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Pays : Etats-Unis

Benoît XVI et les Etats-Unis

Lu sur Sandro Magister :

"le jugement global sur les Etats-Unis a changé en bien, à l’inverse des jugements sur l’Europe, qui sont de plus en plus pessimistes. Benoît XVI a confié à l’Ambassadeur Glendon qu’il admirait

l’importance que le peuple américain a, dès le début, attribuée au rôle de la religion dans la création du débat public“.

Un rôle qui ailleurs – comprendre : en Europe –

“est contesté au nom d’une compréhension limitée de la vie politique“.

Avec les conséquences qui en découlent sur les points qui tiennent le plus à cœur l’Eglise, tels que “la défense légale du don divin de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle“, le mariage ou la famille."

Michel Janva

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6 commentaires

  1. Benoît XVI répond ainsi indirectement aux catholiques dit de droite ou traditionnalistes, etc…, ou de droite nationale, qui ne cesssent de critiquer de manière systématique les USA, pour exalter tous les ennemis des USA : la société américaine, dans sa structuration morale et religieuse, est plus proche de la société d’Ancien Régime, ce qu’avait vu Tocqueville, que la République jacobine laïciste. La Déclaration des Droits américaine n’a rien à voir avec celle de la Révolution Française.
    Aux USA, dans les écoles publiques, il y a souvent une prière le matin en faveur de la patrie. Ce qui n’existe plus en France dans l’enseignement catholique épiscopal.
    Ce constat n’enlève rien à l’arrogance messianique américaine, au moins équivalente au prétendu universalisme de la République française…..

  2. Malheureusement les USA catholiques traversent aussi une crise profonde ! Il suffit de regarder les documents sur le Religious Education Congress (28 February – 2 March 2008) à Los Angeles où Mahony a encouragé des “liturgies” plus débiles les unes que les autres… Un prêtre ventriloque pour la “Young Adult Liturgy”, des Chamans pour la “Mexican Liturgy” et un délire total pour le spectacle-messe final appelé “closing liturgy”…
    http://www.recongress.org/2008/default.htm

  3. Mais de quelle religion s’agit-il aux Etats-Unis ? Cette phrase du Saint Père est certainement sortie de son contexte, du moins je l’espère !
    Car un Bush qui commence son discours par une prière est-il juste pour cela un exemple chrétien ?
    Quand j’entends par ailleurs (sur RC) que 6000 conversions PAR JOUR se font en Chine aux sectes évangéliques, je me pose des questions…

  4. @ Belin Y
    Je ne sais où vous avez vu que Bush commencerait ses discours par une prière ? Il l’a fait dans un contexte religieux devant des auditoires spécifiquement chrétiens, mais pas à la Maison Blanche dans le cadre de son expression publique. Il est cependant plus chrétien pour un Président de commencer par une prière à Dieu que d’ignorer Dieu et la loi naturelle : Bush a supprimé, le jour de sa prise de fonction, tous les fonds publics américains pour l’avortement et la stérilisation des femmes dans le tiers monde, refusé depuis d’entériner des propositions de loi sur les recherches sur cellules embryonnaires, etc…. C’est réellement un président pro vie, et il est dommage que tant de catholiques européens persistent à le considérer comme un cow-boy crétin assoiffé de sang et de pétrole : les catholiques américains que je connais, souvent anti guerre en Irak, considèrent cependant que depuis Reagan, il aura été le seul président engagé dans la défense de la Vie.
    Et lorsqu’ils le comparent sous cet angle de la loi naturelle aux chefs d’état et de gouvernement européens, et aux institutions européennes, ils sont étonnés de la véhémence des catholiques d’Europe contre Bush fils. Ils pensent qu’il vaut mieux un président conservateur moral protestant qu’un catholique sans éthique de la Vie. Et sont très partagés sur Mac Cain, peu intéressé par ces sujets moraux. Pour eux, que des catholiques pratiquants et engagés dans la vie de l’église aient pu voter Sarkozy demeure un sujet de stupéfaction : ils le voient comme une sorte de Clinton à la française.

  5. malheureusement, les vies qui ont put être sauvée par la politique pro-vie de Bush risque de ne pas compenser celles de ceux qui sont morts en Irak.

  6. @ Pauline H.
    L’avortement de masse dans les pays industrialisés démocratiques et les pays communistes a tué légalement plusieurs centaines de millions d’enfants depuis une cinquantaine d’années : ce crime collectif est plus grave dans son principe et sa manifestation que la guerre en Irak, pourtant condamnable comme méthode.

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