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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 19 septembre…

C’est arrivé un 19 septembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 19 septembre : fête de sainte Emilie de Rodat, fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille de Villefranche-de-Rouergue.

Cette sainte du Rouergue est rappelée à Dieu le 19 septembre 1854. Après trois échecs de vie religieuse elle fonde la Congrégation des Religieuses de la Sainte Famille. Les unes se vouaient à l’instruction des filles pauvres, les autres allaient soigner les malades à domicile. A sa mort quarante maisons avaient été fondées dans divers pays.

Elle est canonisée en le 23 avril 1950 par le pape Pie XII.

  • le 19 septembre 891 : élection du pape Formose.

Voir la chronique du 4 avril.

  • le 19 septembre 1356 : défaite de Poitier et capture du Roi Jean II le Bon.

Après la défaite de Crécy (1346), les Anglais contrôlent totalement la Guyenne qui leur sert de base arrière pour effectuer des raids dans le Sud de la France. En 1356, le Roi de France ayant obtenu des États généraux l’argent nécessaire pour lever une armée, les hostilités peuvent reprendre. La bataille a lieu à Nouaillé-Maupertuis près de Poitiers. Une fois encore, les arcs anglais ont raison de la cavalerie française et la fine fleur de la noblesse est massacrée. Le Roi Jean le Bon, sur une élévation de terrain appelée le champ Alexandre, entouré de ses derniers fidèles, descend de cheval et fait mettre, à tous, pied à terre, pour recevoir le dernier assaut. Lui et son fils, Philippe le Hardi, sont faits prisonniers. Le Prince Noir va exiger une énorme rançon de quatre millions d’écus d’or qui va ruiner l’économie du Royaume.

  • le 19 septembre 1370 : mise à sac de Limoges par le Prince Noir.

Pour se venger de la ville, qui avait ouvert ses portes aux troupes françaises, un mois plus tôt, le Prince Noir, également connu sous le nom d’Edouard Plantagenêt ou d’Edouard de Woodstock, pille Limoges. La garnison laissée par les Français ne peut empêcher les évènements. De nombreux habitants de Limoges sont tués au cours de ce qui est nommé le «Sac de Limoges».

  • le 19 septembre 1417 : capitulation de Caen face aux Anglais d’Henry V.

Après la victoire sur les Armagnacs à Azincourt en 1415, la Normandie est désormais anglaise. A l’issue d’un mois de siège, le château de Caen se rend aux troupes d’Henry V, qui en fait son quartier général. La campagne de Normandie commence et va durer deux ans, jusqu’à la prise de Château-Gaillard. Henry V impose au Roi Charles VI le traité de Troyes (voir la chronique du 21 mai), qui lui assure le trône de France et d’Angleterre.

  • le 19 septembre 1461 : traité de Péronne

Ce traité ne doit pas être confondu avec celui du 14 septembre (voir la chronique du jour).Le traité de Péronne du 19 septembre 1641 est le traité d’union personnelle entre la principauté de Catalogne et le Royaume de France. Le 23 janvier 1641, Les Cortes de Catalogne ont voté la déchéance de Philippe IV d’Espagne pour reconnaître l’autorité du Roi de France comme comte de Barcelone. Le traité de Péronne de ce jour, qui compte 14 points, est la reconnaissance par le Roi de France de cette situation. En échange, Louis XIII s’engage à respecter les constitutions, et l’ordre institutionnel et législatif du Principat et des Comtés. Pas plus que pour la Bretagne ou la Navarre, il ne s’agit d’une annexion de la France mais d’une alliance de deux couronnes.

  • le 19 septembre 1551 : naissance d’Henri III.

Alexandre-Édouard, futur Henri Ier de Pologne, puis Henri III, Roi de France est le troisième fils d’Henri II et de Catherine de Médicis. Il devient Henri lors de sa confirmation. Il est élu roi de Pologne en 1573, à l’âge de 22 ans, mais est appelé très rapidement à succéder sur le trône de France à son frère, Charles IX. Voir la chronique du 13 février.

  • le 19 septembre 1783 : premier vol en montgolfière devant la cour de Versailles.

Devant la cour et la famille royale, réunie par un Roi Louis XVI féru d’inventions, les deux frères, Joseph-Michel et Jacques-Etienne Montgolfier, réussissent l’exploit de faire voler un ballon, qui se nomme Le Reveillon ; du nom de son ami Jean-Baptiste Reveillon, directeur de la Manufacture royale de papiers peints, ballon de 400 mètres cubes, avec à son bord un coq, un canard et un mouton. L’idée d’inventer un ballon à air chaud vient de Joseph et date de novembre 1782. Le ballon monte à 500 mètres. Endommagé par une déchirure, il descend lentement huit minutes plus tard, après avoir parcouru 3,5 km. Il atterrit dans le bois de Vaucresson, au carrefour Maréchal.

