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L'Eglise : L'Eglise en France

Catastrophes naturelles : que fait Dieu ?


Lire aussi la réaction de Mgr Batut, suite à une tribune lue sur France Info.

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20 commentaires

  1. C’est très réussi ces petites vidéos ! Bravo à ces prêtres ! Et texte très juste de Mgr Batut !

  2. Après le terrible tremblement de terre en Italie en 2009, j’ai entendu un homme, qui avait tout perdu, dire : “Ce n’est pas Dieu qui est responsable de cela !”

  3. … “On ne s’éloigne pas impunément de Dieu. Car Dieu est l’Etre, la Sagesse, l’Amour, la Bonté, la source et la somme de toute richesse et de tout bonheur… C’est par le péché que la souffrance et la mort ont fait leur entrée dans le monde. Trop souvent, nous raisonnons comme si Dieu nous avait encore promis le bonheur sur terre. Non, désormais, la souffrance est la loi commune.
    “Comment Dieu peut-Il permettre cela ?”
    A cette fameuse question, il faudrait répondre par une autre question : “Pourquoi l’homme s’est-il permis cela, et pourquoi continue-t-il à pécher avec une telle désinvolture ?”… Dom Pierre G’sell, moine de Solesmes (+ 1959)
    Oui, c’est le péché qui créé le désordre ; ce n’est pas Dieu, qui nous laisse entièrement libres.

  4. Marthe Robin par l’intermédiaire du Père Finet avait clairement dit que les catastrophes, dites naturelles, étaient l’oeuvre de Satan.
    Pourquoi avons nous toujours le réflexe incongru et ridicule de soupçonner de Dieu de nos malheurs et exonérons toujours le Diable ?
    Il faudrait peut-être nous poser cette question ?
    Nous ne somme pas clair avec le Diable ! Croyons nous encore à son existence et au mal qu’il répand partout dans le monde ?

  5. Il aurait pu expliquer qu’il n’y a pas de mal sans causes, c’est-à-dire sans des hommes responsables de la catastrophe. Et dans ce cas précis les responsables sont clairement désignés par les ingénieurs constructeurs de la centrale qui reconnaissent leurs fautes graves, voire leur inconscience. Combien de négligences dans les systèmes de sécurité, notamment les systèmes de refroidissement, dans la non protection contre les tsunamis, dans l’entreposage de déchets radioactifs à l’intérieur de la centrale n’ont pas été dénoncées ces quarante dernières années par les experts, dont certains ont démissionné pour manifester leur désaccord soit avec le concepteur GE, soit avec les autorités de surveillance nucléaire du Japon? Vivre dans l’amour c’est aussi dénoncer le mal avant qu’il ne provoque l’irréparable. En l’occurrence, c’est la survie même du peuple japonais qui est menacée au premier chef, mais aussi celle de millions de Chinois, de Russes et d’Américains qui vivent à proximité.

  6. La réponse de ce padre est plus que faiblarde. Si Dieu est du côté des victimes, pourquoi n’a-t-il pas fait en sorte qu’il n’y ait pas de victimes ? Dieu est créateur de tout ce qui existe. C’est lui qui fait être les tremblements de terre, lesquels relèvent donc évidemment de sa toute-puissance, ou alors il n’est pas Dieu.
    Il est évident qu’il y a, dans le mal, une part de mystère insoluble. Mais il y a tout de même une réponse catholique. Il faut avoir le courage de dire que Dieu a voulu en quelque manière les souffrances des victimes de cette catastrophe, puisqu’il avait évidemment les moyens de l’empêcher. Disons, pour parler comme saint Augustin, qu’il les a permises pour un plus grand bien.
    Paroles de Notre-Seigneur (Luc, 13) : “Ces dix-huit que la tour de Siloé a tués dans sa chute , pensez-vous que leur dette fût plus grande que celle de tous les hommes qui habitent Jérusalem ? Non, je vous le dis ,mais si vous ne voulez pas vous repentir, vous périrez tous de même.”
    Ce passage nous interdit de croire que Dieu châtie en particulier les victimes des catastrophes naturelles. Cependant, Il s’en sert pour nous enseigner que la vie terrestre n’est qu’un passage, que nous devons l’employer à nous convertir, pour ne pas tomber dans des malheurs infiniments plus graves, car éternels, qu’il faut être prêt à tout moment à paraître devant Lui, car nous ne savons pas quand viendra le moment. C’est ainsi que préchaient Dom Bosco ou le curé d’Ars dans des circonstances pareilles. Ils croyaient, eux, en un Dieu tout puissant, et aussi au péché originel, au ciel et à l’enfer.

