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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 2 février…

C’est arrivé un 2 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 2 février : fête de la Chandeleur ou Présentation du Christ au Temple, quarante jours après sa naissance.
  • le 2 février  1439 : nomination de Jacques Cœur Grand Argentier de France.

Le négociant et homme d’affaires Jacques Cœur commence à gagner la confiance du Dauphin à Bourges, puis du Roi Charles VII, en finançant sa reconquête du territoire national contre les Anglais. Doué pour les affaires, il est investi par Charles VII de la charge de grand argentier du royaume de France. Il réorganise complètement les finances du pays, complètement ravagée par la guerre civile. Cela permet de financer l’effort de guerre du Roi pour bouter les Anglais hors de France.

  • le 2 février  1640 : décès de Jeanne de Lestonnac, religieuse française, nièce de Montaigne, fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame, sainte catholique.

Elle est la nièce de l’écrivain français Montaigne, qui parle d’elle en ces termes :

“Très pieuse, d’humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d’œuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais.”

Sainte Jeanne de Lestonnac, une femme du 17ème siècle a vécu  plusieurs vocations : épouse, mère, éducatrice, veuve, contemplative, fondatrice d’une congrégation  de religieuses apostoliques de spiritualité ignacienne : la Compagnie de Marie Notre-Dame.

Elles sont aujourd’hui 2000 religieuses dans le monde, dont 180 en France, réparties sur deux Provinces : France-Belgique et France-Est. Leur mission est l’éducation des enfants dans les établissements scolaires, les paroisses, les mouvements chrétiens, les organismes de solidarité, les villes, les banlieues et le monde rural.

Implantions des communautés de la Compagnie de Marie Notre-Dame

  • le 2 février 1649 : naissance du futur pape Benoit XIII.
  • le 2 février 1660 : mort de Gaston de France, Duc d’Orléans.

Voir la chronique du 30 janvier.

  • le 2 février 1688 : décès d’Abraham Duquesne, officier français de la Royale.

Abraham Duquesne, baron d’Indret, puis marquis du Quesne, nait à Dieppe entre 1604 et 1610 et meurt le 2 février 1688 à Paris. C’est l’un des grands officiers de la marine de guerre française du XVIIe siècle. Il fait ses premières armes de marin sous les ordres de son père capitaine de vaisseau, sert Louis XIII pendant la guerre de Trente Ans et se distingue en plusieurs reprises, notamment aux combats de Tarragone et du cap de Gata.

Très estimé de Richelieu, de Mazarin puis de Colbert, il est l’un des très rares personnages de l’Etat à rester protestant, malgré l’Édit de Fontainebleau, en 1685.

  • le 2 février 1704 : décès de Guillaume François Antoine, marquis de L’Hôpital.

Guillaume François Antoine de L’Hôpital, marquis de Sainte-Mesme, comte d’Entremont, seigneur d’Oucques, La Chaise, et Le Bréau est un mathématicien français, connu pour la règle qui porte son nom : la règle de L’Hôpital. Cette dernière permet de calculer la valeur d’une limite pour une fraction où le numérateur et le dénominateur tendent tous deux vers zéro.

Il est aussi l’auteur du premier livre en français sur le calcul différentiel : Analyse des Infiniment Petits pour l’Intelligence des Lignes Courbes., publié en 1696. C’est un descendant du chancelier Michel de l’Hôpital.

  • le 2 février 1769 : mort du pape Clément XIII.

Né à Venise le 7 mars 1693, Carlo della Torre Rezzonico devient pape le 6 juillet 1758. Il est surtout célèbre pour le soutien indéfectible qu’il offre aux jésuites lors de règne, et cela malgré les pressions des différents pays européens qui les expulsent. Son successeur, Clément XIV plus faible signera le décret de dissolution de la Compagnie et s’écriera sur son lit de mort :

«  Je me suis coupé le bras droit ! ».

Les Jésuites avaient le double défaut de lutter efficacement contre les Philosophes et contre les négriers esclavagistes. Le duc de Choiseul est pour la France l’artisan de leur dissolution. Plus rien ne peut alors s’opposer à l’infiltration intellectuelle de la secte maçonnique et au dévoiement des esprits des élites françaises.

