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France : Politique en France

Bruno Mégret quitterait la présidence du MNR

Contrairement à ce que Minute avait cru comprendre, les raisons de la présence de Bruno Mégret au conseil national du MNR semblent différentes. Les explications de Minute :

Annick martin "Ainsi que nous l’avions annoncé, Bruno Mégret s’est bien rendu au conseil national du Mouvement national républicain (MNR) qui s’est tenu samedi. Et il y a bien prononcé un discours. Pour annoncer, non pas son retour en politique mais… son départ ! Bruno Mégret a en effet indiqué qu’il quittait la présidence  du MNR, qu’il avait discrètement conservée lors de l’annonce de sa mise « en réserve de politique » le 20 mai 2008. Le MNR était donc un peu, depuis un an, comme l’UMP : officiellement, pas de président en titre, mais, en réalité, un président de l’ombre. Le nouvel organigramme n’a pas été divulgué mais, logiquement, la présidence doit être prise par l’actuelle secrétaire générale, Annick Martin."

Après toutes ces annonces (départ à l'étranger, retrait de la vie politique), reste à savoir si Bruno Mégret envisage de jouer encore un rôle politique ou si, à 60 ans, il préfère laisser la place aux jeunes et bénéficier de sa retraite…

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9 commentaires

  1. De toutes façons, tout le monde s’en fiche. Le MNR n’existe plus en tant que force politique crédible, avec ou sans Mégret, et ne pèse plus rien en tant que force militante.
    Le seul élu MNR solide et secrétaire général de ce mouvement, Nicolas Bay, a déjà rejoint le camp du FN depuis longtemps avec l’essentiel de ses militants partout en France. Simple bon sens.
    Il faut signaler d’ailleurs que ces derniers particpent activement, amicalement et efficacement à nos campagnes, nous en sommes les premiers témoins à Toulon avec l’équipe de l’Amiral, toujours présente à nos collages.
    Exit Mégret et son aventure catastrophique, et bienvenue chez nous aux militants, qui ont compris quel était l’intérêt général du camp national et la nocivité des divisions.

  2. Il attend de voir qui succédera à JM LP pour se poser en recours.

  3. Je trouve le jugement de Olivier M. très péremptoire. Croyez-vous vraiment que le FN aille mieux ? Certes, vous avez retrouvé quelques militants mais on constate tous les jours que les cadres manquent, que l’envie n’est plus là, que les difficultés vont surgir notamment financières… Vous vous rattrapez à l’unique branche qui s’appelle Marine et qui est invitée dans les médias où elle fait preuve d’un certain talent.
    Mais vous savez mieux que quiconque que le FN n’a plus de Bruno Mégret pour mettre noir sur blanc un programme, pour le faire évoluer avec intelligence, pour organiser le parti qui s’étiole…
    Tirer sur Bruno Mégret et les derniers fidèles du MNR vous fait peut-être plaisir mais ne fait pas avancer la cause nationale.
    Personnellemnt, je rend hommage à cet homme de talent. J’espère sincèrement qu’il jouera un rôle dans la renaissance de la droite nationale initiée par carl lang et le PdF…

  4. Bruno Mégret a été visionnaire. Tout ce qu’il a décrit en 1998-99 sur le FN s’est confirmé et s’est amplifié à tel point que ceux qui l’ont combattu au moment de la scission (Carl Lang, Marie-France Stirbois, Martine Lehideux, Jean-Claude Martinez…) ont été viré par la suite pour faire de la place à Marine… Merci Jean-Marie !

  5. Chez Annick Martin, pas d’effets de manche, pas de coups de gueule mais de la détermination et un langage clair et ferme : la force traquille qui inspire la confiance. Les participants au congrès du PDF ont apprécié son intervention et son analyse lucide de la situation de la droite nationale en France. Loin des feux des projecteurs, il y a au sein de cette droite un vrai travail de terrain et d’enracinement, le seul capable de porter des fruits un jour. Bon courage à Annick Martin et au MNR

  6. Je ne suis pas un fan de Mégret. Il aurait mieux fait de rester à sa place. Mais les gens qui pratiquent la méthode Coué aujourd’hui sont assez pitoyables. C’est le désenchantement complet chez les militants. Je recommande la lecture de Faits & Documents n°287 avec un portrait de Marine Le Pen plutôt bienveillant. Tout le monde comprendra à qui on a réellement à faire.