  7. Alors que se dire lorsque l’on lit dans la bible le récit de Sodome et Gomorrhe?

  8. D’accord avec Mgr Batut, mais les “3 Minutes pour convaincre” du Padreblog laissent beaucoup à désirer.
    – 1° Mais si, Dieu est Tout- Puissant, sinon inutile de réciter le Credo. Cette minoration de la Toute-Puissance de Dieu est héritée de la philosophie de Hans Jonas qui ayant vu tant de ses coreligionnaires périr du fait du nazisme, en vint à penser que le Dieu d’Israël était impuissant à protéger le Peuple élu. Cette pensée est cohérente avec la conception kabbalistique d’une Création qui est surtout un “retrait” de Dieu. Il est par contre plus surprenant que cette doctrine (qui converge sur ce point avec celle de Maurice Zundel) ait été popularisée dans l’Église catholique (entre autre par les pères Varillon , Wackenheim, etc . ). C’est là l’origine des modifications du libellé de la bénédiction finale des messes dominicales, où “Que Dieu Tout-Puissant vous bénisse…” est remplacé par des formules du style : “Que Dieu, dont l’Amour est tout-puissant, vous bénisse…”. Pas bien grave tant qu’il n’y a que cela ; mais enfin Dieu n’est pas faible et fragile, parce qu’il n’exhibe pas sa Toute Puissance ne serait-ce que pour laisser place à notre liberté, et parce qu’il nous traite avec tendresse. Analogiquement, un sumo qui traiterait avec discrétion et délicatesse un bébé ne deviendrait pas pour autant une fragile femmelette. Notons par ailleurs que c’est cette même conception d’un Dieu non tout-puissant qui à conduit certains philosophes catholiques à considérer les théories issues du darwinisme comme suffisantes.
    – 2° “Dieu n’est pas un “marionnettiste qui tire les ficelles”, image bien péjorative ! Curieusement cette formule est exactement l’inverse d’une locution utilisée par le Saint Padre Pio dans ses conseils pour aller jusqu’à Dieu : ” … tout accepter… garder une confiance absolue parce que c’est Lui qui tire les ficelles.” Au fond tout dépend de la façon dont on perçoit les éventuelles interventions de Dieu dans nos vies d’êtres humains… comme des bénédictions salutaires au regard de l’éternité, ou bien comme des intrusions brimant notre petite “liberté” humaine. Il semble que cette dernière interprétation ait le vent en poupe, nous sommes alors très loin de la fameuse prière du Bx Ch. de Foucauld : “Mon Dieu je m’abandonne à vous… ”
    – 3° Dieu aurait- il pu empêcher ce tremblement de Terre (ou d’autres catastrophes) ? Certainement (encore qu’Il ne puisse arrêter définitivement la tectonique de plaques). Mais quelle preuve avons-nous qu’Il n’intervient pas ? Par définitions toutes les catastrophes qu’Il nous évite par Amour sont inconnues. Il n’y a que quelques cas plus ou moins évidents (la victoire de Lépante, les apparitions de l’Ile Bouchard au moment où le PCF allait tenter une prise de pouvoir en France, l’incendie gigantesque qui détruisit de la base de Mourmansk en octobre 1991 au moment où l’URSS aux abois était prête, après ses missiles SS 20, à fondre sur l’Europe.) D’autre part Dieu ne peut sans arrêt faire des miracles contraignant les lois de la nature, cela finirait par se remarquer. Et l’existence de Dieu devenant quasi certaine, cette information serait immanquablement instrumentalisé par les hommes recherchant simplement leur intérêt . La foi et la charité désintéressée seraient, au minimum, très amoindries, voire, deviendraient impossible.
    – 4° La Mal est un mystère… Pas entièrement, les chrétiens savent que c’est par le péché que la mort et la souffrance sont entrés dans le monde. Le mystère des mystères (puisqu’il nous conditionne y compris dans notre entendement) c’est ce qu’il est convenu d’appeler le “Péché originel”, lequel est un élément incontournable comme l’ont compris de grands esprits allant de Pascal à Max Scheler, du Bx Newman à Maurice Clavel. Ce “bug” originel, imputable à l’homme et non à une malfaçon due au Créateur, n’est certainement pas à chercher au début de la préhistoire (cf. les thèses originales de Mgr. Léonard, certaines de celles du père F. Marlière), et tout l’explorable de l’univers est pour nous hors du “Paradis perdu”. Nous sommes dans un univers où il y a de la tectonique de plaque (et donc des tremblements de Terre), des carnivores agressifs, et où les malheurs des hommes ne se comptent plus.
