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Institutions internationales / L'Eglise : Benoît XVI

Benoît XVI rappelle les points non négociables à l’APCE

Le Pape a reçu ce jour le Bureau de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui célèbre le soixantième anniversaire de la Convention européenne sur les droits de l'homme, engageant ses membres à défendre la dignité de la personne humaine. Benoît XVI a défendu la loi naturelle :

B "Dans l'actuel contexte social, où des peuples et des cultures entrent en contact, le développement de ces droits universels, intangibles, inaliénables et indivisibles, est obligatoire. J'ai souvent dénoncé les dangers associé au relativisme des valeurs, des droits et des devoirs qui, s'ils n'étaient pas une base objective et rationnelle commune, dériveraient de cultures particulières, de leurs lois et jugements particuliers. Sans cela, comment les institutions internationales comme le Conseil de l'Europe pourraient-elles assurer cette base?… Comment pourrait-il favoriser un dialogue fructueux entre des cultures aux valeurs différentes…sans valeurs universelles admises par tous ses états membres? Ces valeurs, ces droits et devoirs, trouvent leur origine dans la dignité naturelle de l'homme, dans ce que la raison humaine peut comprendre. Loin de l'entraver, la foi chrétienne favorise cette recherche et invite à rechercher un fondement surnaturel à cette dignité".

Le Saint-Père a conclu en se disant convaincu que ces principes doivent être encore plus respectés lorsqu'est en cause la vie humaine,

"de sa conception à sa fin naturelle, le mariage qui est un don exclusif entre un homme et une femme, la liberté religieuse et l'éducation. Toutes conditions obligatoires si l'on veut répondre de manière correcte aux enjeux de l'histoire".

(source : VIS)

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2 commentaires

  1. Merci de publier ce texte.
    Le relativisme, qui se présente comme défenseur des droits de l’homme, en est en réalité un adversaire. Car en niant la raison universelle de l’homme, il nie par le même coup les droits universels de l’homme.
    Je ne saurais trop encourager à lire et à méditer la “Déclaration universelle des droits de l’homme” du 10 décembre 1948 dont l’auteur est René Cassin, pierre milliaire de la morale et du droit.
    Le Saint Père y ajoute que la foi catholique vient encore sublimer la dignité de l’homme déjà établie par la raison.

  2. Personnellement, je crains que les membres de cette Assemblée parlementaire européenne ne puissent même pas comprendre ce que dit le Pape.
    Outre la hauteur intellectuelle du Saint-Père, il y a aussi le vocabulaire…, des propos associant les “cultures particulières”, le “relativisme” à des dangers, etc.
    Tout ceci est tellement loin des clichés de la pensée unique et dominante ! Je ne suis pas très optimiste…

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