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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 1er mai…

C’est arrivé un 1er mai…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous:

  • le 1er mai : fête de Saint Marcouf.

Marculphe ou Marcouf, est né à Bayeux de parents nobles et riches. Prêtre à trente ans, il évangélise le Cotentin, insistant sur la nécessité de croire et « d’adorer en esprit et en vérité ». Il exhorte avec force au mépris des richesses et des faux honneurs. Il part évangéliser aussi la Bretagne pour y établir la vraie foi et fonder des monastères. Plein de douceur, il guérit aveugles, sourds, muets, boiteux, paralytiques. Un ange en songe lui demande d’aller voir le Roi Childebert pour obtenir la concession de Nanteuil, actuel Saint Marcouf, afin d’y installer un monastère où l’on prierait pour le Roi, la nation des Francs et la Sainte Eglise.

Marcouf, pour remercier le Roi du don de la terre de Nanteuil, entreprend les pénitences les plus austères afin d’obtenir de Dieu la grâce, pour les Rois de France, de guérir les écrouelles.

Après leur sacre, les Rois viennent ainsi à Corbeny prier devant les reliques de Saint Marcouf, déposées en ce lieu après les invasions normandes. Ils entendent une messe, commencent une neuvaine, passent devant les malades, les bénissant du signe de la croix en disant : « le Roi te touche, Dieu te guérit. » Jeanne d’Arc y accompagne Charles VII. Cet usage est maintenu jusqu’à Charles X. Pour le sacre de Louis XV, Louis XVI, Charles X, les reliques du saint sont portées à Reims et placées à côté de l’Evangile. « Le privilège des Rois de France de guérir les écrouelles est une grâces donnée gratuitement » affirme Benoît XIV.

« Autant la France a eu des monarques sacrés, autant saint Marcouf a vu des couronnes prosternées à ses pieds pour y honorer le glorieux protecteur de leur sceptre. »Dom Oudard Bourgeois, prieur de Corbeny, au XIIème siècle

Il meurt à Nanteuil, le 1er mai 558, assisté de saint Lô. Après sa mort, les miracles sont nombreux et durent jusqu’à nos jours.

  • le 1er mai 1209 : assemblée de Sens.

Le Roi de France Philippe II Auguste et le légat du pape convoquent une assemblée des grands du Royaume, près de Sens, pour décider d’une croisade contre les Albigeois.

  • le 1er mai 1045 : élection de Jean Gratien, qui devient pape sous le nom de Grégoire VI.
  • le 1er mai 1245 : naissance du Roi Philippe III de France, dit Philippe le Hardi.

Philippe III de France « le Hardi », né le 1er mai 1245 à Poissy, mort le 5 octobre 1285 à Perpignan, est Roi de France de 1270 à 1285.

Il est le deuxième fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. Son père, saint Louis se charge de lui prodiguer ses propres conseils, rédigeant en particulier ses Enseignements, qui inculquent avant tout la notion de justice comme premier devoir de Roi. Il est sacré à Reims le 30 août 1271.

Par des héritages, annexions, achats, unions, et guerres, Philippe III agrandit le domaine royal et y affermit son autorité : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l’Auvergne en 1271-1272, les comté du Perche et comté d’Alençon héritage de son frère Pierre décédé en 1283, les comtés de Nemours et de Chartres en 1274 et 1284, puis les villes, telles Harfleur ou Montmorillon.

Par le traité d’Amiens de 1279, il est cependant contraint de céder l’Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d’Angleterre Édouard Ier. Il cède au pape Grégoire X le comtat Venaissin en 1274.

Voir les chroniques du 5 octobre et des 15, 25 et 30 août.

  • 1er mai 1495 : le miracle de la liquéfaction du sang de Saint Janvier se produit comme chaque année à la même date à Naples.

Charles VIII, qui est présent dans la ville, voit là le signe de la bienveillance divine. Cf. la chronique du 7 avril.

  • le 1er mai 1498 : la dépouille du Roi Charles VIII est transportée à l’abbaye St-Denis.