    – 5° Les catastrophes ne sont pas des punitions ? Il est vrai que l’Évangile dépasse les conceptions de l’Ancien Testament et cette propédeutique par récompenses et punitions dans le temps de l’histoire. Mais le commentaire du Christ sur les victimes provoquées par l’effondrement de la tour de Siloé est très instructif : les victimes ne sont pas plus pécheresses que les autres (et cela est souvent invoqué pour affirmer indûment qu’il n’y a pas de corrélation entre péché et catastrophes) mais il faut lire jusqu’au bout, jusqu’à : “…si vous ne vous convertissez pas vous périrez de même”. Donc le mal que nous commettons retombe effectivement sous forme de mort et de souffrance sur l’humanité toute entière, les innocents comme les fautifs. Injustice de Dieu ? Non, Justice – et surtout justification – qui nous dépassent. En effet : notons préalablement que si la souffrance ne retombait que sur les “méchants”, ici encore par simple “conditionnement” basé sur la punition, la foi disparaitrait. Remarquons surtout que la situation de victime innocente a été choisie et endossée intégralement par le Christ en expiation du péché des hommes et pour le Salut du monde. Mais dans ce registre il y a plus :
    – 6° La signification et la valeur de la souffrance. C’est un thème dont aujourd’hui les clercs n’osent plus parler, conditionnés et intimidés par notre société hédoniste. La souffrance acceptée et – par union à celle du Christ – humblement offerte à Dieu est un des éléments clé de la vie chrétienne et de la construction du Royaume. Ste Edith Stein, elle, n’hésitait pas à l’affirmer : ” Il y a une vocation qui consiste à souffrir avec le Christ et par là à agir avec lui, dans son œuvre rédemptrice. […] Le Christ continue à vivre dans ses membres et continue à souffrir en eux. La souffrance portée en union avec le Seigneur est sa souffrance, inscrite dans son œuvre de rédemption où elle donne ses fruits.” Mais pour comprendre le sens de la souffrance il faut commencer par reconnaître le sens de la Passion et de la Croix… (merci Mel Gibson !).
    On peut objecter que la plupart des victimes Japonaises n’étaient pas chrétiennes et n’ont pas eu l’idée ou le temps de se tourner vers Dieu pour offrir leurs vies… mais nous pouvons, nous devons, le faire à leur place et prier pour que ces dizaines de milliers de victimes soient accueillies par Dieu.
    Qui sait, corrélativement, si cette catastrophe ne conduira un nombre encore plus grand de Japonais (vivant dans une société matérialiste où l’éroto-pornographie est aussi prégnante que chez nous) à se tourner vers la spiritualité, transcendance, vers Dieu, vers le Christ ? Ainsi que le notait Simone Weil (avec un W) : ” Qui penserait à Dieu s’il n’y avait pas de mal au monde? ”
    – 7° Perdre la foi face à ces catastrophes ? Hélas oui, mais tout dépend de l’enracinement de la foi et de notre conception de la souffrance. Les grandes pestes médiévales n’ont jamais produit le scepticisme. La souffrance peut aussi être un chemin vers Dieu ; la Bienheureuse Mère Theresa confessait : ” Je dis toujours aux gens qui souffrent, que la souffrance est le baiser de Jésus, un signe qu’ils sont tout près de Lui sur la croix, tellement près que là, Jésus peut les embrasser. ”
    Prions enfin pour la chrétienté redécouvre le sens de cette affirmation provocante du saint Curé d’Ars : ” Chacun a sa croix. Si on en connaissait tous les mérites et qu’on pût les prendre, on se les volerait… ”