Les animaux, vivants, sont recueillis par Pilâtre de Rozier, physicien et futur aéronaute. L’expérience est un succès. En guise de récompense, les animaux, véritables héros des airs, sont recueillis par Louis XVI à la Ménagerie de Versailles. L’expérience est renouvelée, avec des hommes cette fois, devant le Dauphin au château de La Muette, le 21 novembre. Pilâtre de Rozier devient le premier homme d’un vol habité. Voir la chronique du jour.

  • le 19 septembre 1793 : victoire vendéenne de Torfou.

La Grande Armée Catholique et Royale, sous les ordres de Bonchamps et Charette vainc l’armée de Mayence de Kléber. Les bleus laissent 2 000 tués et blessés sur le terrain. L’armée de Mayence réputée invincible, après sa brillante reddition face aux Autrichiens le 1er août devient, pour les Vendéens, “l’armée de faïence“.

  • le 19 septembre 1794 : comment la révolution répand les lumières à travers l’Europe…

Dans le cadre du pillage systématique de la Belgique par la République française, les premières œuvres d’art saisies arrivent à Paris.

  • le 19 septembre 1846 : apparition de Notre Dame à La Salette à Maximin Giraud (11 ans) et à Mélanie Calvat (14 ans).

Notre Dame leur déclare:

“Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits des ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu. […] Les gouvernements civils auront tous le même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices. »

La Très Sainte Vierge, en pleurs, charge les deux enfants de communiquer «  à tout son peuple » ses plaintes concernant la sanctification du Dimanche, le respect du nom de Dieu et le précepte de l’abstinence.

Tiré de Enquête sur les apparitions de la Vierge, d’Yves Chiron (éditions Perrin-Mame, pages 180 à 187) et cité par François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs, (éditions de Chiré page 105)

Le samedi 19 septembre 1846, à l’heure des premières vêpres de la fête de Notre-Dame des Douleurs, la sainte Vierge apparait à deux bergers sur la montagne de la Salette. Pendant que l’Eglise rappelle qu’Elle pleura brisée de douleurs au pied de la croix où son Fils agonisait, Elle se montre à Maximin Giraud et Mélanie Calvat. Peu avant, les enfants avaient construit un petit édifice recouvert d’une large pierre en guise de toit. Ils l’avaient décoré et recouvert de fleurs. Après une sieste, Mélanie aperçoit autour de cet édifice une lumière plus forte que le soleil, et à l’intérieur une très belle Dame encore plus brillante, assise sur la pierre, la tête entre les mains. Cette belle Dame s’est levée, sans faire écrouler la construction, a croisé ses bras en regardant les enfants et leur a dit : ”Avancez, mes enfants; n’ayez pas peur.

Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle ”. Les enfants se placent tout près d’Elle. Ils voient le crucifix suspendu à son coup dont la croix porte, côté droit une tenaille, et un marteau côté opposé. La Dame recommence à parler et alors des larmes se mettent à couler, inondant son visage pendant toute le temps que dure l’apparition. Après un rappel de son rôle dans le ciel, ses propos se dérouleront suivant trois thèmes : d’abord des reproches, ensuite des menaces et des promesses, puis des secrets.

”Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! …Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargé de le prier sans cesse pour vous qui n’en faites point cas ; ……”Les reproches porteront principalement sur le repos dominical ” Je vous ai donné six jours pour travailler ; je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder… ” puis sur le respect du nom de Dieu : ”… Ceux qui conduisent les charrettes ne savent plus jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils ” Elle défendra aussi la Messe et les lois de l’Eglise incitant à la pénitence: ”… Ils ne vont à la messe que pour se moquer de la Religion. Le carême ils vont à la boucherie comme des chiens ”.

Puis viennent les menaces : ”…Les pommes de terre vont continuer à se gâter et à Noël il n’y en aura plus … le blé sera mangé par les bêtes et ce qui sera récolté tombera en poussière… les enfants en dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront … Il y aura une grande famine, les noix deviendront mauvaises, les raisins pourriront. ” La Dame confia alors à chacun un secret. Elle continua en parlant alors aux deux bergers : ” S’ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en monceau de blé, et les pommes de terre se trouveront ensemencés par les terres.”

” Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?” Oh, non Madame, pas beaucoup. « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »

A deux reprises, au bas du vallon en commençant à quitter les enfants, puis au moment de disparaître en regardant vers le sud-est, la belle Dame leur avait dit : ”Vous le ferez passer à tout mon peuple ” Juste avant de les quitter la Dame avait reparlé du blé gâté. Elle avait rappelé aux enfants un entretien auquel assistait Maximin entre un voisin et son père sur la terre du Coin ou se trouvait du blé gâté. En revenant à Corps, il avait donné un morceau de pain à son fils. La Dame avait rappelé à Maximin ce que son père lui avait dit à ce moment ” Tiens mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l’an qui vient si le blé se gâte comme cela” Quelques jours après l’apparition, Maximin précisera à son père que la belle Dame avait parlé de lui en évoquant son propos de l’an passé. Stupéfait de constater que cet épisode de la terre du Coin ait eu un invisible témoin, puis guéri de son asthme après avoir bu le lendemain l’eau à la source qui s’était mise à couler régulièrement après l’apparition, Mr Giraud a cru à l’apparition, s’est confessé après 30 ans de vie impie, a vécu et est mort en bon chrétien.

