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L'Eglise : Benoît XVI

Benoît XVI invite les jeunes à recourir à la Sainte Vierge

Lors de l’audience d’hier, le pape Benoît XVI a adressé sa traditionnelle salutation aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés en disant :

"Le mois de mai va s’achever et notre pensée se tourne vers la Très sainte Vierge Marie, Etoile lumineuse de notre chemin chrétien {…] Ayons constamment recours à Elle, en comptant sur sa maternelle intercession, et nous pourrons ainsi avancer avec joie et espérance dans notre pèlerinage quotidien vers la Patrie éternelle."

S’exprimant en français, le pape a confié les jeunes venus du Canada et les prêtres venus de Bruges, à la Vierge Marie "Mère de l’Eglise et notre Mère".

Carole d’Hombelois

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1 commentaire

  1. Marie, mère de Dieu
    Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ? (Luc 1 : 43)
    L’appellation de Marie, mère de Dieu a été promulguée au Concile d’Éphèse le 22 juin 431, pour confirmer la foi dans le Christ, Dieu véritable. Elle fut reprise dans les « Formulations de Chalcédoine » de 451.
    A l’époque du Concile d’Ephèse, le troisième Concile œcuménique, beaucoup doutaient de la divinité du Fils de Dieu, Jésus-Christ, parce que né d’une simple femme, Marie. D’autres séparaient (ou confondaient) les deux natures du Fils incarné de Dieu. Par souci de sauvegarder la grande vérité de l’Incarnation véritable du Fils de Dieu, le Concile d’Ephèse a formulé ce titre de mère de Dieu.
    Marie a été reconnue mère de la Personne unique du Fils de Dieu qui s’est incarné en son sein. En grec cela se dit theotokos, mère ou celle qui porte Dieu en son sein.
    Marie a été appelée mère de Dieu non pas parce que la divinité du Christ aurait reçu son existence à partir d’elle (une telle idée n’était pas venue alors à la pensée de quiconque), mais parce que c’est d’elle que le Fils de Dieu a été engendré selon la chair, ceci sans péché aucun, chair à laquelle le Verbe s’est uni. Pour cette raison, le Verbe est dit avoir été engendré selon la chair.
    Nous ne disons pas que la nature du Verbe, sa divinité, soit devenue chair suite à une transformation, ni non plus qu’elle ait été changée en un homme complet, composé d’une âme et d’un corps, mais plutôt ceci : le Verbe, s’étant uni à une chair animée d’une âme raisonnable, est devenu homme d’une manière indicible et incompréhensible, et a reçu le titre de Fils de l’homme.
    Différentes sont les deux natures rassemblées en une véritable unité. De cette union, il en est résulté un seul Christ et un seul Fils ; une seule Personne divine ayant assumé pleinement notre nature humaine. Ceci, non parce que la différence de nature aurait été supprimée par l’union, mais plutôt, parce que la divinité et l’humanité ont formé pour nous, par leur union, l’unique Seigneur Christ et Fils.
    Ce n’est pas un homme ordinaire qui a d’abord été engendré par Marie et sur lequel ensuite, le Verbe serait descendu. Mais c’est pour avoir été uni à l’humanité de sa mère, dès l’instant où le Saint-Esprit la couvrit de son ombre, qu’il est dit avoir été engendré : Lui, le Fils de Dieu, engendré du Père de toute éternité, s’est approprié l’engendrement, dans le temps, de sa propre chair.
    C’est ce que confesse officiellement l’Église romaine. Cependant, à cette vérité, elle ajoute bien des erreurs concernant Marie, mère de Dieu.
    L’on comprend, suite aux aberrations de la Mariologie romaine et le culte des saints, que certaines personnes ne supportent pas cette formulation qui leur rappelle de graves déviations enseignées par le catholicisme romain dans lequel elles sont nées et ont été éduquées. En effet, le catholicisme romain, en mettant tant d’intermédiaires entre Dieu et les hommes, dont, les saints et, principalement Marie, ont tourné les regards des hommes vers des créatures mortelles et non vers le Créateur et le Sauveur. Ainsi les nations n’ont guère été exhortées à tourner leur regard vers Jésus-Christ seul, pour cire sauvés, mais ont été entraînées et enchaînées à suivre celle que Rome en est venu à affubler des titres de : Reine du Ciel, Porte du Ciel, co-rédemptrice, et bien d’autres encore. On a ainsi détrôné Jésus-Christ, unique Médiateur, selon l’Évangile, entre Dieu et les hommes, pour attribuer à sa mère un rôle imaginaire et une fausse gloire qui ne peut qu’être à sa honte et à son déshonneur, manifestant un manque de- respect complet pour son humilité.
    Bien des titres accordés à Marie par l’Église romaine sont une usurpation des insignes de gloire du Fils incarné de Dieu. Il nous dit : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos (Matthieu 11: 28). Il n’a pas dit : « Venez à ma mère ! » Jamais. Par contre, sa mère a, elle, ordonné aux disciples de son divin Fils : Faites tout ce qu’il vous dira ! (Jean 2: 5) Que fait donc l’Eglise romaine de cet ordre si précis que nous donne aujourd’hui encore la mère de notre Seigneur ?
    Mais ce n’est pas parce que l’Église romaine est allée au-delà de la doctrine écrite de Jésus-Christ et de ses apôtres, et qu’elle a ainsi inventé de nombreux dogmes parfaitement contraires à l’Écriture, que nous devons écarter tout ce qu’elle a pu enseigner. Examinons toutes choses et retenons ce qui est bon, dit Paul aux Chrétiens de Bérée
    ( 1Thessaloniciens 5: 21 et, Actes 17: 10-12), c’est-à-dire tout ce qui se trouve être conforme à l’enseignement des Saintes Ecritures.
    En traitant de la question de la divinité de Jésus-Christ, les évêques réunis à Éphèse, en 431, ont proclamé la divinité de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, deux natures, une Personne, sans confusion ni séparation.
    Si l’on ne confesse pas que la Personne divine de Dieu le Fils s’est véritablement incarnée dans le sein de la vierge Marie, sans que la divinité du Fils de Dieu n’en soit en quelque manière amoindrie, l’on refuse de confesser l’union entre Dieu et l’homme. L’on affirme ainsi qu’aucun Médiateur divine-humain ne se serait approché des pécheurs que nous sommes. Celui qui refuse ainsi de confesser l’Incarnation du fils de Dieu (Incarnation que cherche à défendre l’expression mère de Dieu), témoigne tout simplement que, pour lui, le salut des hommes n’a pas eu lieu et que sa foi est, en conséquence, vaine.
    A notre époque, la divinité de Jésus-Christ est très largement contestée et la doctrine de l’Incarnation niée, ceci jusque dans les facultés de théologie protestantes ou catholiques.

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