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Culture de mort : Avortement

Ces femmes qui témoignent de leur regret d’avoir avorté

Ces femmes qui témoignent de leur regret d’avoir avorté

La militante pro-vie américaine Janet Morana explique dans La Croix que les remises en cause judiciaires et législatives de l’avortement par chaque Etat ne sont qu’une simple étape. Il faut encore changer l’opinion publique américaine.

« On n’aura pas gagné la bataille tant que l’avortement n’aura pas été rendu impensable ».

Cofondatrice de la campagne de sensibilisation Silent No More (« Fini le silence »), lancée en 2003, elle met en avant les témoignages de femmes (et de leurs conjoints) qui ont connu un avortement et le regrettent. Certaines sont devenues des piliers du mouvement, comme Alveda King, la nièce de Martin Luther King Jr, ou encore l’Afro-Américaine Toni McFadden, conférencière influente dans le domaine de l’éducation sexuelle. Georgette Forney, l’autre fondatrice de la campagne, explique :

« À l’occasion d’une manifestation il y a plusieurs années, je m’étais présentée à des militants pro-IVG avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire “Je regrette mon avortement”. Au lieu de m’écouter, ils m’ont insultée. En colère, je me suis alors demandé comment je pouvais promouvoir la perspective de femmes dans ma situation ».

« Quand j’ai rejoint le combat contre l’avortement en 1998, je me suis sentie jugée. Mais nous sommes parvenus à convaincre les militants qu’il ne fallait pas seulement se concentrer sur le sort de l’enfant. Il faut aussi reconnaître que la femme est affectée aussi. Ils l’ont compris ».

Lors de la Marche pour la vie, fin janvier, certaines femmes ont témoigné des problèmes physiques, de la détresse psychologique et de la solitude rencontrés après avoir mis fin à leur grossesse.

« J’ai souffert d’un deuil profond, de colère, de rage, de dépression, d’épisodes de panique et de pulsions suicidaires »

Pour sa part, Della a décrit « la haine que j’ai ressentie envers moi-même » et les problèmes conjugaux qui ont suivi l’intervention.

« Je ne pensais pas que cette décision, prise il y a quarante-deux ans, laisserait des traces pour le restant de ma vie. »

Ethel Maharg, directrice d’une association pro-vie au Nouveau-Mexique, se présente à la primaire du Parti républicain pour le poste de gouverneur :

« Les femmes qui ont connu un avortement se battent plus férocement que les autres pour la défense de la vie, car leur existence a été bouleversée par leur expérience. Face à moi, personne ne peut remporter un débat sur l’IVG ! »

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1 commentaire

  1. Dans le prolongement de ce rappel je me permets de rappeler le livre de Laurent Spriet, “Se relever après un avortement”

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