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Valeurs chrétiennes : Education

Ces profs qui vilipendent une directrice sans la rencontrer

Virginie Maury, directrice-adjointe de Gerson depuis sept ans, était pressentie pour être la nouvelle directrice du collège privé catholique Sainte-Marie, à Meaux. Mais la mobilisation de professeurs qui lui reprochaient d'être… catholique l’a contrainte à retirer sa candidature. Elle explique dans Famille chrétienne :

"Il y a deux ans, j’ai été envoyée à l’Ecole des Cadres Missionnés de l’Enseignement catholique par le directeur diocésain de Paris dans le but de devenir chef d’établissement. J’ai terminé cette formation à Pâques. La direction diocésaine m’a alors proposé de postuler pour plusieurs postes en Ile-de-France, dont celui du collège Sainte-Marie, à Meaux. Une fois passée devant le conseil de tutelle du diocèse de Meaux où siégeaient le vicaire général, un prêtre diocésain, deux chefs d’établissement du département et un membre du Conseil d’administration du collège Sainte-Marie, le directeur diocésain m’a annoncé qu’il retenait ma candidature. Celle-ci a été présentée à l’évêque de Meaux qui, sans l’avoir encore validée officiellement, a donné son accord pour poursuivre la procédure de recrutement.

J’avais pris le soin, au cours de ces entretiens, de rappeler l’épisode dans la presse de 2014  [Des articles accusaient le groupe scolaire Gerson de dérives « intégristes », NDLR]. Et tout le monde avait acté qu’il s’agissait-là d’articles calomnieux. D’ailleurs, après enquête, l’inspection générale du ministère de l’Education nationale avait blanchi l’établissement de ces accusations, le porte-parole du ministère affirmant que « rien dans les observations de la mission ne justifiait une remise en cause du contrat d’association entre l’Etat et l’établissement ». Pour avancer dans le processus de nomination, j’ai rencontré le directeur de l’établissement un mercredi après-midi.

Puis, tout a dérapé…

Mon nom a dû circuler à ce moment-là et des professeurs et parents d’élèves ont consulté les articles biaisés de 2014. J’ai reçu un message d’une mère d’élève inquiète. Et très rapidement, le directeur diocésain de l’enseignement catholique de Meaux m’a appelée pour me dire que la situation se complexifiait avec des réactions démesurées et irrespectueuses contre ma personne. Dans un tel contexte, je me suis dit que les circonstances n’étaient pas adéquates pour prendre la direction de l’établissement. J’ai pris la décision de tout arrêter – bien que le directeur diocésain voulût poursuivre la procédure de recrutement, en communiquant davantage. Mais ayant déjà vécu une cabale médiatique en 2014, je savais bien qu’il était très difficile d’arrêter un tel phénomène. Je n’ai jamais rencontré un seul professeur de ce collège.

Vous auriez accepté une réunion avec les professeurs de Meaux ?

Bien sûr. Je suis encore prête à le faire, même si je ne serai jamais directrice de cet établissement.  Mais s’ils le souhaitent, je suis prête à les rencontrer et à leur montrer à quel point je n’ai strictement rien à voir avec la personne qu’ils ont décrite dans leur campagne, notamment les accusations de racisme. Cette façon de coller des étiquettes aux gens en versant dans le fantasme est un manque de justice.

[…] Ceux qui prônent le dialogue comme s’il s’agissait d’un dogme de foi ont finalement beaucoup de mal à dialoguer. Ils transforment ce qui, pour moi, est un message d’amour en un message de haine. Ils transforment la parole de l’Eglise en un message d’exclusion, d’intolérance, du goût du secret. Je suis la fille d’une psychanalyste. Je pense que cette affaire relève d’un phénomène de projection. Car quoi de plus secret que des déclarations anonymes ? Quoi de plus intolérant que le refus d’écouter l’autre ? Quoi de plus sectaire que la propagande qui vise à manipuler des enfants en faisant circuler des messages diffamatoires ? J’appelle donc ces personnes à relire leur attitude qui a – je le crois – manqué d’esprit de justice.

[…] Je distingue deux catégories de personnes. Celles qui ne partagent pas mes opinions. C’est leur droit et je le respecte. Je regrette seulement qu’elles n’aient pas voulu donner une chance au dialogue.  Celles qui sont à l’origine d’une campagne de mensonges et de calomnies et qui prétendent qu’il faut du courage pour rester caché derrière l’anonymat d’un ordinateur. Les concernant, je ne respecte pas les moyens qu’elles ont employés. Les messages de soutien que je reçois des familles de cette école illustrent l’inquiétude des parents face à ces méthodes et aux quelques enseignants qui ont la charge d’éduquer leurs enfants et qui recourent aux pratiques de dénonciations mensongères et anonymes.