Le cercueil est descendu dans la fosse; le grand chambellan abaisse la bannière et dit:

“Le Roi est mort” ; le grand écuyer répète ces paroles en pointant son épée vers le corps, puis la relève et s’exclame : “Vive le Roi !”.

  • le 1er mai 1509 : Louis XII de France arrive à Milan.
  • le 1er mai 1522 : l’Angleterre déclare la guerre à la France et à l’Écosse.
  • le 1er mai 1555 : décès du pape Marcel II, après 21 jours de pontificat.

Marcel II, Marcello Cervini, est le 222ème pape de l’Église catholique. Il décède après 21 jours de pontificat. Marcello Cervini, né le 6 mai 1501 à Montefano, est un religieux italien du XVIe siècle. Il est le dernier pape à choisir comme nom de règne son prénom de baptême. Au Concile de Trente, en 1545, il joue un rôle important comme légat pontifical

  • le 1er mai 1572 : décès du pape saint Pie V.

Antonio Michele Ghislieri est élu pape le 7 janvier 1566. Dès son élection, il s’emploie à réduire le luxe et la dissipation à la cour pontificale. Il étend à toute l’Eglise Latine l’usage du rite romain, appelé depuis rite tridentin, car il fait suite au Concile de Trente) par la bulle Quo Primum, en 1570. Par cette décision il ne crée pas un nouveau rite, mais rend obligatoire la célébration des sacrements selon le rite en usage à Rome depuis fort longtemps. Il fait rédiger le Catéchisme romain issu du Concile de Trente, un bréviaire et un missel latin, qui font autorité jusqu’aux réformes liturgiques de Vatican II en 1965. Il réaffirme la primauté du pape face au pouvoir civil par la bulle In Cœna Domini. Il est canonisé par Clément XI le 4 août 1712.

  • le 1er mai 1633 : naissance de Vauban, architecte et ministre militaire de Louis XIV.

Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban est ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien, essayiste français, expert en poliorcétique, ministre.

Il donne au Royaume de France « une ceinture de fer ». Il est nommé maréchal de France par Louis XIV. Ce glacis qui rend la France inviolée durant tout le règne de Louis XIV et jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, à l’exception de la citadelle de Lille qui est prise une fois. En effet la puissance de l’artillerie, rend les citadelles moins efficaces. Douze ouvrages de Vauban, regroupés au sein du Réseau des sites majeurs de Vauban ont été classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO le 8 juillet 2008. Voir la chronique du 30 mars.

le 1er mai 1635 : création de la chapelle de la Sorbonne.

Le cardinal de Richelieu, qui est aussi proviseur de la Sorbonne, pose la première pierre de la chapelle de la Sorbonne, en présence de l’architecte Lemercier. La chapelle sera son futur tombeau.

  • le 1er mai 1733 : mort du sculpteur français Nicolas Coustou.

Nicolas Coustou dit Coustou l’Aîné (1658-1733) est un sculpteur français. Ayant suivi des études à l’Académie royale de peinture et de sculpture, il y obtient le prix Colbert. A compter de 1683, il poursuit pour trois ans des études à l’Académie de France à Rome. Il participe aux grands chantiers de Louis XIV. Parmi ses œuvres on trouve : “la Seine et la Marne“, “Berger Chasseur“, “Louis XV en Jupiter“…

  • le 1er mai 1756 : traité de Versailles.

La France, désormais en conflit avec l’Angleterre se tourne vers l’Autriche et signe le traité de Versailles.

  • le 1er mai 1776 : fondation des Illuminati.

Le père québécois Regimbal, célèbre pour ses études sur les méfaits de la musique Rock, dus aux affiliations de nombreux chanteurs à Satan, est cité sur les Illuminati par Mgr Corrado Balducci dans son livre Adorateurs du diable et Rock satanique. (Ed. Téqui, page 132).

