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France : Politique en France

Ce président qui insulte l’Armée française

Ce président qui insulte l’Armée française

De Jean-Frédéric Poisson sur Causeur :

[…] En ce 11 novembre 2018 devait être célébré le centième anniversaire de la signature de cet armistice. À l’instar des cérémonies outrageantes de 2016 du Centenaire de Verdun, de l’absence déplacée du chef de l’Etat français aux côtés des autorités britanniques à la commémoration de la Bataille d’Amiens cet été, l’hommage de ce 11 novembre 2018 s’annonce gâché. En effet, l’Élysée a fait savoir que les cérémonies présidées par le président ne pourraient avoir un caractère « trop militaire » pour commémorer plutôt la fin « d’un grand désastre ».

Cette inflexion constitue une trahison à l’encontre de l’Histoire qui retient que la France, appuyée par ses alliés, est sortie victorieuse de cette terrible guerre. Elle est aussi un camouflet envers la mémoire des millions de soldats français et supplétifs, mais aussi de nos aïeux civils, tués ou mutilés au champ d’honneur ou sous les attaques des nouvelles armes aussi meurtrières que modernes.

Peut-on encore être naïf au point de ne pas y voir une nouvelle démonstration flagrante de deux très inquiétantes obsessions macroniennes ?

Celle de la réécriture d’une histoire détricotée, qui en diminue les hauts faits pouvant être sources de fierté nationale pour en surligner les heures sombres au profit d’une culpabilisation collective. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron, lors de discours emblématiques, semble se complaire à battre devant le monde entier la coulpe de la France pour tous les « crimes » qu’elle aurait commis, et pointer du doigt les Français contraints de porter ce lourd héritage de tant et tant d’injustices et méchancetés. Ce chef de l’Etat se montre décidément bien mal à l’aise, voire amnésique, avec l’idée d’enracinement de notre histoire dans un roman français qui comporte, certes, ses vicissitudes, mais aussi ses gloires.

L’autre obsession macronienne, c’est cette volonté d’imposer la construction artificielle d’une « souveraineté européenne » au détriment de celles nationales, passant entre autres par une forme démonstrative de « soumission réparatrice », de la France à l’Allemagne. Ce que signale d’ailleurs la visite d’intronisation d’Emmanuel Macron à Berlin auprès d’Angela Merkel dès le lendemain de sa victoire à la présidentielle. Ou indique l’introduction de plus en plus crédible dans le Traité de l’Elysée en cours d’élaboration d’un bilatéralisme franco-allemand pour la dissuasion nucléaire, créant ainsi une grave entrave aux principes instaurés par le général De Gaulle défendant l’intangibilité de la souveraineté et de l’indépendance de la France. C’est dans cette même dérive que se situe ce 11 novembre dénaturé par la volonté de ne pas heurter l’Allemagne en commémorant de façon par trop ostentatoire la victoire des armées françaises. Ce qu’avoue l’Élysée en précisant officiellement que ce changement de cap s’est fait « en concertation » avec la chancelière.

Ainsi, après avoir méprisé puis éjecté sèchement l’ancien chef d’État-major des Armées, et malmené les budgets de la Défense nationale, le chef de l’Etat décide de ne pas s’associer pleinement au devoir de mémoire qui sera rempli devant tant et tant de stèles, monuments aux morts et autres mémoriaux, partout en France, en l’honneur de ces « poilus » qui se sont battus pour la défense de notre territoire, pour une idée, pour une nation que l’on appelle France et qui semble si étrangère à notre président, à en croire ses récentes déclarations faites à l’étranger.

Devant cette absence honteuse de reconnaissance présidentielle, l’Armée fera sa propre commémoration aux Invalides. Ce sera un bel et vibrant hommage, comme l’institution sait le vivre. Mais sans sa « tête », le président de la République, celui que notre Constitution fait pourtant chef des Armées. Celui qui incarne par excellence, le lien indispensable entre la nation et son armée. Et qui, au détour du centenaire de l’Armistice qu’il dédaignera, entachera ce lien de sang entre le peuple et son armée comme une ultime atteinte à notre légitime fierté nationale.

Monsieur le président, nous ne sommes pas dupes de ce nouvel avatar de vos transgressions, que vous appelez « réformes ». Les Français n’en peuvent plus d’être ainsi dénoncés, bafoués, manipulés, oubliés voire méprisés. Les Français devront s’en souvenir, comme une autre forme de « devoir de mémoire ».

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6 commentaires

  1. ce gnome ne devrait plus être le chef de l’état il faut le destituer et au plus vite. IL est la honte de ce pays, on n’a pas besoin de saltimbanques on a besoin d’un chef qui soit là pour défendre le pays et son peuple espérons que dans un sursaut national, aux européennes il soit “ratatiné”

  2. C’est du jamais vu depuis des siècles. Ce que commet ce président relève de la haute trahison des intérêts supérieurs de la Nation. Il devrait en principe être traduit devant la Haute Cour de justice, si nous n’étions pas déjà en plein effondrement politique, économique, social, culturel et religieux.

  3. Chaque président étant pire que son prédécesseur (personne ne pouvait imaginer que ce gros flan d’hollandouille pouvait connaître un successeur pire que lui), là encore nous décrochons le gros lot, le parfait nuisible qui ne veut pas s’assumer et pratique le larvatus prodeo.
    Comment donc imaginer le prochain président ? Il sera vraisemblablement homo (assumé), ouvertement pro Islam (assumé), franc-maçon (assumé), anticlérical et athée (assumé), antimilitariste et pacifiste (assumé), mondialiste et anti patriotique (assumé) bref un Macron assumé qui ne pratique pas le “en même temps” mais le “de surcroît”. Nous voilà revenus aux pires heures de la 3° République.

  4. pourquoi s’étonner, macron insulte bien les français, illettrées bretonnes, alcooliques nordistes, criminels contre l’humanité, fainéants, gaulois réfractaires au progrès (mais lequel?) et en sous entendu non rappeur ni noir ni pédé (photo à l’élysée ) ou non délinquant non doigteur (photo à st martin…

  5. Un seul détail de l’Histoire : la France n’a pas perdu la guerre d’Algérie. Le pouvoir en place a offert l’Algérie au FLN, en y ajoutant les pétroles du Sahara, que le FLN n’avait jamais revendiqués.

  6. Il ne s’agit pas d’une victoire, mais d’un armistice.
    Pensons à la très lourde responsabilité de la République dans le déclenchement de la guerre, le refus des propositions de paix de la Double Monarchie dès fin 1916, et des abominables traités de Versailles et de Trianon, voulus par Clemenceau.
    Pensons à tous ces jeunes qui se sont fait tuer et blesser sur le front, paysans français contre paysans allemands…
    Tous fils du même Dieu.

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