[…] Certains professeurs font le choix de l’enseignement catholique parce qu’ils considèrent qu’il y a des circonstances de travail plus confortables que dans l’enseignement public. Il est évident qu’aujourd’hui, l’ensemble des professeurs n’est pas catholique, c’est un fait. Mais je ne souhaite qu’une chose : qu’ils ne dénaturent pas le message de l’Eglise dans leur enseignement auprès des jeunes qui nous sont confiés par les familles. Je ne comprends pas ceux qui font le choix de rejoindre l’enseignement catholique et qui estiment le message du pape comme profondément choquant. Je ne vois là aucune cohérence. […]"

Le quotidien Le Parisien porte également une grave responsabilité en relayant les diffamations colportées par ces professeurs, sans aller interroger cette directrice.

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23 commentaires

  1. Je suis écoeuré, et le mot est faible, par l’attitude massive, selon le “journal” des enseignants de cet établissement. Apres cela comment leur confier des enfants?
    J’espère cependant qu’une plainte en diffamation contre Le Parisien, et contre X pour les courageux anonymes, sera déposée, car aujourd’hui il ne faut rien laisser passer.

  2. “Je ne comprends pas ceux qui font le choix de rejoindre l’enseignement catholique et qui estiment le message du pape comme profondément choquant.”
    Le pape François l’a pourtant été à plusieurs reprises….
    D’autre part, à quand des cours de “Connaissance religieuse catholique” pouvant se terminer par un diplôme cmme le font déjà les Universités de Cambridge ou d’Oxford ?
    On pourra enfin parler d’enseignement catholique…..

  3. Le corps professoral est massivement de gauche et donc très nettement fascisant comme l’ensemble de la gauche et plus particulièrement depuis l’arrivée de Hollande.
    Ce sont des fascistes pur et ils appliquent les techniques d’exclusion y compris en traitant les autres de fascistes et notamment les gens de droite qui pourtant ne sont liés au fascisme ni dans son histoire, ni dans création, ni dans son développement, ni dans sa résurgence.
    Il est inutile de les rencontrer car ces gens ne cherchent pas a raisonner ce sont des totalitaires. Celui qui ne pense pas comme eux n’a pas le droit de parler point final et c’est généralement fait au nom de la liberté et du droit de s’exprimer.
    Le mensonge et la contre vérité sont érigés en système
    C’est ahurissant mais ça fonctionne puisqu’on ne sait même plus quoi leur répondre.
    En dernier recours se sont les milices fascistes, en chemises noires comme au bon vieux temps, qui viendront tout casser au nom de la fraternité sans oublier de traiter ceux d’en face de fachos et tout en s’autoproclamant “antifa” pour finir de déstabiliser les véritables anti fascistes.

  4. Enième épisode navrant montrant bien la bêtise sectaire de certains professeurs et enseignants… Et je pense que ce genre de chose ne cessera que lorsque les établissements privés catholiques auront la liberté pleine et entière de recruter – et renvoyer – qui ils veulent, et quand ils veulent…
    Il faut absolument faire comprendre aux gens qu’inscrire ses enfants dans un établissement catho fait que leurs enfants recevront un enseignement catho, catéchisme compris ! (remplacé pour les élèves juifs ou musulmans ou autres par un enseignement sur l’histoire des églises chrétiennes par exemple)
    Il faut mettre fin à ces écoles bisounours où le sectarisme laïcard sévit !

  5. C’est vrai la plupart des professeurs en établissements privés catholiques ne sont ni pratiquants ni instruits sur la religion.
    Ils diffusent avec grand zèle les idéaux de l’Education Nationale.
    Dans certaines classes on y trouve même l’affichage des droits de l’homme.
    Pourquoi les évêques ont-ils abandonné des établissements financés, à l’origine, par des parents catholiques ?

  6. Le problème global du milieu catho et réac c’est son absence totale de courage morale et physique qui le place systématiquement à la merci de la pensée de gauche, c’est l’incapacité à taper du poing sur la table (comme l’a fait courageusement Thibaud Collin avec La Croix) voire à se battre physiquement. Je me rappelle de Le Manif pour Tous et d’un rassemblement au cours duquel le service d’ordre engueulait des personnes qui ne traversaient pas dans les passages piétons …
    Or, il faut absolument se montrer irrespecteux voire violent avec les laïcs ou les clercs qui ont démissionné par lâcheté.

