Ces figures historiques qui les inspirent…

Le magazine Historia a demandé à neuf des candidats à la présidentielle de désigner celui ou celle qui, dans l’Histoire, les inspire le plus. Résultats :

François Bayrou : Henri IV  qui "réussit l’impossible défi de ressouder la nation, par-delà les différences religieuses" (…) S’ouvre alors une période de redressement rapide pour la France, financier, économique, politique et moral". Un des rois "les plus modernes de son temps".

Alain Besancenot : Che Guevara dont la "vie (…) se confond avec les tentatives faites pour mettre fin aux dictatures et construire une société débarrassée de l’exploitation capitaliste".

Marie-Georges Buffet : Rosa Parks qui "est une référence déterminante (…). Celle du courage personnel d’une femme pour défendre ses convictions. Celle de la détermination à faire triompher la justice, l’égalité, pour soi et pour l’humanité".

Arlette Laguiller : l’homo erectus "qui, il y a environ 500 000 ans, a inventé le feu, a changé l’avenir de l’humanité ou lui a permis peut être d’exister". "Le Christ, on ne sait pas s’il a vraiment existé ; Jeanne d’Arc, est-ce de l’Histoire ou de la légende" ?

Jean-Marie Le Pen : Jeanne d’Arc, "chef spirituel, chef militaire, chef politique, Jeanne nous a montré la voie de la libération (…) Chef politique, elle savait que la restauration de la souveraineté de la France était le préalable à son redressement (…) Chef spirituel enfin, elle nous a enseigné qu’il n’y a pas de victoire sur terre qui soit seulement celle des armes, ou celle de la matière, et que les seules victoires pérennes sont celle de l’âme et celle de l’esprit".

Ségolène Royal : Olympe de Gouges parce qu’ "elle s’est affranchie des conformismes de son temps pour prendre au mot la promesse de liberté, d’égalité et de fraternité formulée par la Révolution française".

Nicolas Sarkozy : Georges Mandel  car il "incarne (…) la tradition républicaine et le refus de l’injustice (…) Mais c’est surtout sa lutte héroïque contre l’extrémisme qui force le respect".

Philippe de Villiers : Alexandre Soljenitsyne "parce que c’est le plus grand dissident du XXe siècle. Il est le symbole de toutes les résistances humaines et politiques à toutes les oppressions (…) Il rassemble dans le même homme (…) le courage physique (…) qui ne cède pas et qui ne tombe pas, et le courage intellectuel de l’écrivain historien (…) Il a contribué à faire basculer l’une des deux grandes dictatures du XXe siècle".

Dominique Voynet : Nelson Mandela car il "a choisi de se battre contre la domination blanche sous le régime de l’apartheid et de promouvoir une société multiraciale dans un pays (…) Nelson Mandela s’est distingué par le choix des « armes », la non-violence. Il a réussi à réconcilier un pays déchiré".

Philippe Carhon