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Culture : cinéma

Ce qui est bon pour les acteurs ne l’est pas pour les autres métiers

Lu dans Minute :

"Mercredi 27 mai, « Politique matin », LCP

Le palmarès du festival de Cannes a été très favorable au cinéma français. Nicolas Dupont-Aignan, s’il s’en réjouit, met quand même un bémol: « Pourquoi la France est capable uniquement de protéger ses acteurs de cinéma? Qu’on m’explique pourquoi le gouvernement français est capable de dire “exception culturelle” face à la mondialisation, pourquoi ce qui est bon pour les acteurs de cinéma n’est pas bon pour les agriculteurs et les ouvriers? » Peut-être parce que nos présidents tapent plus dans les actrices et les chanteuses que dans les péquenaudes et les prolos?"

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11 commentaires

  1. “Peut-être parce que nos présidents tapent plus dans les actrices et les chanteuses que dans les péquenaudes et les prolos?”
    Parce que,là,on convoque pas la presse chaque fois que…Là, faut assurer!

  2. Comme c’est bien dit et franchement, en plus!

  3. “Pourquoi la France est capable uniquement de protéger ses acteurs de cinéma?”
    Parce que le cinéma nous coûte une fortune en subventions et autre statut d’intermittent du spectacle pour quelques milliers “d’artistes”.
    Il y a très longtemps que Julie Gayet vit à nos crochets.
    La quasi-totalité des très nombreux films français (=3000), des navets pour bobos à 99%, ne sont pas rentables.
    Tout cela pour la vanité enfantine d’avoir un cinéma d’auteurs (de gauche) français.

  4. Mille excuses, je voulais écrire 300 films français produits chaque année : presque un par jour.
    “Le nombre de films français atteint un niveau record
    13/01/2014 à 17h32 Mis à jour le 13/01/2014 à 17h32
    ‘Profs’ a été le film français qui a attiré le plus de spectateurs en 2013
    ‘Profs’ a été le film français qui a attiré le plus de spectateurs en 2013 – DR
    Plus de 300 films français sont sortis en salles en 2013, soit un record historique. Cela n’a pas dopé les spectateurs de films hexagonaux, dont le nombre est en net recul.
    2013 aura visiblement été l’année de la surchauffe pour le cinéma hexagonal. En effet, 341 films français (y compris ceux à financement français minoritaire) sont sortis en salles, selon CBO Box Office. Si l’on retire les festivals, etc., l’on arrive à 324 films. Interrogé sur ce chiffre, le CNC (Centre national du cinéma) répond que sa propre statistique n’est pas encore disponible, et sera publiée d’ici mai.
    A ce jour, les statistiques du CNC sont disponibles pour les années 1975 à 2012 (cf. ci-contre). Elles montrent que jamais autant de films français n’étaient sortis en salles. Jusqu’à présent, le niveau le plus élevé avait été atteint en 2012, avec 296 films français (y compris minoritaires). L’année 2013 constitue donc apparemment un record historique.
    Ce qui paraît logique. En effet, le nombre de films sortant en salles est corrélé au nombre de films produits. Or ce dernier a atteint lui aussi un record historique il y a deux ans.
    Pas de corrélation avec les entrées
    Hélas, cette surabondance n’a pas attiré le public. En 2013, les films français (y compris minoritaires) n’ont attiré que 64 millions de spectateurs, soit 33% des entrées totales. C’est le plus mauvais score depuis 2000.
    Autrement dit, multiplier les films français ne multiplie pas automatiquement les spectateurs.
    Ceci dément une fois de plus le discours officiel du CNC, qui répète qu'”un nombre de films nationaux élevé permet une part de marché élevée”, et que “la performance des films français augmente”.
    Son ancien président Eric Garandeau assurait même il y a un an: “les Allemands produisent un tiers de films en moins et leur part de marché est deux fois inférieure à celle de la France, à 20%”.
    80% à 90% de mortalité
    Mais René Bonnell tient un discours différent dans son rapport paru mercredi dernier. “La majorité des oeuvres sortent sans écho médiatique suffisant, ou budget de promotion adéquat. Les deux tiers des films français n’atteignent pas 100.000 entrées. Et 47% des films totalisent moins de 20.000 entrées. Le nombre d’échecs en salles est dix fois plus important que celui des succès. Le taux de mortalité commerciale des films (films à la carrière brève) est, selon les semaines, de l’ordre de 80 à 90%”, déplore l’ancien patron du cinéma de Canal Plus.” (…)
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/nombre-films-francais-atteint-un-niveau-record-685238.html

  5. C’est normal, les présidents n’ont pas besoin de chercher des partenaires à l’émission l’Amour est dans le pré. Après tout, c’est la faute de la gent féminine si elle préfère un faiseur de promesses à un agriculteur qui tient ses promesses.

  6. La réponse à la question a été donnée par SD-Vintage.
    Il ne faut pas faire pour les agriculteurs et les ouvriers ce qu’on fait pour le cinéma, parce que ce qui est “bon pour les acteurs” est mauvais pour les Français… qui les financent par leurs impôts.
    C’est sûr que demander à l’Etat de piquer dans la poche du voisin pour vous filer son pognon, c’est “bon pour vous”, du moins dans l’immédiat. Le problème, c’est que tout le monde veut faire la même chose. Ça s’appelle le socialisme, et le socialisme conduit à la faillite et à la pauvreté.
    Un film français qui sort tous les jours, c’est franchement grotesque. C’est la preuve que le fameux système de l’exception culturelle est devenu complètement fou.

  7. “Peut-être parce que nos présidents tapent plus dans les actrices et les chanteuses que dans les péquenaudes et les prolos?”
    C’est pas ceux la que le capitaine du Concordia appelle “les sans dents”.

  8. Parce que les ” artistes ” répandent la propagande gauchiste et parce que surtout c’est un business typiquement communautaire.

  9. 300 films par an dont 299 navets.
    Ca fait un bail que je n’ai pas été voir un film français.
    Culture de chio..es.
    En revanche, j’ai été emballé par plusieurs films américains et russes ces derniers temps.

  10. tout le monde il est acteur, tout le monde il est génial, et tout le monde il vote socialiste

  11. Peut-on imaginer, ou même rêver qu’un jour un gouvernement digne de ce nom qui ne verserait PAS UN CENTIME aux parasites du cinéma, en leur disant :”Vous êtes des artistes, des créateurs… vous êtes des gens férus de liberté, n’est ce pas ? Alors désormais, il n’y aura plus de dépendance financière ; les gens véritablement libres n’ont pas besoin d’argent ! Et maintenant, circulez, y rien à quémander !”
    Car enfin, le seul argent que l’Etat est en droit de leur donner, c’est seulement lorsqu’il commande une œuvre à un artiste, sinon c’est niet !
    Mais bon, je ne me fais pas d’illusions… Le grand Maurice Druon avait déjà essayé de leur tenir ce langage en 1973, il avait été abandonné en rase campagne par ses copains du gouvernement d’alors…(Pierre Messmer était le 1er Ministre)

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