  7. Je pense que le directeur diocésain avait raison de vouloir poursuivre la procédure de recrutement. Il ne faut pas plier devant, reculer devant la diffamation de ces haineux de notre religion. Qu’ils s’en aillent ailleurs et avec leurs mouflets. Mais croyez-moi, ils ont plus besoin, eux, de l’école privée catholique, que l’inverse.
    Quand on voit où est tombée l’inéducation nationale. Ahurissant : http://www.lepoint.fr/bac/bac-2018-consignes-pressions-menaces-comment-on-gonfle-les-notes-du-bac-18-06-2018-2228044_3585.php

  8. bien d’accord avec Irishman. Il est grand temps de virer tous ces gens qui ont squatté l’enseignement catholique pour le faire disparaître et les évêques sont grandement fautifs en n’obligeant pas l’Etat à accepter que les profs du privé soient cathos pratiquants et plus de faveurs pour ces gens qui ne veulent pas aller dans le public à caus de leur confort personnel

  9. “la nouvelle directrice du collège privé catholique Sainte-Marie, à Meaux.”
    Refus du corps professoral de l’établissement de la nomination de sa nouvelle directrice…
    la raison….
    Cette candidate est Catholique….
    le collège est privé….
    le collège se dit catholique…
    la preuve il a pour nom Sainte-Marie….
    le constat…
    L’enseigne “Saint Marie” est publicitaire…
    Le Saint Esprit ne souffle plus dans l’établissement….
    par contre, on peut retenir l’odeur soufreteuse
    identique à celle du “pipi de chat” de la rue Cadet à Paris…
    Cela conforte l’affirmation de Paul VI qui lui
    avait pré-senti les mêmes odeurs, celles des fumées de Satan…
    Dans nos écoles catholiques privées de France avec la lecture obligatoire du “petit Tétu” de la maternelle jusqu’à la terminale…
    les diablotins sont roi!

  10. Ouh là là ! Quelle horreur !
    Des parents inquiets qui mettent leurs enfants dans un établissement catholique avec le risque de les faire tomber dans les serres d’intégristes, qui pourraient leur apprendre les prières en latin, des cantiques d’un autre âge, le bon vieux catéchisme d’antan, les mettre à genoux les mains jointes pour prier sur un affreux carrelage glacé, leur inculquer les vertus théologales… La Foi, l’Espérance et la Charité… bref, les livrer à une bande de brutes arriérées ! Pauvres gosses !

  11. Chère madame Maury. En acceptant de vous engager dans un parcours de formation vous préparant à devenir directrice d’une école catholique, vous ne pouviez pas ignorer que “aujourd’hui, l’ensemble des professeurs (des écoles dites catholiques) n’est pas catholique”, comme vous le dites vous-même. Cette situation aurait dû être examinée au cours de votre formation dans votre école de cadres, et conduire à une réflexion solide sur la conduite à tenir. Car il est bien évident que si, en tant qu’individus, la quasi totalité des professeurs ne se sentent nullement concernés par le “caractère propre” de l’établissement, on voit mal comment l’établissement, en tant qu’institution, peut prétendre mettre en œuvre le projet d’une éducation inspirée de l’évangile et de la foi catholique. Dans le meilleur des cas, on aura une école vaguement laïque, où on aura laissé un peu de place pour une catéchèse déconnectée des autres activités. Si, malgré tout, on décide de s’engager dans ce genre de situation, il faut que la direction de l’école soit animée d’une volonté d’affronter l’obstacle, en s’appuyant sur une petite équipe d’enseignants décidés, et en annonçant la couleur aux professeurs et aux parents. Mais alors, là, il faut s’attendre à des réactions violentes. Mais, en tant que “fille d’une psychanalyste”, vous devez être un peu équipée pour ne pas vous sentir démolie par les noms d’oiseaux dont vous allez être gratifiée.
    J’ai passé l’essentiel de ma carrière de professeur de philo dans un lycée dit “catholique” où l’équipe des enseignants, et aussi le directeur, ne voyaient pas du tout ce que pouvait bien signifier l’idée d’école catholique. Je connais donc bien votre situation. Je vous souhaite beaucoup de courage. Bien amicalement.

  12. Une solution, tant pour les parents que pour les professeurs : quitter ces écoles qui n’ont plus grand chose de catholique à part le nom et rejoindre, aider ou créer des écoles hors-contrat, en plein essor.
    Contrairement à ce qu’on croit ce n’est pas plus cher pour les parents que le sous-contrat.

