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Homosexualité : revendication du lobby gay

Bonne nouvelle pour la famille

La Convention européenne des droits de l'homme ne garantit pas un "droit" au mariage pour les couples homosexuels, a affirmé jeudi la Cour européenne des droits de l'homme dans un arrêt relatif à l'Autriche mais appelé à faire jurisprudence dans tous les Etats.

Horst Michael Schalk et Johann Franz Kopf, des quinquagénaires, avaient demandé en vain à se marier auprès de la mairie de Vienne. Bien que l'Autriche accorde aux homosexuels le droit de faire reconnaître leur concubinage, ils s'estimaient victimes d'une discrimination, ce statut excluant certains droits accordés aux couples mariés, comme le droit à l'adoption. Ils invoquaient notamment l'article 12 de la Convention européenne des droits de l'homme qui dit que "à partir de l'âge nubile, l'homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille". La Cour de Strasbourg constate, dans son arrêt,

"qu'aucun consensus ne se dégage parmi les Etats membres du Conseil de l'Europe sur la question du mariage homosexuel".

Elle relève que si la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, de facture plus récente que la Convention du Conseil de l'Europe, consacre le droit de se marier sans mentionner le sexe des contractants, elle "laisse à chaque Etat membre le soin de décider si, dans son ordre juridique, le mariage homosexuel doit être permis".

"Les autorités nationales sont mieux placées pour apprécier les besoins sociaux en la matière et pour y répondre, le mariage ayant des connotations sociales et culturelles profondément ancrées qui diffèrent largement d'une société à l'autre".

Elle estime, pour les mêmes raisons, que le concubinage dont bénéficient les homosexuels – ou le Pacs en France – peut ne pas inclure les mêmes droits que le mariage.

A deux jours de la Gay Pride parisienne, c'est une mauvaise nouvelle pour les homosexualistes.

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5 commentaires

  1. Malheureusement, de plus en plus d’Etats légalisant le mariage homosexuel voire davantage, la Cour finira par constater un consensus et passer outre les considérations nationales.
    Mais, pour l’instant, savourons l’information…

  2. Pour une fois que les juges européens pondent quelque chose de réaliste (et donc de positif), pas de bol, ça tombe sur les homosexualistes…
    Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, en tout cas.

  3. Il faudrait que les juristes s’accordent pour définir précisément “famille” et “mariage”.
    De manière sans doute très rétrograde, pour moi, “fonder une famille” n’a pas le même sens que “vivre en couple”: c’est se stabiliser (dans le cas où l’on a eu une période volage) pour assurer des conditions décentes pour l’accueil d’une progéniture attendue (même si celle-ci se fait attendre, dame nature n’étant pas disposée à réagir “au quart de tour quand on la siffle”!). Le mariage me semble être une cérémonie, civile ou religieuse, au cours de laquelle une communauté prend acte de cette volonté affirmée solennellement par les deux conjoints (le sacrement de mariage est le seul dont le ministre n’est jamais un prêtre, si ma mémoire est bonne).
    Si l’on voulait bien procéder à une méta-étude sérieuse de tout ce qui s’est écrit de scientifique (je n’y inclus évidemment pas les écrits prosélytes portant sur des échantillons tellement restreints qu’ils n’offrent aucune valeur statistique) sur les enfants n’ayant pas eu pour parents un couple hétérosexuel menant vie commune au moment de sa conception [j’exclus clairement la FIV avec donneur], on arriverait peut-être à savoir ce que coûte à la société les contorsions associées à “un enfant, quand moi je veux, si moi je veux, et comme moi je veux, moi, moi, moi”.
    Quand laisse-t-on la parole à l’enfant, pour qu’il puisse librement dire ce qu’il pense de la situation qu’on lui impose pour le confort de certains adultes?

  4. Toujours le même vocabulaire , “couple” pour définir des êtres ne pouvant s’accoupler :
    Accouplement : Conjonction du mâle et de la femelle pour accomplir l’acte de la reproduction.
    Quant au mariage :
    Union légale de l’homme et de la femme.
    L’un des sept sacrements de l’Eglise.
    Je suis étonné que l’article 16 des droits de l’homme soit interprété de cette manière , puisque l’article 16 dit bien que l’homme et la femme peuvent se marier à partir de l’age nubile ( et non l’homme et l’homme et la femme et la femme ) , et l’article 16 reconnait que la famille est un élément NATUREL et fondamental de la société .
    Pour moi les partisans du mariage homosexuel sont des gens débiles car ils pervertissent la définition du mot mariage , et seul une société individualiste , libertaire , matérialiste et capitaliste , ne peut rabaisser le mariage à un vulgaire contrat juridique attribué à n’importe qui , sans y voir dans le mariage une institution sacré sur le plan morale .
    si le mariage homosexuel est reconnu , et devient ainsi la négation de l’union légitime d’un homme et d’une femme majeurs sans lien de parenté , en vu de fonder naturellement et légitimement une famille , alors comment ne pourait on pas reconnaitre d’autres unions comme entre frere et soeur , parent enfant , voir polygame ?

  5. La Turquie étant un membre influent du Conseil de l’Europe, il ne faut pas s’étonner de cette décision…

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