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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 14 octobre…

C’est arrivé un 14 octobre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 14 octobre 1066 : la bataille de Hastings.

Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, débarqué à Pevensey le 28 septembre 1066 prend ses quartiers dans la ville de Hastings. Il est accompagné de 4000 hommes et cherche à détrôner le Roi Harold. Il y affronte et bat avec ses Normands les Anglo-Saxons de Harold à Hastings.

  • le 14 octobre 1561 : fin du colloque de Poissy.

Voir la chronique du 9 septembre avec la citation de Grotius sur l’impossible unité des protestants s’ils ne rentrent pas dans le sein de l’Eglise catholique.

  • le 14 octobre 1670 : première du Bourgeois Gentilhomme de Molière devant Louis XIV et sa Cour.

Devant le Roi Louis XIV et sa cour qui se trouvent alors au château de Chambord, Molière donne la première représentation du “Bourgeois gentilhomme”. Satire de la bourgeoisie française de l’époque, la pièce dépeint un personnage délirant d’imagination, qui se prend pour un grand seigneur. La musique du compositeur Lully. A 47 ans “Le Bourgeois gentilhomme”, est une des dernières de Molière. Il meurt trois ans plus tard sur scène, lors d’une représentation du “Malade imaginaire“.

  • le 14 octobre 1702 : bataille de Friedlingen.

La bataille de Friedlingen a lieu au cours de la guerre de Succession d’Espagne. Le maréchal Claude Louis Hector de Villars commande une armée de 20 000 hommes ; il a pour mission de renforcer la position de la France en Souabe. Les troupes du Saint-Empire, commandées par Louis-Guillaume Ier de Bade, s’interposent, pour empêcher l’armée française de rejoindre la Bavière. Les Français sont supérieurs en nombre et infligent de lourdes pertes à l’armée impériale, faisant 3 000 victimes.

  • le 14 octobre 1793 : début du procès et de la condamnation à mort de la Reine Marie Antoinette.

Ce 14 octobre 1793, Marie-Antoinette comparaît devant le tribunal révolutionnaire. Veuve depuis neuf mois, elle se sait condamnée d’avance. Les révolutionnaires peu sourcilleux de respecter la vérité et les règles de la justice ont commencé depuis deux jours à l’interroger secrètement. Elle n’a rien perdu de sa majesté et de sa dignité et c’est une femme sobre et calme qui défend sa vie, avec cette fameuse phrase qui serre le cœur des femmes dans l’assistance : “J’en appelle à toutes les mères” lorsqu’on la calomnie d’incestueuse. Elle est décapitée deux jours plus tard. (Voir la chronique du 16 octobre).

François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs note, page 81 les derniers mots de la Reine à ses accusateurs, qui lui demandent si elle a quelque chose à ajouter pour sa défense :

«Pour ma défense, rien, pour vos remords, beaucoup. J’étais Reine et vous m’avez détrônée ; j’étais épouse et vous avez massacré mon mari ; j’étais mère et vous m’avez arraché mes enfants. Il ne me reste que mon sang, hâtez-vous de le répandre pour vous en abreuver. »

  • le 14 octobre 1805 : victoire de Ney à Elchingen.

Les 17 000 hommes du 6ème Corps de Ney, battent les 16 000 soldats de l’Armée autrichienne commandés par le Feldmarschall Johann von Riesch. La victoire donne à Ney le titre de Duc d’Elchingen.

  • le 14 octobre 1806 : victoires d’Iéna et d’Auerstedt.

Le 7 octobre 1806, la Prusse du roi Frédéric-Guillaume III déclare la guerre à la France. La première victoire est le fait de Napoléon avec une large supériorité numérique, la seconde de Davout en situation d’infériorité numérique et face au roi de Prusse et à ses deux meilleurs généraux, qui sont tués dans le combat : Brunswick et von Schmettau.

Si Napoléon, rédigeant lui-même les chroniques du journal de la Grande armée minimise le rôle de Davout pour s’auto encenser, il faut reconnaître, que la maîtrise tactique de Davout est exceptionnelle et que les conséquences politiques de Auerstedt sont plus importantes que celle de Iéna. A Auerstedt, la Prusse perd toute son artillerie et 13 000 soldats.

Bonald a un mot dur mais très juste, sur les victoires napoléoniennes:

« Toutes les victoires de Napoléon sont au Muséum ».

Austerlitz, Wagram, Iéna, la Moskowa sont de très belles choses du point de vue de l’art militaire, des sujets de tableau, des sujets de littérature incomparables, mais quant-à leurs résultats et leur utilité, elles sont pires que le néant, car elles aboutissent à des millions de morts Français et un déclin démographique, à deux invasions pour l’oncle, une pour le neveu, à la perte de l’empire colonial…etc.

Soulignons la réflexion de Marbot dans ses Mémoires :

«Quoique je fusse encore bien jeune à cette époque, je pensais que Napoléon commettait une grande faute en réduisant le nombre des petites principautés de l’Allemagne. En effet, dans les anciennes guerres contre la France, les huit cents princes des corps germaniques ne pouvaient agir ensemble… Au premier revers, les trente-deux souverains, s’étant entendus, se réunirent contre la France, et leur coalition avec la Russie renversa l’Empereur Napoléon, qui fut ainsi puni pour n’avoir pas suivi l’ancienne politique des Rois de France. »

  • le 14 octobre 1809 : paix de Vienne.

Napoléon Ier, vainqueur de la Cinquième coalition, à Wagram, oblige les Autrichiens à signer la Paix de Vienne. L’Autriche cède Salzburg, la haute-vallée de Inn, Trieste, la Carniole et la Croatie, qui deviennent une partie de l’Empire français sous la dénomination de Provinces Illyriennes. Des articles secrets du traité imposent à l’armée autrichienne de se limiter à 50 000 soldats jusqu’à la signature de la paix avec l’Angleterre et jusqu’à ce que les fortifications de Vienne soient détruites.

  • le 14 octobre 1856 : naissance de Louis-Gustave Binger, officier et explorateur français.
  • le 14 octobre 1936 : la Belgique renonce à son alliance militaire avec la France.
  • le 14 octobre 1976 : le naufrage du pétrolier Bohlen provoque une marée noire au large d’Ouessant.

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