  7. A Edouard: oui le FN va évidemment beaucoup mieux que le MNR mais on aurait préféré qu’il aille très bien ce qui aurait été sans doute le cas aujourd’hui si une “crise” n’avait pas amené à cette situation, crise sucitée par un certain… Bruno Mégret. (bien sûr je ne dis pas que Mégret est 100% responsable, mais quand même…) Donc entendre des sympathisants MNR reprocher au FN une absence de cadres, de militants etc me fait toujours sourire… car qui est le premier responsable de cette situation?
    Certes le FN connaît des difficultés mais cela n’est pas nouveau. Les “difficultés financières” ne vont pas “surgir” puisque ce problème date déjà depuis plus de 2 ans et que le FN est actuellement plus près de la sortie de problème que de son entrée.
    Certes les cadres manquent mais ce problème date de 10 ans et ça n’a pas empêché Le Pen d’être au deuxième tour de la présidentielle. De plus depuis 10 ans un certain nombre de “cadres” ont été formé, ont été renouvelé ou ont été lancé. Je pense à des personnes comme Rachline, Ravier, Salles et d’autres. Mais certains ne savent que râler pendant que d’autres se battent sur le terrain… et bien les râleurs, venez, on vous attend!!
    Certes le militantisme n’est pas au mieux au FN mais on sait bien qu’en fait cette “crise” touche tous les partis. Et au FN, à mon avis, il se porte bien mieux qu’ailleurs… (et surtout au MNR). Mais les adhésions affluent et si vous étiez sur le terrain, vous constateriez ce phénomène. De plus des petites cellules FNJ se montent un peu partout et les réunions électorales actuellement sont très remplies.
    Tou n’est pas parfait mais le FN se porte tout de même bien mieux qu’il y a 1 an… alors qu’au MNR que reste t-il? Les français s’en fichent de ce parti; ils ignorent même son existence!!
    Le FN n’a pas attendu Mégret pour se constituer un programme. Le FN avait bien le meilleur des programmes avant que Mégret ne vienne au FN en 1986.
    Le programme du FN est là et bien là. Et celui qui a en charge le programme et je ne vais pas vous l’apprendre sans doute, c’est un certain Bruno Gollnisch… qui vaut largement Bruno Mégret (et même plus c’est clair!), Bruno Gollnisch qui est loué par tous, y compris ceux qui ont quitté le FN, les Carl Lang et les autres…
    Mégret n’est pas irremplaçable et au moins son départ a permis à Bruno Gollnisch qui était un peu dans l’ombre jusqu’en 1999 de prendre toute sa place depuis cette époque.

  8. Je ne crois pas que les cadres MNR retourneront au FN, en tout cas pas en l’état actuel, c’est-à-dire tant que le népostisme, l’islamophilie, le médiatiquement correct, le renoncement et le sectarisme tiendront lieu de programme et de stratégie.
    En revanche, si Bruno Gollnisch était élu président du FN en 2011 (personnellement je me mettrai à jour de cotisation pour voter) je pense que les fractures structurelles de la droite nationale se résorberaient naturellement et rapidement.
    En effet, le MNR est né de l’assemblée générale extraordinaire convoquée en 1998 par la majorité des cadres du FN qui ne supportait plus les déviances népotiques et les projets à courte vue d’un JMLP déjà déclinant. Ces personnes ne vont pas revenir pour subir Le Pen en pire, à savoir la fille. L’alliance avec le PdF est l’avenir le plus probable du parti de Bruno Mégret.
    Son départ définitif laisse toutefois un regret : sa gigantesque capacité d’organisation, sa proximité avec les cadres et les militants de base, son inflexibilité et sa respectabilité nous manqueront. Mégret a été la chance de la droite nationale. Des anciens cadres RPR me disaient il y a deux ans : “Ce n’est pas Le Pen que nous avions à craindre. C’était un homme qui n’aurait jamais pu prendre le pouvoir. Celui qui faisait vraiment peur, c’est Mégret : il avait la volonté, l’intelligence et le caractère d’un homme d’Etat. Mégret à la tête du FN, c’était non seulement la possibilité du FN au pouvoir mais aussi l’évincement du RPR. Le Pen président de son parti, c’est l’assurance de ne jamais voir l’ultra-droite au gouvernement”. Ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre d’analyse. La crise de 1998-1999 restera toujours comme un regret : l’échec de Mégret et la stagnation et la lente dégration du Front National (échecs, conflits, purges, etc).
    Ainsi, pour revenir à Bruno Gollnisch, je pense que le vice-président actuel du FN est le seul à pouvoir réconcilier tous les cadres et les militants. Que le MNR soit mort électoralement, personne n’en doute (les partisans de Mégret sont les premiers à le regretter) mais qu’il y ait des cadres de qualités et de nombreux militants actifs ou en attente autour du MNR ou des autres structures de la droite nationale, c’est un autre fait que beaucoup ont tendance à occulter. On ne peut pas gagner contre son camp. Le FN n’a plus de cadres, ou presque plus, et encore moins de militants. Il y a donc une fracture : d’un côté une structure (le FN) qui engrange encore des voix (pour combien de temps ?) et de l’autre des dirigeants et des militants qui sont dans la nature ou dans des associations et qui ne reviendront pas au lepénisme ou plus exactement au néo-lepénisme.
    Gollnisch président du FN peut orchestrer la synthèse et la concorde. Pourquoi ? parce que BG est un dirigeant unanimement apprécié et reconnu pour ses nombreuses qualités humaines, intellectuelles et politiques. Il n’en est pas de même pour la fille Le Pen dont l’ascension contre nature et non désirée par les cadres et les militants n’était pas voulue (rappelez-vous le congrès de Nice). Marine divise, Marine exclut, Marine n’a pas nos valeurs.
    Au revoir Bruno (Mégret), Bonjour Bruno (Gollnisch) !

  9. Le Pen a pratiqué la politique de staline en éliminant tous les généraux qui lui faisaient ombrage pour attendre la venue de sa fille
    merci le despotisme

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