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France : Politique en France / France : Société

Cela ne peut pas être le 19 mars

Bien avant Robert Ménard à Béziers, c’est François Mitterrand, président de la république, qui expliquait lors d’une conférence de presse 24 septembre 1981 pourquoi la célébration nationale de la guerre d’Algérie ne pouvait pas être le 19 mars.

 

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6 commentaires

  1. “Il convient de ne froisser la conscience de personne”… Tout est dit, il semblerait qu’à l’heure actuelle, on se moque bien de qui pourrait se sentir chiffonné.

  2. il n’était pas complètement nul ce président-là

  3. Mitterrand, malgré ses défauts, avait le sens de l’histoire, et par ailleurs avait vécu ces événements.

  4. Moi qui était très critique de Mitterrand, je trouve qu’il fait preuve d’une certaine dignité dans cette affaire.

  5. Pas de naïveté, c’est coupable !
    Si Mitterand gardait une certaine dignité, c’est parce qu’elle était encore nécessaire dans les années 80 pour être au pouvoir. S’il avait vécu aujourd’hui, il aurait tout fait pour évacuer cette dignité, et il serait le Hollande du moment, avec certes beaucoup plus de culture, mais pas plus de morale. Il avait certes le sens de l’histoire, mais il était lui aussi dans le “sens de l’histoire” comme nos dirigeants actuels.
    Mitterand était un criminel, il a commandité plusieurs meurtres, sa vie privée était proche de celle de DSK, etc.
    Il y a fort à parier que cette déclaration faisait suite à une réaction populaire, et qu’elle était donc obligatoire pour Mitterand.
    Nous autres catholiques, privilégiés par notre instruction, notre esprit critique, notre éducation, nous avons le devoir d’exercer notre critique sur les événements.

  6. Il faut voir aussi un gros problème, qui est le passage du temps. Imaginons le cas d’un appelé du contingent, envoyé en Algérie en 1956 à 20 ans. Il était donc né en 1936. En 1981 il n’avait que 45 ans, se trouvait donc en plein dans la vie active et sociale, alors qu’il est aujourd’hui âgé de 79 ans et depuis longtemps en retraite. De même un français de 40ans en 1956, par hypothèse chargé de responsabilités militaires ou administratives n’avait que 65 ans en 1981, pouvait encore témoigner, alors qu’il serait aujourd’hui âgé de 99ans. Il n’était pas possible en 1981 de faire passer des vessies pour des lanternes à cette génération ayant encore connu par expérience personnelle la Guerre d’Algérie. Par contre en 2015, si comme celà se produit souvent les témoins de cette époque n’ont pas su ou pas voulu transmettre leur mémoire à temps à leurs enfants celà ouvre aujourd’hui le champs à toutes les dérives et toutes les manipulations.

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