  13. Dont acte : le directeur diocésain, une fois n’est pas coutume, aurait souhaité poursuivre la procédure de recrutement et communiquer davantage. C’était une bonne chose. Pour une fois. Madame Maury ne voulait pas subir une nouvelle cabale médiatique. C’est compréhensible.
    Cependant, dans cette affaire, il reste révoltant de voir, comme je l’écrivais dans un précédent commentaire, que les plus hautes autorités ecclésiales catholiques concernées par le sujet de l’éducation n’interviennent jamais avec vigueur et courage, publiquement.
    C’est souvent, je crois, à qui se cache le mieux ou “dialogue” le plus secrètement possible et je suis gentil…
    Par ailleurs, le directeur diocésain concerné, prenant acte de la décision de Mme Maury, aurait cependant dû montrer les dents… Sans doute en a-t-il été empêché… Sans même d’ailleurs “qu’on” ait eu à le lui demander. La spécificité d’un grand nombre de cadres de l’enseignement catholique sous contrat aujourd’hui, sous la pression du politiquement correct, c’est qu’ils s’autocensurent d’eux-mêmes ou sont contraints de le faire pour survivre.
    D’autre part, il est clair qu’une école catholique, même sous contrat, doit professer sans faillir un idéal catholique. Comment est-il possible de répondre à cet idéal en acceptant des palanquées d’enseignants qui se fichent absolument de Dieu. Il y a là, un grand mensonge organisé qui perdure et s’amplifie de jour en jour, vis-à-vis des parents d’élèves et des élèves.
    Cet asservissement de l’école catholique sous contrat à l’État français qui déteste les catholiques devient vraiment invivable.
    Quand est-ce que cette loi Debré qui n’a aujourd’hui plus aucun sens va enfin être remise en cause par la Conférence des évêques de France, par Monseigneur Ricard aujourd’hui… J’attends ce jour avec impatience…
    Pour conclure, merci @Hervé et oui… trois fois hélas, oui Madame Maury, je me vois moi aussi obligé de vous dire, que tout en étant un catholique pratiquant, je suis ulcéré par notre pape actuel, qu’il me retourne littéralement les doigts de pieds et qu’il est amplement prouvé qu’il fait un mal infini, médité, ne vous en déplaise, à l’Église catholique, à la chrétienté. Mais c’est une autre histoire…
    Résistance !!!

  14. Et une fois de plus, les responsables sont les évêques qui laissent les commandes de l’enseignement dit catholique à des gens qui haïssent le catholicisme !
    Il est plus facile de “se faire” des fidèles attachés à la tradition liturgique que des directeurs et enseignants anti-cathos bien assis dans l’enseignement dit catholique (en fait du public payant).

  15. Euh, j’ai une question : que fait l’évêque de Meaux pendant ce temps ?

  16. Et dire que ces ânes eduquent nos enfants….mais qu’ils se convertissent en ramasseurs de feuilles mortes ou en croquemorts!
    Dégagez la piste!!

  17. 1984 n’a servi à rien !!!
    A part nous faire passer pour des cons…
    Honte aux dirigeants de l’école privée SOUS contrat avec la République Démocratique Populaire de France.

  18. Quel dommage que ces profs soient passés à côté de ´Viny’ ! Ils auraient été étonnés de rencontrer non seulement, certes, une bonne chretienne bien formée, mais aussi une jeune femme moderne et cool, à l’opposé de l’image qu’ils s’en font. J’espère que cette histoire lui fera de la pub, elle le mérite. Quant à moi, je rêverais d’une Virginie Maury comme directrice pour mes enfants.

  19. Pour qu’il y ait vraiment un “enseignement catholique”, il faut: et des enseignants, et des parents, catholiques. Conditions de plus en plus difficiles à réunir.
    “Viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la sainte doctrine”(à Timothée) – y compris dans la majorité des écoles dites catholiques – nous y sommes.

  20. @Goulette
    Evidemment que cette dame n’ignore pas la situation de la Rééducation nationale. Elle se bouge comme vous et moi mais le combat est terriblement compliqué. Elle a tenté de battre le fer mais comme bien souvent, les merdias sont entrés dans la danse et ont fini le sale boulot.
    A quoi bon persévérer qd la situation est ingérable ?
    Signé : un prof qui fait ce qu’il peut ds un milieu hostile. Force et honneur !