”Je suis votre Maman du ciel ” avait répondu la sainte Vierge aux enfants de l’Ile Bouchard le 8 décembre 1947 en reprenant leur question. Oui, Elle aime et connaît chacun de nous. Elle confirmera ce point à Fatima lorsque Lucie lui demandera où se trouvaient deux jeunes filles qu’elle connaissait et qui étaient mortes quelques mois auparavant. ” Maria das Neves ”Elle est au ciel”, et Amalia ” Elle est au purgatoire jusqu’à la fin du monde ”. Cette Maman du ciel, montrera à la Salette son Fils blessé par ceux qui enfonce les clous sur la croix avec le marteau, ou consolé par ceux qui retirent les clous avec les tenailles. A Pontevedra, en apparaissant à sœur Lucie le 10 décembre 1925 Elle lui dira ” Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler……..” Notre Dame confirme ainsi la sensibilité de son Cœur Immaculé : Des hommes ingrats blessent ce Cœur Immaculé qui doit être consolée. Pour ce faire, Elle propose la dévotion des 5 premiers samedis du mois. A cette forme de prière, Elle associe la récompense la plus précieuse que l’on puisse recevoir sur terre, la promesse de son assistance à l’heure de la mort pour assurer le salut de son âme. Faut-il que ce salut soit incertain pour que Notre Dame vienne le garantir et nous préserver de l’enfer qu’elle avait montré en 1917 aux trois enfants de Fatima ! Notre salut est en effet menacé par le matérialisme athée que la Russie a répandu dans le monde. C’était un des éléments du secret confié à Mélanie ”En 1864 les démons seront lâchés sur le monde”. Il s’agissait en effet de la fondation à Londres le 28 septembre 1864 de l’Association Internationale des travailleurs qui deviendra la première internationale communiste, point de départ de la future révolution communiste en Russie.

Notre Dame de la Salette, réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous.

  • le 19 septembre 1852 : décès d’Emilie de Rodat, religieuse française, fondatrice de la congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille.

Voir le début de la chronique.

  • le 19 septembre 1870 : début du siège de Paris par les Prussiens.

La capitale est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitule le 28 janvier 1871.

  • le 19 septembre 1899 : Émile Loubet gracie Alfred Dreyfus.

Le président de la République Emile Loubet, suivant l’avis de son président du Conseil, Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui a été condamné quelques jours auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L’officier français, accusé à tort d’avoir divulgué des informations militaires à l’armée allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie sur l’île du Diable en Guyane en décembre 1894.

  • le 19 septembre 1944 : occupée depuis juin 1940 par les Allemands, Brest est libérée par les Américains.

Le siège de Brest dure du 7 août au 19 septembre 1944. Le 16 septembre, une attaque généralisée sur l’ensemble du front est déclenchée après une violente préparation de l’artillerie et de l’aviation. Brest est libérée, mais totalement détruite.

  • le 19 septembre 1959 : création par Georges Bidault et Roger Duchet du Rassemblement pour l’Algérie Française.
  • le 19 septembre 1989 : attentat contre un DC-10 de la compagnie française UTA.

L’avion assurant la liaison Brazzaville-Ndjamena-Paris explose au-dessus du Niger, faisant 170 morts. Kadhafi en représailles de l’intervention française au Tchad, pays en guerre contre la Lybie, s’attaque à des civils innocents. La justice française mettra des années à faire sanctionner ce pays ?

  • le 19 septembre 1996 : à l’occasion de sa visite en France pour célébrer le 1500e anniversaire du baptême de Clovis, le pape Jean-Paul II se recueille sur le tombeau de Saint Louis Marie Grignon de Montfort.

Extrait de son homélie faite aux religieux et religieuse de l’ouest de la France :

« L’offrande de vos vies a une mystérieuse fécondité, que ce soit au jour le jour ou à l’heure de la Croix. Je pense au sacrifice de nombreux religieux au nom de l’Évangile et par fidélité à l’Église, sur cette terre ou au loin. J’évoque avec émotion ici les sept Frères trappistes de Notre-Dame de l’Atlas, me rappelant que trois d’entre eux avaient été moines de Bellefontaine. Après d’autres religieux et religieuses apostoliques, ils ont été jusqu’à la mort des témoins purs et désintéressés de l’amour du Christ auprès de frères en humanité qu’ils n’ont désiré que servir. Continuons de prier pour que leur sacrifice devienne source de vie et pour que leur présence auprès du Seigneur soutienne leurs frères et sœurs aujourd’hui. »

L’intégralité se trouve ici :

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1996/documents/hf_jp-ii_hom_19960919_vespri-francia_fr.html

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