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Homosexualité : revendication du lobby gay

“Ce n’est pas un film de cowboys”

C'est le titre d'un court métrage réalisé dans un but "pédagogique", destiné aux collégiens et lycéens, qui fait la promotion de l'homosexualité. Cette "œuvre" a reçu la Queer Palm du court-métrage en 2012."

Présidente de la «Manif pour tous Loire-Atlantique», France de Lantivy a été interrogée par France Bleu Loire Océan sur la lettre que LMPT Loire Atlantique a envoyé aux responsables de l'enseignement catholique pour les alerter sur ce film.

"«Nous nous battons pour que les sexes homme-femme et fille-garçon soient respectés en tant que complémentarité, et pas indifférenciés, a-t-elle déclaré au micro de France Bleu Loire Océan (à partir de 2’40 ci-dessous). Un film qui présente l’homosexualité à des enfants, c’est un risque de confusion.»"

 

Dans le même genre, (nous en avions déjà parlé ici), des élèves d'un établissement privé catholique sous contrat d'Ile et Vilaine se sont vus imposer le film militant LGBT "Pride", qui figurera dans la liste des sujets présentés à l'épreuve orale du bac en anglais. Dans cette affaire, il n’y a eu de réaction ni du Directeur d’établissement, ni de l’APEL, ni de la DDEC 35 (Direction diocésaine de l'enseignement catholique 35).

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13 commentaires

  1. “…le film militant LGBT “Pride”, qui figurera dans la liste des sujets présentés à l’épreuve orale du bac en anglais.”
    Autant dire que le critère déterminant de la note, le jour de l’examen, sera la soumission servile au discours officiel, plutôt que la connaissance de la langue anglaise. Les “valeurs de la république” avant tout ! Au diable Shakespeare !
    C’est pourquoi le niveau non seulement des élèves mais des professeurs baisse. La servilité, l’absence de tout jugement personnel : voilà désormais les qualités requises pour faire carrière dans l’Education Nationale et ailleurs.

  2. “Des malades vivant dans le péché.” – S.S. Benoit XVI

  3. Il y a une distinction, ce me semble, entre “faire la promotion” et “parler” de l’homosexualité.
    En l’espèce, le court métrage (12 min) “ce n’est pas un film de cowboy” interroge bien plus sur les stéréotypes liés à la virilité que sur la sexualité des personnages.
    Ressentir une émotion en regardant un film qui traite de l’amour que se témoigne hommes, est-ce normal en gros ? Ou bien un hétéro, normalement constitué, ne devrait-il ressentir des émotions que lorsque l’histoire d’amour concerne un homme et une femme ?
    A contrario, un homo qui s’habillerait classiquement, ne serait pas un mordu de fringues et du piercing, doit-il vite consulter pour savoir s’il ne serait pas, finalement, hétéro ?
    Voilà de quoi traite, in fine, ce court métrage. Faut-il s’indigner qu’un film ose prétendre que tous les homos ne sont pas une caricature de Albin de “la cage aux folles” ? Faut-il s’insurger contre un film qui affirme qu’un homo peut pleurer en regardant les amours d’Edward et Bella (twilight) comme un hétéro peut s’émouvoir en visionnant la passion de Loras Tyrell et Renly Barathéon (Game of Thrones) ?
    Il y a quelques mois, avec un succès non démenti,Guillaume Gallienne, dans “Les garçons et Guillaume à table” critiquait lui aussi les stéréotypes liés à la virilité. Quoi de mal à cela ?
    Le film Pride quant à lui, parle du combat mené par des miniers soutenus par (effectivement) une bande hurluberlus gays pour faire cause commune contre une décision de la PM de l’époque : Margareth Thatcher.
    Le film s’amuse de la confrontation entre ces miniers et les quelque peu excentriques gays venus les aider à récolter des sous pour lutter contre une décision gouvernementale et en profite pour faire sombrer quelques images caricaturales, d’un coté comme de l’autre.
    On est donc dans un schéma à la “Full Monty” ou “Good Morning England” où des communautés qui ne se seraient pas parlées dans d’autres circonstances, le font dans un but commun : frapper l’ennemie, c’est à dire la Dame de Fer !
    Qu’un prof d’anglais ait choisi ce film n’est pas bien surprenant, puisque les dialogues sont assez faciles d’accès pour une classe (du reste) de terminale et les thématiques sont de nature à plaire à un large public.
    Même dans un établissement catholique on est (je pense) susceptible de trouver louable une action sociale d’envergure, faisant la promotion de la devise de notre pays !
    Maintenant, rien n’empêche LMPT de réaliser un film ou un court métrage semblable, mettant en scène le combat de personnes diverses (quoi qu’on en dise) pour lutter contre un projet gouvernemental !