«Selon le P Regimbal il s’agit d’un « Ordre mystique, fondé par plusieurs apostats, dont le chanoine Rocca, Adam Weishaupt et Benjamin Franklin. Cet organisme, voué à Satan, se propose la mainmise mondiale sur tous les pouvoirs économiques, politiques, militaires, religieux et autres, dans le but de fonder un seul et unique gouvernement mondial. »

François Marie Algoud ajoute dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs, pages 67-68 :

«L’ordre des Illuminés est une société secrète qui prétendait se placer au-dessus de la franc-maçonnerie ; tout « illuminé » était franc maçon, mais tout franc maçon n’était pas « illuminé ». Cet ordre fut interdit en Bavière, en raison des intrigues dangereuses pour l’Etat, en 1785, mais il fut ressuscité au XIX siècle. Il avait son centre à Dresde. »

  • le 1er mai 1788 : un Edit royal réforme la procédure criminelle.

L’interrogatoire “sur la sellette” est aboli, les jugements des cours souveraines doivent être motivés, la question préalable est supprimée.

  • le 1er mai 1802 : création de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr.

Elle est destinée par Napoléon Bonaparte à l’enseignement des arts de la guerre, en remplacement des écoles Royales Militaires de Saint Germain, supprimées par la révolution. Louvois les avait pourtant réformées, et les officiers qui en sortaient étaient de très grande qualité.

  • le 1er mai 1802 : loi sur l’Instruction publique votée.

Préparée par Fourcroy et Chaptal, la loi sur l’instruction publique du 11 floréal décrète la création de quarante-cinq lycées, qui remplaceront les Écoles Centrales sans rétablissement des collèges. Les communes conservent la responsabilité de l’enseignement primaire et secondaire.

  • le 1er mai 1878 : inauguration de l’Exposition Universelle, à Paris.

Elle dure du 1er mai au 10 novembre 1878. C’est la troisième organisée à Paris. A cette occasion est construit le palais du Trocadéro, démoli en 1936. L’exposition attire plus de seize millions de visiteurs.

  • le 1er mai 1917 : seconde lettre de Claire Ferchaud au président Poincaré écrite au nom du Christ.

Monsieur le Président,

Envoyée par le bon Dieu, j’ai l’honneur de faire sa petite commissionnaire près du Chef de l’État qui, malgré les appels réitérés de la grâce divine, ferme les oreilles à cette voix qui se fait entendre dans le fond de son âme.

Monsieur le Président, quand j’ai eu l’honneur d’être introduite à votre bureau, nous avons discuté sur le devoir que la France a envers Dieu, en accomplissant les désirs de son Cœur, en gravant sur les trois couleurs nationales l’emblème religieux que vous connaissez. Vous m’aviez promis de proposer à la Chambre ce que, de la part du Ciel, j’étais venue vous faire connaître. Avez-vous accompli votre promesse que je vous fis répéter par trois fois ? J’en doute beaucoup ; même n’auriez-vous pas ri de cette proposition après mon départ ? Dieu a été témoin de l’entrevue ; Il a entendu vos réponses à ses demandes que j’ai eu l’honneur de vous faire connaître. Serez-vous franc devant Dieu et devant la simplicité d’une humble fille qui n’a en vue que le salut de sa chère France. Vous avez peur des moqueries qui accompagneront vos déclarations ; vous avez peur des hommes qui ne sont que des lâches et des poltrons, et vous n’avez pas peur de Dieu qui a son éternité pour punir.

Monsieur le Président, croyez que ce n’est pas pour rire que le bon Dieu se met en peine de s’abaisser jusqu’à sa pauvre créature si ingrate et de lui commander de revenir à la pratique du devoir, si elle ne veut pas attirer sur elle les châtiments de la colère divine.

Nous sommes à une heure très grave. Vous êtes, Monsieur le Président, à la tête de cette nation française si aimée du Christ et si coupable dans ses lois, la France qui est appelée la Fille aînée de l’Église et qui est la seule qui n’est pas représentée devant le Souverain Pontife.