  9. Effectivement, tout ce qui est dit demeure dans les sentiers battus de la vie chrétienne de tout les jours, mais il y a une dimension surnaturelle de la foi en rapport avec les fins dernières de le l’homme qui n’a pas été abordé: c’est la notion du péché qui est rentré dans le monde, et qui a bouleversé l’équilibre de la création et celui de notre âme (intelligence,amour,volonté).
    La création porte les stigmates de ce drame du péché originel où l’homme tombé dans la disgrâce de Dieu fut chassé du paradis terrestre.Il y aurait là matière à réflexion et à méditation en analysant les causes spirituelles et les conséquences naturelles sur la terre de ce terrible épisode.
    Cet évènement,dans une perspective non évolutionniste, a pu très bien être une série de cataclysmes antédiluviens provoqués par des modifications d’orbites planétaires par rapport au soleil, de la position de la lune, de passages de comètes, tout ceci,par phénomène de marais ou d’activité magnétique entrainant des fractures de l’écorce terrestre et mettant en route le phénomène-hypothèse de la tectonique des plaques.L’écorce terrestre ainsi ébranlée pouvant subir la dérive des continents qu’il est difficile de ne pas rapprocher du déluge universel.
    Le péché, par le déséquilibre qu’il a engendré,a apporté la maladie, les carences de toutes sortes etc…l’âme elle même en but à la contradiction de choisir entre le bien ou le mal,le salut ou la damnation.
    Dans ce discours, il n’y a pas non plus un mot sur le Carême qui vient de commencer et qui est particulièrement marqué par la catastrophe japonaise, et sur l’esprit de pénitence qui lui est afférent, laquelle est l’unique solution comme le rappelle si souvent le Christ dans l’évangile,de tendre à réparer cet équilibre perdu par le péché:”si vous ne faites pénitence, vous périrez tous”.Il eût aussi été souhaitable d’évoquer la finalité de l’homme par rapport à l’éternité et ce que représente les choses du monde qui passent et demeurent éphémères.
    Le mystère dont parle Mgr Batut inexplicable sur le plan des desseins de Dieu, car comme le dit l’écriture,ils sont insondables, peut quand-même commencer à être expliqué,si on le rapproche du mystère d’iniquité, et c’est ce qu’on fait de nombreux saints, mystiques ou théologiens.
    il est difficile,aujourd’hui, où l’on ne parle que de l’Homme, de son progrès et de sa puissance par les découvertes scientifiques et technologiques où il devient capable de simuler le gigantesque mécanisme de la fission nucléaire qui a lieu dans toutes les étoiles et tous les nuages gazeux des galaxies de l’univers, reproduisant alors des étoiles miniatures dans les centrales atomiques,de garder le sens de l’humilité et l’esprit des psaumes.”L’homme est devenu semblable à la vanité,et ses jours passent comme l’ombre” (psaume 143-4).Pourtant Dieu a estimé l’homme puisqu’il s’est fait connaître de lui dans l’ancien testament, et lui adonné son Fils unique dans le nouveau.C’est la signification que l’amour de Dieu n’est pas pour les biens temporels mais pour les biens spirituels et le paradis éternel;les biens temporels,bons en eux mêmes ne sont que des ombres par rapport à l’éternité qui ne passera pas.

  10. @ Exupéry :
    D’accord avec votre très complète réaction. Si vous avez encore un instant, je serais heureux d’en savoir plus (à tout le moins d’avoir quelques références) sur “les thèses originales de Mgr. Léonard, certaines de celles du père F. Marlière”.
    Je vous remercie par avance, et encore bravo pour votre texte.

  11. À Nicolas
    À ce qui a trait aux écrits de L’Abbé Marlière, vous les trouverai au Édition Anne Sigier.L’Abbé a écrit une excellente trilogie sur le sens théologique et métaphysique de la Création. Il a aussi écrit divers autre livre relativement à la Doctrine et l’enseignement du magistère catholique.
    Bonne lecture !