  4. Merci à la Psdte de LMPT 44 de parler aussi clairement et avec sérénité.
    Bravo

  5. “des élèves d’un établissement privé catholique sous contrat d’Ile et Vilaine se sont vus imposer le film militant LGBT “Pride”, qui figurera dans la liste des sujets présentés à l’épreuve orale du bac en anglais”
    Imposé par qui?
    Si c’est par un enseignant de l’établissement, il est regrettable que les parents (au moins) ne protestent pas.
    En tout cas il importe que ces élèves soient entrainés à présenter ce sujet comme “sujet à controverse”, et qu’ils disposent d’un panorama substantiel de faits montrant qu’il n’y a pas consensus sur le sujet.
    S’agissant d’élèves de terminale, ils ont l’âge d’être exercés à l’argumentation.
    Lors de l’examen, ils doivent avoir été préparés à résumer les faits du document d’appui, à apporter des faits contradictoires, à montrer une culture solide (films allant dans un sens opposé, actions menées dans tel ou tel état, dans quelle ville, l’évolution de la législation, recentrer l’intérêt du film sur Margaret Thatcher, sa vie, son arrivée au poste de Premier Ministre, son action politique, montrer une bonne connaissance du Pays de Galle, d’autres films sur cette région, éventuellement montrer une culture sur les grèves -relier par exemple à d’autres grandes grèves, aux États-Unis …- …) en s’exprimant en anglais avec un vocabulaire précis: les critères de notation portent sur des faits de langue et de culture plus que sur la docilité à une doxa. Le professeur d’anglais doit être en mesure de les préparer à une telle joute oratoire, en jouant sur des problématiques variées (citons quelques points de vue de spectateurs: “Une version British des vieux films Hollywoodiens sur l’intolérance”, “Une célébration tapageuse sur les groupes en désaccord qui s’unissent pour vaincre l’oppression”, “une cartographie de la solidarité en temps de crise profonde”, “bonne humeur assez insupportable de ce film Bisounours” …)
    Désolée d’avoir été aussi bavarde.

  6. Si les parents d’élèves n’exigent pas que la direction change en Ille et Vilaine nous courrons à la catastrophe, cela mérite une manifestation devant cette école et devant l’inspection diocésaine. Le ver est visiblement dans le fruit.

  7. Sodome et Gomorrhe d’aujourd’hui sont en attente du Feu du Ciel certainement plus terrible que pour les deux abominables de l’Ancien Testament.
    Ce jour là sera un jour de colère mais aussi un jour de Joie pour ceux qui en ont assez de ces saloperies tueuses de l’âme des enfants.

  8. Suite au communiqué de l’APEL, faut rappeler que le Président de l’APEL de l’établissement assiste de droit au conseil d’administration de l’OGEC d’établissement scolaire (mais il n’y vote pas).
    Rappelons que l’OGEC est l’employeur du chef d’établissement.
    Un bon rappel à l’ordre peut donc y avoir lieux !

  9. Malgré toutes les bonnes raisons intello & historiques de lutte des classes présentées par seb & CB, comment les parents seront-ils assurés que leurs jeunes, dès le début de l’année scolaire, recevront l’ensemble des arguments nécessaires ? Il semble certain que leur responsabilité première a été méprisée ! Cela est courant & pervers !
    Ils sont responsables des interprétations des jeunes, direction des programmes et direction de l’établissement, professeurs. Ils savent ce qu’ils font en rendant OBLIGATOIRE pour des enfants chrétiens le paiement et l’assistance à la projection du film Pride. Ils ne se risqueraient pas à en proposer l’étude dans une classe islamique….

  10. @SEB
    Encore et toujours votre longue leçon de morale prétendant nous démontrer que “ce n’est pas si grave”, que les cathos-rétros manquent vraiment d’humour et de (pop)culture. Évidemment, pour combattre le “thatchéro-fascisme”, des “gays” ça fait plus “in” que des joueurs de cornemuse fussent-ils en kilt…
    Rien de grave à rendre l’homosexualité toujours plus banale, et c’est un pur hasard si ce film à reçu la “Queer Palm”!
    St Augustin pensait différemment : “À force de tout voir l’on finit par tout supporter… À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… À force de tout accepter l’on finit par tout approuver !”. C’était au IVème siècle et l’Occident sombrait pour longtemps dans la barbarie.
    Ce sont les pentes les plus douces qui mènent le mieux à l’abîme. Les tenants de l'”agit.-prop.” connaissent les ressorts psychologiques de la théorie de l’engagement… soit vous les ignorez et c’est grave, soit vous les connaissez et alors tout votre militantisme, à sens unique, s’éclaire..

  11. La prochaine étape, c’est la pédophilie !

  12. Sans compter l’orientation sexuelle du film, on voit aussi son orientation politique : “prolétaires et homosexuels unissez vous contre la méchante Mme Thatcher”.
    L’OGEC est certes officiellement l’employeur du chef d’établissement, mais celui ci est nommé par la direction diocésaine de l’enseignement catholique et par l’évêque.
    Par contre l’employeur du professeur étant l’Etat, le directeur ne peut intervenir sur le contenu du cours d’anglais. Seul l’inspecteur pédagogique peut intervenir.

  13. Il y a là de quoi interesser un sociologue.Car cela se passe en Bretagne longtemps considérée comme un bastion du catholicisme pour les uns et pour le moins une région conservatrice , voire “obscurantiste par les autres . Il y a là un basculement qu’on peut retrouver ailleurs au Quebec ou en Wallonie.
    Les idées “uptodate” sont instrumentalisées avec la ferveur des néophytes.Qui aurait pensé il y quarante ans qu’en Bretagne , maintenant ,les églises brûlent régulièrement, qu’un enfant du pays devienne un vrai Jihadiste au point d’inquiéter la grande Amérique ou que des cathos regardent avec complaisance ( ou envie) du côté de la nouvelle civilisation mise en place par le Président” dont le programme est le plus proche des valeurs évangéliques” (sic)
    A moins que ces pays cités plus haut n’aient été enfumés par une modernité (diabolique) mal digérée .

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