La France, royaume de prédilection, l’aimez-vous véritablement ? Vous êtes Français, l’êtes-vous par le cœur ? Ah ! Pauvre France qui baigne dans le sang de ses enfants et dont le cœur va être étouffé par d’ignobles mains criminelles qui prétendent la ruiner par d’infâmes trahisons. La Franc-maçonnerie veut la perte de la religion catholique ; elle veut sa perte à tout point de vue. Mais, du haut du Ciel, le Sacré-Cœur veille sur son royaume ; Il prend en pitié l’innocence de tant de généreuses victimes qui ont versé leur sang pour la Patrie. Puisse-t-elle être enfin délivrée des ennemis, de l’envahisseur teuton et aussi des B… de l’intérieur, qui pervertissent notre cher pays.

Monsieur le Président, je ne dois pas accomplir à demi la mission que Dieu me confie. Son Cœur est profondément triste. Le jour du 16 mars 1917, Il me dit : « La France me tue ; mais malheur à ceux qui ne se convertiront pas ! ». Puis sa voix devenue plus grave, Il parle fort et Jésus dit : « Le peuple de France est à deux doigts de sa perte. Le traître vit au cœur de la France. C’est la Franc-maçonnerie qui, pour obtenir la perte éternelle de ce pays, d’accord avec l’Allemagne, a engendré cette guerre. Les trahisons se poursuivent, et si quelqu’un pouvait pénétrer à l’intérieur de plusieurs cabines, il y découvrirait les pièges ». Dieu ajoute : « Sans moi, la France serait perdue ; mais mon amour qui veut la vie de cette France, arrête le fil électrique qui communique à l’ennemi le secret de la France. La Franc-maçonnerie sera vaincue, de terribles châtiments fondront sur elle. Mais je demande au brave petit soldat de France, jusqu’aux généraux qui sont aux armées, de déployer le drapeau du Sacré-Cœur, malgré la défense formelle qu’on fera autour d’eux ; et que tous, généraux, officiers et simples soldats, aillent de l’avant ! Je leur promets la victoire ! La secte franc-maçonnique, le gouvernement actuel seront châtiés ; on découvrira tous leurs engins ; plusieurs seront mis à mort ».

Et là, Notre-Seigneur me fit voir la France régénérée dans la foi, et Il dit : « Oh ! La France, comme elle sera belle un jour ! Non, Satan aura beau faire, jamais la France ne lui appartiendra ! »

À vous, Monsieur le Président, de tomber à genoux et de demander pardon à Dieu, toujours plein d’amour et de miséricorde.

Que la France soit enfin délivrée par le règne du Sacré-Cœur, malgré la rage de Satan et de ses suppôts.

« Vive le Christ qui aime les Francs ! »

J’ai l’honneur de vous saluer avec respect.

Claire de Jésus Crucifié

La seconde lettre comme la première et comme la visite n’a pas de succès. Seul le généralissime Foch consacre les armées aux Sacré-Cœur en présence tout son état-major le 9 juillet 1918 (voir la chronique du jour) dans l’église du village de Bombon, en Seine et Marne. Il commence ce jour là une neuvaine, qui se termine le 18 juillet suivant (voir la chronique du jour), date du début de l’offensive d’où sort la victoire finale.

Voir les chroniques du 16 et 29 janvier.

  • le 1er mai 1898 : chute de Sikasso (Soudan), assiégée par l’armée française.
  • le 1er mai 1947 : le 1er mai devient de droit un jour férié en France.

Selon l’article L. 222-6 du code du travail français; mais c’est le 29 avril 1948 qu’est officialisé le 1er mai comme fête du Travail. Saint Joseph est aussi vénéré ce jour en tant que Saint patron des travailleurs.

Le 24 avril 1941, le maréchal Pétain instaure officiellement par la loi Belin le 1er mai comme « la fête du Travail et de la Concorde sociale », appliquant ainsi la devise Travail, Famille, Patrie : par son refus à la fois du capitalisme et du socialisme, le régime pétainiste recherche une troisième voie fondée sur le corporatisme, débaptisant « la fête des travailleurs » qui faisait trop référence à la lutte des classes. Cette fête disparaît à la Libération.