  12. Merci Exupery !

  13. Ou du moins, merci à la personne qui m’a répondu.

  14. Il est difficile dans une vidéo de mettre autant (quantité et qualité) qu’Exupéry par écrit (à décharge de ce bon prêtre) mais j’avoue avoir été un peu étonné de certains points de vue.
    Merci donc à Exupéry pour sa bonne doctrine, si j’ose dire.

  15. @ Nicolas
    Merci de votre appréciation. Désolé de n’avoir pu vous répondre plus tôt.
    Ces deux auteurs émettent des thèses proches sur l'”étrangeté” spatio-temporelle du péché originel ; un des ouvrages du Père Marlière à même été préfacé par Mgr. Léonard. Au demeurant F. Marlière se laisse parfois entrainer un peu loin par son “inspiration” ou son imagination (par ex. en ce qui concerne la pré-incarnation du Christ, la préexistence la Vierge Marie), et certains théologiens le taxent de gnosticisme, voire d’hérésie ; ils font aussi remarquer qu’aucun de ses ouvrages n’a le “nihil obsta” … Au demeurant, il a formulé des idées très pertinentes.
    Quant à Mgr. Léonard, son ouvrage d’apologétique “Les raisons de croire” (Communio-Fayard, 1987) avait ravi le scientifique que je suis. Il reste très intéressant et solide (les attaques, dont son auteur souffre aujourd’hui, sont une des preuves de la validité de sa théologie!)
    Comme lire des livres prend beaucoup de temps, je peux vous envoyer quelques citations emblématiques de ces deux auteurs si vous le désirez. Je prie donc les responsables du Salon Beige de bien vouloir vous donner mon e-mail si vous le leur demandez, et je les en remercie par avance.
    Bien cordialement,

  16. D’accord avec Exupéry et d’autres lecteurs. Les videos des ‘padres’ sont souvent excellentes et leur intention louable mais dans le cas présent la foi catholique sur la Providence n’est pas tout à fait fidèlement exprimée.
    Voici quelques points de repère tirés du Magistère (CEC : Catéchisme de l’Eglise Catholique).
    1) la foi catholique est claire : “Dieu régit tout”
    Les catastrophes naturelles ne font pas exception.
    “Dieu qui a tout créé, régit tout et peut tout” (CEC – 268)
    “Rien ne Lui est donc impossible et Il dispose à son gré de son oeuvre; Il est le Seigneur de l’univers dont il a établi l’ordre qui Lui demeure entièrement soumis et disponible; Il est le Maitre de l’histoire; Il gouverne les coeurs et les événements à son gré”. (CEC 269)
    2) L’action de Dieu est-elle limitée à éclairer les coeurs et à quelques interventions miraculeuses, ou bien porte-t-elle vraiment sur toutes les choses concrètes du monde et de l’histoire ?
    “Le témoignage de l’Ecriture est unanime : la sollicitude de la divine providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres petites choses jusqu’aux grands événements du monde et de l’histoire” (CEC 303)
    3)Quand l’Ecriture Sainte attribue à Dieu une seigneurie sur le monde est-ce une ‘façon de parler’ primitive ?
    “Ce n’est pas là une façon de parler primitive, mais une manière profonde de rappeler la primauté de Dieu et sa Seigneurie absolue sur l’histoire et le monde et d’éduquer ainsi à la confiance en Lui.” (CEC 304)
    4) Le but de Dieu est-il notre bien-être terrestre ou notre salut ?
    “Ste Catherine de Sienne dit à ‘ceux qui se scandalisent et se révoltent de ce qui leur arrive’: ‘Tout procède de l’amour, tout est ordonné au salut de l’homme, Dieu ne fait rien que dans ce but” (CEC 313)
    “Thomas More, peu avant son martyre, console sa fille :’Rien ne peut arriver que Dieu ne l’ait voulu. Or tout ce qu’Il veut, si mauvais que cela puisse paraitre, est cependant ce qu’il y a de meilleur pour nous” (CEC 313)
    5) Quand comprendrons-nous clairement pourquoi Dieu agit ainsi ?
    “Nous croyons fermement que Dieu est le Maitre du monde et de l’histoire. Mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus. Ce n’est qu’au terme, lorsque prendra fin notre connaissance partielle, lorsque nous verrons Dieu ‘face à face’, que les voies nous seront pleinement connues, par lesquelles, même au travers les drames du mal et du péché, Dieu aura conduit sa création jusqu’au repos de ce Sabbat définitif, en vue duquel Il a créé le ciel et la terre”
    6) Sans la foi, peut-on adhérer à ces vérités ?
    “Seule la foi peut adhérer aux voies mystérieuses de la Toute-Puissance de Dieu” (CEC 273)