  • le 2 février 1797 : lettre du Directoire à Bonaparte lui donnant l’ordre de détruire l’Eglise catholique.

Le Directoire adresse au chef de l’armée d’Italie Bonaparte une lettre qui lui recommande avec insistance de détruire le “centre d’unité de l’Eglise romaine”.

Cette lettre, signée par trois des cinq Directeurs, ceux que l’on appelle les “triumvirs”, recommande avec insistance au chef de l’armée d’Italie :

“de détruire, s’il est possible, le centre d’unité de l’Eglise romaine et d’éteindre le flambeau du fanatisme. La religion romaine catholique sera toujours l’ennemie irréconciliable de la République”.

Reubell, Barras et surtout La Révellière-Lépeaux sont persuadés que les prêtres mettent en péril la république par leurs sermons et qu’il convient de réagir en frappant l’Eglise à la tête. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Directoire fixe Rome comme objectif à l’armée d’Italie. Déjà, après l’entrée des troupes françaises à Milan, il avait demandé à Bonaparte de détruire l’Etat pontifical pour faire “chanceler la tiare du prétendu chef de l’Eglise universelle”, Mais le général avait refusé.

  • le 2 février 1808 : invasion des Etats pontificaux par Napoléon Ier.

Les troupes françaises du Général Miollis entrent à Rome et occupent le château St-Ange.

  • le 2 février 1831 : élection du pape Grégoire XVI.

Bartolomeo Alberto Cappellari, nait en 1765, en Italie. Il est élu pape au terme d’un conclave de 74 jours, et intronisé quatre jours plus tard sous le nom de Gregorio XVI. C’est un pape qui fait preuve d’autorité face aux mouvements révolutionnaires en Europe et défend les Etats pontificaux et l’indépendance de l’Eglise.

Il relance les Missions, en s’appuyant sur la France pour qui le XIX siècle est le siècle des missions. Il décède d’une crise d’érésipèle, à Rome le 1er juin 1846.

  • le 2 février 1860 : le père Henri-Dominique Lacordaire est élu à l’Académie française.

Quelques citations :

« On a besoin d’un cœur ami, Jésus lui-même avait saint Jean »

« Tôt ou tard, on ne jouit que des âmes. »

« Rien ne se fera de bon pour l’homme si on ne l’aime pas. »

  • le 2 février 1861 : le Prince de Monaco renonce au profit de la France aux villes de Menton et Roquebrune.

La Principauté perd plus de 80% de son territoire, mais son indépendance est reconnue par la France.

  • le 2 février 1889 : naissance de Jean-Marie de Lattre de Tassigny, maréchal de France français.

Blessé durant la Première Guerre mondiale qu’il termine avec cinq blessures, huit citations la Légion d’honneur et la Military Cross. Il, il se distingue aussi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il rejoint Vichy après la débâcle, mais son hostilité aux Allemands fait que ceux-ci obtiennent sa tête. Rejoignant De Gaulle en 1943, il commande l’armée française qui débarque en Provence, en août 1944, à laquelle il amalgame avec succès nombre de FFI. Il mène ses troupes jusqu’en Allemagne puis participe à la guerre en Indochine. Il meurt d’un cancer en 1952.

Voir une chronique précédente.

  • le 2 février 1943 : les Allemands capitulent à Stalingrad.

Les troupes allemandes capitulent après des mois de combat. Friedrich Paulus, nommé Feldmarschal le jour même par Hitler, est le premier maréchal capturé par les forces soviétiques.

  • le 2 février 1945 : la 1ère armée française de de Lattre libère Colmar.
  • le 2 février 1995 : décès d’André Frossard, journaliste, essayiste et académicien français.
  • le 2 février 2001 : Alfred Sirven, l’ancien numéro deux d’Elf recherché depuis quatre ans, est arrêté par la police des Philippines.

En fuite depuis 1997, Sirven est arrêté et transféré en France le lendemain. Il est alors soupçonné d’être au cœur d’une vaste affaire de corruption qui défraye la chronique depuis le milieu des années 1990 : l’affaire Elf. Aux côtés de Le Floch-Prigent, Tarallo ou encore de Deviers-Joncour, il sera condamné dans les années 2000 à de la prison ferme.

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