En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec le soutien du ministre communiste du Travail Ambroise Croizat, le 1er mai est ré institué jour chômé et payé dans le code du travail, sans être une fête nationale. Ce n’est que le 29 avril 1948 qu’est officialisée la dénomination « fête du Travail » pour le 1er mai.

  • le 1er mai 1986 : Tchernobyl.

Dans le plus grand secret, le nuage radioactif de Tchernobyl passe sur la France. Officiellement, il s’est arrêté aux frontières.

  • le 1er mai 1987 : béatification d’Edith Stein.

Devant 75.000 fidèles, dont le chancelier Helmut Kohl, le pape Jean-Paul II concélèbre, à Cologne, la messe de béatification d’Edith Stein, Thérèse-Bénédicte de la Croix, une carmélite d’origine juive, morte martyre à Auschwitz en 1942. Le pape Jean-Paul II la canonise le 11 octobre 1998.

  • le 1er mai 1991 : publication de la troisième encyclique sociale de Jean-Paul II, Centesimus annus.

Elle conclut à la défaite du communisme, tout en refusant d’y voir la victoire du capitalisme.

  • le 1er mai 1993 : suicide de Pierre Bérégovoy à Nevers, ville dont il est Maire.

L’ex-Premier ministre (1992-1993) se donne la mort d’une balle dans la tête, avec l’arme de service de son garde du corps, qui selon son témoignage, trainait dans la boite à gants de la voiture de fonction ! Les rumeurs de malversations financières et la défaite du parti socialiste aux dernières élections ont été avancées pour expliquer ce geste. Les morts bizarres et jamais expliquées se multiplient autour du locataire de l’Elysée.

  • le 1er mai 1999 : entrée en vigueur du Traité d’Amsterdam.

Quel pan de souveraineté est tombé ? La liberté des peuples rien de moins ; avec le passage de l’unanimité à la majorité qualifiée un peuple peut se voir imposer des règles dont il ne veut pas et qui sont contraires à ses traditions et à son histoire. A cela s’ajoute la création du poste de Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et d’un nouveau service diplomatique européen.

  • le 1er mai 2004 : message du pape Jean Paul II pour le cinq centième anniversaire de la naissance du pape Saint Pie V.

Saint Pie V naît le 7 janvier 1504 et meurt le 1er mai 1572.

« Conscient de la mission reçue du Christ Bon Pasteur, il se consacra à paître le troupeau qui lui avait été confié, en invitant à avoir recours chaque jour à la prière, en privilégiant la dévotion à Marie, qu’il contribua à accroître de façon significative en donnant une forte impulsion à la pratique du Rosaire. Lui-même le récitait entièrement chaque jour, bien qu’il fût occupé par de nombreux et importants devoirs.

Vénéré frère, que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l’amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l’existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation chrétienne. De façon particulière, je voudrais inviter à l’imiter dans la dévotion mariale filiale, en redécouvrant la prière simple et profonde du Rosaire qui, comme j’ai voulu le rappeler dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, aide à contempler le mystère du Christ:  « Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique dont il est presque un résumé […] Avec lui, le peuple chrétien se met à l’école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l’expérience de la profondeur de son amour » (n. 1).

Grâce à la récitation fervente du Rosaire, on peut obtenir des grâces extraordinaires par l’intercession de la céleste Mère du Seigneur. Saint Pie V en était bien convaincu, lui qui, après la victoire de Lépante, voulut instituer une fête consacrée à la Madone du Rosaire.

A travers la récitation du Rosaire, j’ai confié à Marie, Reine du saint Rosaire, en ce début du troisième millénaire, le bien précieux de la paix et le renforcement de l’institution familiale. Je renouvelle ce geste confiant par l’intercession du grand dévot de Marie que fut saint Pie V. »

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