  21. Les LGBT ou autre minorité, féministes ulcérées sont vent debout au moindre pet de travers et se sentent agressées par tout et rien pour en faire le buzz occupant ainsi le terrain,et les pensées de tous par un harcèlement pour imposer leurs idéologie et les catholiques eux s’écrasent, vont à l’abattoir, démissionnent ?
    Pourquoi un procès n’est pas en cours ? pourquoi la foi n’est plus dite comme étant ” de la sphère privée” quand la sexualité atypique ne l’est plus et se vante sur la place publique ?
    La notion de sphère privée connotée d’une infamie honteuse de “ce qui ne s’avoue pas”…
    Pourquoi nos croix,médailles de baptêmes sont cachées quand les élèves qui font le ramadan s’absentent fièrement des cours pour faire l’aïd sans aucune remarque désobligeante et se vantent de faire un jeune rompu dés la fin du jour, jusqu’à paraître offusqués si vous partez à midi en souhaitant “bon appétit” ?
    Les diocèses ne veulent pas de vagues, on se fait petit, si petit qu’invisible, et inaudible…on ne revendique pas toute la maturité intellectuelle et humaine que notre religion a permise, on laisse dire que la foi a bloqué la science, que la foi est obtus, que la foi dénigre et stigmatise, et on a laissé des sans valeurs nous voler les nôtres, ces commandements qui ont permis un vrai “vivre ensemble” qui n’était pas de façade…
    L’altruisme n’était pas gaucho, la compassion et l’attention au plus démunies non plus, comment a t-on pu s’en laisser dépouiller ?
    Comment peut-on laisser croire que les droits ne comportent pas des devoirs,et qu’il y a pour vivre ensemble des interdits dont la puissance repose sur la foi…
    La tolérance n’est pas tollé rance elle s’apprend que quand elle est rendue avec justice….
    Je suis désolée de le dire à Madame Maury mais elle a laissé ses adversaires gagner, et la foi c’est la croix…
    Croit-elle que les femmes en tchador se résignent? que les militants pro GPA et PMA se couchent ? Que les euthanasiques n’affûtent pas leur argument économique faussement compassionnel ?
    Il ne s’agit pas que d’un poste, mais d’une mission et de nos jours démissionner c’est valider l’opposant et lui laisser le terrain fût il ardu, c’est notre lot, et seul souvent, le Christ nous l’a montré…

  22. C’était l’ouverture au monde de l’Église.
    Ouverte au monde, elle est incapable de faire respecter ses valeurs, par ceux qu elle a fait rentrer, en l’occurence ces professeurs et parents, ils jettent cette personne au bûcher de la presse, allumé avec force langues et stylos.
    Ces indignes vont parler de droit de l’homme, de démocratie,avortemement, homophobie, islamophobie, d’antisemitisme, Pma, gpa, avortement, et de toutes ces valeurs construites par des sans civilisation mais savent-ils réellement ce qu’ils font, ne sont ils que des tapis que foulent ceux qui les manipulent? Qu’ils se souviennent: à triompher sans péril…

  23. Petit témoignage personnel sur l’enseignement dit “catholique sous contrat”, ou sur ce qu’il semble malheureusement être devenu.
    Passé à l’ISFEC Paris en 2012, pour obtenir le “pré-accord” d’enseigner dans les collèges-lycées “catholiques”, que cet organisme embauchait des profs musulmans : une candidate nous a même fait sa propagande, comparant Jésus à un certain “Issa” (qui est au Christ ce que le rap est à la musique, excusez du peu).
    Du reste, le système du public et du privé sous contrat est une belle escroquerie : si vous n’avez pas le CAFEP (équivalent du CAPES), vous faites des remplacements payés comme un instituteur même si vous êtes titulaire d’un doctorat !
    Le CAFEP/CAPES ne donne pas le goût d’instruire et de former : il sanctionne des connaissances. Si on n’aime pas travailler avec des jeunes, il faut faire un autre métier. Ancien du public et du privé, j’ai eu la chance d’y rencontrer dans les deux, des professeurs consciencieux, qui aimaient leurs élèves.
    Aujourd’hui, docteur en histoire, dans un établissement hors-contrat vraiment catholique (et atypique), où l’on prie vraiment. Mes jeunes apprennent l’histoire, la vraie (pas celles “ad usum Delphini” de tous les extrêmes, destinées à soutenir une cause) : liberté de ton, mais exigence de connaissances, de rigueur morale et intellectuelle, d’analyse et de sens critique ; il faut former des catholiques qui soient aussi des décideurs.
    Pas de pédagogiste patenté de l’Educ’nat’ ou d’ailleurs pour m’emmerder et m’imposer ce que je dois dire : le bonheur absolu. Bref, je ne donnerais pas ma place pour un empire !
    Profs brimés, lassés de l’idéologie soixante-huitarde, rejoignez la Fondation pour l’école !

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