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France : Politique en France

Bruno Mégret n’avait pas renoncé définitivement à l’action politique

Suite à la "scission" du MNR, nous pouvons lire de nombreux commentaires ici et là, sur la toile, encourageant les uns ou critiquant les autres. Il serait plus sage de raison garder.

D’un point de vue général, les mouvements de la Droite Nationale ou souverainistes au sens très large du terme (FN, MNR, MPF, Debout la République, CNI…et même NDP) semblent aujourd’hui trop divisés et égocentriques pour espérer peser de manière significative à court terme sur les prochaines élections européennes et régionales. Il serait temps que le sens du Bien Commun l’emporte enfin ; il y a suffisamment de catholiques convaincus au sein de ces mouvements…

Au niveau du MNR, dont la scission n’aura que peu d’influence au niveau national, il ne faudrait pas non plus occulter un fait objectif : Bruno Mégret n’avait pas caché qu’il ne renonçait pas définitivement à la vie politique comme le prouve la lettre qu’il avait envoyée aux adhérents et soutiens du MNR le 24 mai 2008 :

Mgret_1_2"(…) Je demeure en effet convaincu qu’une opportunité doit se présenter dans les quelques années qui viennent qui nous permettra de revenir en force sur la scène politique (…) En tant que leader national mon image a été en effet profondément altérée par les médias, par les échecs électoraux successifs ainsi que par d’innombrables attaques judiciaires et financières (…)

Dans ces conditions, mon retrait de la vie politique dû à mon départ à l’étranger avec ma famille sera pour moi l’occasion de retrouver l’image d’un homme neuf, compétent et moderne. Pour le cas où une opportunité se présenterait, je serai donc en mesure de revenir en incarnant le renouveau qu’attendent nos compatriotes (…)"

Nicolas Bay et Jacques Gaillard ne pouvaient l’ignorer… Mais nous serions néanmoins curieux de connaître la destination professionnelle de Bruno Mégret : peut-être le Québec comme Alain Juppé ?

Philippe Carhon

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3 commentaires

  1. “il y a suffisamment de catholiques convaincus au sein de ces mouvements”: je crois qu’il n’y a jamais assez de catholiques, et de “convaincus” encore moins.
    Pour beaucoup, le catholicisme est une culture, un héritage, une identité, une philosophie, une justification, un moyen …. mais très très peu sont ceux pour qui c’est la Vérité à placer au dessus de tout.

  2. Merci pour cette information complète sur le sujet. Oui, il faut l’union et le renouveau. Depuis 1999, on rame ! Comment faire concrètement ?

  3. Toutes ces histoires de vie interne des partis, fondées sur des querelles de personnes, inspirent le rejet, autant qu’elles semblent dérisoires.
    Car faute de convictions profondes communes, et d’un approfondissement de leurs idées fondamentales, les dirigeants et les cadres des partis de la droite nationale et souverainiste utilisent l’argent du financement public pour ces jeux stériles.
    Vivement un changement de génération !

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