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Homosexualité : revendication du lobby gay

Cathos rigolos contre homos plus très gais

C'est le titre d'un billet de Gabrielle Cluzel publié dans Monde & vie daté de demain :

"Il a longtemps été entendu que les catholiques étaient sinistres. Des bonnets de nuit, des pisse-froid, des donneurs de leçon coincés dans les plis de leur vertu. La contre-image emblématique en étant bien sûr, en mai 68, la foule de jeunes hilares derrière les barricades, face à la France de Tante Yvonne corsetée et bouche pincée. Les catholiques eux-mêmes, à force de se l’entendre dire, n’étaient pas loin de le penser. Une pelletée de plus sur l’immense tas de leurs complexes. Comme une fatalité: t’es catho, t’es pas rigolo. Mais les lignes ont bougé. Tout a commencé lorsque les cathos ont, soudain, osé descendre dans la rue. Il fallait qu’ils aient été poussés à bout pour faire fi de leurs principes : respect de l’ordre établi, résignation et patience dans les épreuves… Il y avait longtemps qu’ils n’avaient pas tâté du pavé parisien, les processions elles-mêmes ayant disparu et, ma foi, ils ne s’en sont pas trouvés si mal : la marche à pied, ça dégourdit les jambes et ça lève les inhibitions. La première fois, souvenez-vous, c’était pour la défense de l’école libre. Ceux qui ont connu cette manif en parlent encore avec un petit frisson de joie dans l’échine… Ce soir-là, le journal de 20 heures s’ouvrit par un gros plan sur une immense pancarte brandie par un adolescent:« Mon prof de maths est une peau de vache, mais je l’ai choisi »… Les cathos avaient réussi à faire sourire la France.

Les années ont passé. Les causes à défendre pour les catholiques sont devenues plus prégnantes, plus évidentes. Avortement, homosexualité, attaques contre l’Église… Aller battre le pavé – aux « marches pour la vie », par exemple – n’est plus un droit, mais un devoir. Parallèlement, les ligues de vertu et la bienséance ont changé de camp. L’insolence aussi. Être « rebelle » n’est plus ce que l’on croit. Dernier exemple en date: le 18 mai dernier, le « kiss in » sur le parvis de la primatiale Saint Jean à Lyon. Ils étaient là face à face, les homos du « kiss in » et les jeunes cathos du collectif « Pas de ça devant Saint-Jean ». Et les faces de carême n’étaient pas du côté que l’on pense. Depuis qu’ils sont les censeurs du nouvel ordre moral, les gays ne sont plus très gais. Devant Saint-Jean, rien que des têtes grisonnantes et revêches. Ben alors, où sont donc les jeunes éphèbes facétieux, les manifestations festives? «Vade retro les fachos». C’était leur slogan. Sans blague ? Ce vieil anathème éculé, c’est donc tout ce qu’ils ont trouvé? «Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d’hétéros !» scandaient en face leurs dynamiques opposants. Pas mal, non ? M’est avis que le rire a définitivement retourné sa veste."

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8 commentaires

  1. “Gabrielle Cluzel” est une excellente amie joyeuse et militante, mère de famille nombreuse et son article est très révélateur et intelligent : les cathos deviennent rigolo et sympa en militant, en descendant dans la rue, en montrant leur conviction même de façon “péchue”.
    Les cathos pas drôle sont ceux qui nous expliquent qu’il ne faut jamais réagir aux provocations, qu’il ne faut pas descendre dans la rue car cela vexe les homos et que l’on risque un bon coup de lacrymo (Gabrielle Cluzel en a déjà pris dans la figure de la lacrymo et cela ne l’empêche pas de rédiger d’excellents articles dans Monde et Vie), car cela donnerait une mauvaise image de nous, car cela choquerait les musulmans, car ceci car cela…
    Ras le bol des censeurs et des lâches, des tristes et des résignés, des mous et des tièdes, des complaisants et des partisans de l’entrisme au sein de l’UMP ou de la LCR…
    Merci Gabrielle, vive les cathos militants et joyeux, virils et souriants !!! car tout cela est non seulement compatible mais également lié !

  2. Le combat Gay est un combat dépassé ! Dépassé en soi car l’homosexualité ne mène à rien. j’en sais quelque chose ! c’est un bourbier…Et je ne crois pas manquer d’humour !

  3. Cet article est drôle et juste, plein de gaïeté ! Je dois reconnaître que ce qui m’a choqué en regardant les vidéos des provocs homosexualistes, ce sont leurs mines tristes, austères. Ils étaient masqués, ils hurlaient, bref c’était un peu lugubre en fait.

  4. “c’est un bourbier”
    C’est même un cloaque :):)

  5. Excellent article !! Vraiment excellent !!
    C’est vraiment amusant car je disais exactement la même chose à une amie hier après-midi : les cathos tristes m’emm……
    Tout d’abord, savoir que nous sommes aimés, d’un amour infini, cela ne peut que rendre joyeux.
    Savoir que nous mangeons notre pain noir et que le meilleur reste à venir ne peut rendre triste. Nous sommes porteurs d’espérance et d’amour, Dieu du ciel, que cela se voit et se sache !!!
    Et une dernière chose, nous sommes des témoins du Christ chargés d’évangéliser.
    Difficile de donner envie de nous rejoindre, de devenir chrétiens à des personnes dont la vie n’est pas toujours facile, si nous leur expliquons qu’ils s’ennuieront encore plus, qu’ils auront plus de contraintes et moins d’occasion de rire avec nous !!

  6. Ah ben voilà! c’est vrai qu’on rit bien non? Bon certes, on rit avec mesure parce qu’on ne peut rire de tout (pauvres damnés…) mais un esprit tout-à-fait délicieux disait “un saint triste est un triste saint”. Oh il fallait être le délicieux Saint François de Sales pour dire cela. Et après tout, heureux ceux qui sont persécutés pour la justice! Je ne me souviens plus du nom de ce fameux martyr qu’on était en train de brûler et qui disait: “c’est bon, je suis grillé de ce côté, vous pouvez me retourner”; ah on ne manque pas d’humour quand on est saint!
    Et le Padre Pio, il était très jovial pourtant ça ne devait pas être très drôle de porter les plaies de la Passion… Bref, il y a des saints très drôles et d’autres moins; par contre ils étaient tous joyeux même au milieu des peines, mais ça c’est un mystère de sainteté! Si vous voulez savoir comment cela se fait, soyez des saints!
    Mais comment ne pas bondir de joie rien qu’en prononçant ces paroles dans la messe: Adjutorium nostrum in nomine Domini. Notre secours est dans le nom du Seigneur. Ah mais! ah mais il faudrait se le répéter à longueur de journée pour prendre conscience de cette beauté de notre foi! Non décidément manquer d’enthousiasme n’est pas normal pour un chrétien!

  7. “Un saint triste est un triste saint” (saint François de Sales. D’où je tire: un catho triste est un triste catho.

  8. @ Mouxine
    Tout à fait d’accord!
    j’ajouterais aussi
    …ad deum qui laetificat juventutem meam!!
    …de Dieu la joie de ma jeunesse!
    Le saint que vous citez lors de son martyr est saint Laurent, qui d’ailleurs en statue est très souvent réprésenté avec son grill.

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