aubenas, dans le Vivarais, où ils prêchaient une mission. Le Père Salès avait eu de tout temps une grande dévotion à la Sainte Eucharistie et le frère Saultemouche, lui aussi, visitait fréquemment le Saint Sacrement. Voyant tout le bien qui se faisait à Aubenas grâce aux deux religieux, les forces protestantes prirent la ville et emprisonnèrent les deux Jésuites.

Une discussion sur la Sainte Eucharistie fut organisée avec le Père Salès ; elle tourna à son avantage : on relâcha les prisonniers qui furent mis à mort par la foule : Jacques Salès, à coups d’arquebuse – Guillaume à coups de poignard. C’était le 7 février 1593. Ils furent béatifiés par Pie XI le 6 juin 1926 ornés du titre de ‘Martyrs de l’Eucharistie’.

  • Sainte Marie de la Miséricorde Vierge et fondatrice des « Auxiliatrices des âmes du Purgatoire » (1825-1871)

Marie de la Miséricorde (dans le siècle Eugénie Smet), née à Lille (Nord) le 25 mars 1825, se consacra, après ses études, au catéchisme de sa paroisse.

Soutenu par saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, elle fonda à Paris, le 27 décembre 1856, la Congrégation des

« Auxiliatrices des âmes du Purgatoire », congrégation vouée à la prière pour le soulagement des âmes souffrantes.

Les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire font également le catéchisme aux enfants et partent en missions.

  • le 7 février 590 : mort du pape Pélage II
  • le 7 février 1517 : décision de construire un port au Havre.

François Ier donne commission à l’amiral Guillaume Gouffier de Bonnivet pour construire un port au lieu-dit “de Grâce” (Le Havre). L’amiral charge du Chillou de l’exécution de ce projet. Le Roi signe la charte de fondation de la ville le 8 octobre suivant.

  • le 7 février 1550 : élection du pape Jules III.

À la suite de la mort du pape Paul III le 10 novembre 1549, les cardinaux, divisés en trois clans se réunissent. Il faut 10 semaines au conclave pour en arriver à une entente et élire Giovan Maria de Ciocchi del Monte qui devient pape sous le nom de Jules III.

Son pontificat voit la fin du Concile de Trente, où ont été rédigés les décrets dogmatiques sur le péché originel et la justification et qui confirme les sept sacrements, le culte des saints et des reliques ainsi que le dogme de la transsubstantiation. Sur le plan disciplinaire, il crée les séminaires diocésains, destinés à former les prêtres. Trente est l’un des conciles les plus importants de l’histoire du catholicisme qui organise clairement la Contre-réforme, riposte catholique aux hérésies protestantes.

  • le 7 février 1623 : Traité de Paris entre la France, la Savoie et Venise contre l’Espagne.
  • le 7 février 1653 : en France, Nicolas Fouquet est nommé surintendant des finances.

Le 7 février 1653, Nicolas Fouquet est nommé surintendant des finances, suite à la mort du duc de La Vieuville. Il obtient le poste grâce à sa conduite exemplaire durant la Fronde mais aussi à l’influence de son frère. Durant ses fonctions, il doit améliorer la situation catastrophique des finances royales qui sont durement éprouvées par la guerre et les dépenses personnelles de Louis XIV. Le bilan de ses actions est mitigé puisqu’il parviendra à s’enrichir considérablement tandis que la couronne n’échappera pas à la ruine.

  • le 7 février 1752 : l’Encyclopédie interdite en France.

Mgr de Beaumont fait interdire, par un arrêt du Conseil du roi Louis XV, l’impression et la diffusion et la détention des deux premiers volumes de “L’Encyclopédie” ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. L’œuvre collective dirigée par Diderot et d’Alembert est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifient “d’athée et matérialiste”. En effet, c’est son contenu politique et philosophique, et non les aspects techniques et scientifiques, qui sont condamnés. Les thèses développées sont jugées par le Conseil du Roi, “contaminées par l’esprit voltairien”.L’abbé de Prades, un des contributeurs, devra se réfugier en Prusse.

  • le 7 février 1793 : la Prusse et l’Autriche s’allient contre la France.
  • le 7 février 1801 : mise en place de tribunaux d’exception.

Le gouvernement fait adopter, grâce à l’émotion suscitée par l’attentat contre Bonaparte, une loi instituant des tribunaux spéciaux, sans jury, ni appel, ni cassation, pour réprimer les rébellions, les assassinats et certaines formes de brigandage.

  • le 7 février 1814 : négociations entre Napoléon et les alliés.

Les alliés réunis en congrès à Châtillon-sur-Seine, depuis trois jours, invitent Napoléon à négocier. Il envoie Caulaincourt. Les propositions des alliés sont simples : retour pour la France aux frontières de 1792. Mais Napoléon refuse dans la nuit du 7 au 8.

  • le 7 février 1878 : décès du bienheureux Pie IX, à 85 ans.

Giovanni Maria Mastai Ferretti devient pape Pie IX en 1846. En 1854, il proclame le dogme de l’Immaculée Conception et définit en 1870 le dogme de l’Infaillibilité pontificale.

  • le 7 février 1922 : Marie Curie, deux fois Nobel, est la première femme élue à l’Académie de Médecine.
  • le 7 février 1985 : jugement des assassins du père Jerzy Popieluszko.

Après six semaines de procès, le tribunal rend son verdict dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat du père Jerzy Popieluszko, prêtre sympathisant de “Solidarité”, en octobre 1984. Un capitaine et un colonel sont condamnés à 25 ans de prison, et deux lieutenants à 15 et 14 ans.

  • le 7 février 1992 : le traité de Maastricht crée l’UE, qui remplace la CEE, et prévoit l’union économique et monétaire.

Partager cet article

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services