  17. @ Exupéry :
    Dans la liste des commentaires exprimés,une intervertion a été faite entre Exupéry et Franravel.Franravel félicite Exupéry, alors que cela doit être le contraire.
    En tout cas je remercie Exupéry pour son éloge.
    Pour lui répondre,Je ne connais pas les thèses de Mgr Léonard ni du Père F.Marlière.je suis de toutes manières très ouverts à ces cosmologies beaucoup plus en rapport avec la foi que l’évolunionnisme qui est, aux dires de Darwin lui-même,dans le titre d’une introduction à un de ces ouvrages:””pour en finir avec Moïse”.
    J’ai bien lu les travaux de F,Crompbette sur le sujet,mais il faut les prendre avec réserve, car il y a un constant mélange de sciences et de théologie, ce qui est très facheux par rapport à la méthode, et le conduit à un surnaturalisme scientifique et fondamentaliste pouvant lui faire commettre des erreurs tant sur le plan théologique que scientifique.Cependant,pour qui cherche la vérité avec discernement,il y a des idées très intéressantes, et c’est celle-là qui m’ont inspiré dans le commentaire.Il est très possible, vu la très grande érudition de F.Crombette, que cet Auteur aît pris comme référence Mgr Léonard et le Père F. Marlière.
    Je voudrais aussi citer le Chanoine Brette qui, lui aussi,s’est intéressé à la position des planètes en émettant une hypothèse sur l’ordre de celle-ci avant le Déluge, et sur leur distance respective par rapport au Soleil.
    Rédigé par : franravel |

  18. @franravel
    Je ne vois pas l'”inversion” évoquée, mais ce n’est pas moi qui vous aurait félicité. Au demeurant j’apprécie la dimension spirituelle de votre réaction.
    Par contre je n’adhère pas du tout aux thèses de F. Crombette, pas plus qu’a celles du CESHE qui les propage. Elles sont scientifiquement invalides et permettent surtout aux rationalistes de ridiculiser, en s’appuyant sur des faits probants, la foi des catholiques sincères qui s’y engagent…
    (N.B. Dans les étoiles, l’énergie provient d’un phénomène de “fusion” et non de “fission” (même différence qu’entre une bombe “H” et “A”.)

  19. c’est tout de même dramatique que même les meilleurs prêtres ne connaissent plus leur religion: cette réponse est le contraire du message de La Salette et de Fatima!
    Dieu envoie des châtiments (essentiellement dans l’Ancien testament, à commencer par Sodome et Ghomorre) .
    A La Salette et Fatima, Notre Dame est descendue pour appeler à la pénitence :
    “Je suis forcée de laisser aller la main de mon Fils. Elle est si lourde et si pesante, que je ne puis plus la retenir.” (1846) ,
    ” Si vous ne faîtes pas pénitence, il y aura une guerre pire que la première”(en 1917) .
    Etc, etc.
    FAIRE PENITENCE. UN APPEL A LA PENITENCE.
    Voilà le sens de cette tragédie:”si vous ne voulez pas vous repentir, vous périrez tous de même.” (luc ,13)

  20. rien à voir !
    les catastrophe naturelles ne sont pas le résultat du péché de l’homme, mais bien de phénomènes naturels ! ne mélangez pas tout, sous peine de voir décridibiliser l’ensemble de vos propos !
    Si vous le voyez comme ça, c’est que vous croyez que Dieu nous punit, or, ce n’est pas le cas, Dieu ne nous punit pas, puisqu’il ne nous veut pas de mal !

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