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Culture de mort : Avortement / Pays : Etats-Unis

Baisse de l’avortement au Nebraska grâce à une loi pro-vie

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

N "Une baisse de 10 % des avortements de janvier à juin d'une année sur l'autre : l'Etat américain du Nebraska a enregistré 71 avortements en moins sur ces périodes en 2011 par rapport à 2010 (1 153 contre 1 288). Selon l'association « Right to Life » ce résultat est probablement lié à l'entrée en vigueur, en octobre dernier, d'une loi qui protège de l'avortement tout fœtus « capable de ressentir la douleur ». Cette loi aura mis fin aux avortements tardifs, au-delà de 20 semaines de gestation, selon le délai défini (arbitrairement) par la loi. […]

Des lois similaires sont en voie d'entrer en vigueur dans l'Oklahoma, l'Alabama, le Kansas et l'Idaho, sans être contestées juridiquement par les fournisseurs d'avortement. Ce genre de loi est une bonne illustration de ce que peut obtenir une politique des « petits pas » pour mettre progressivement fin à l'avortement. Imparfaite en elle-même – ce n'est pas le fait que l'avortement soit douloureux pour sa victime qui le rend inacceptable, mais le fait qu'il tue un être humain – une telle loi permet néanmoins d'obtenir un consensus sur l'un de ses aspects négatifs et aboutit à remettre en cause le prétendu « droit » à l'avortement au nom du bien des enfants à naître. C'est, au moins, une brèche dans le système. L'affaire démontre aussi le rôle que joue la loi pour faire diminuer les avortements (ou, a contrario, les faire augmenter en assouplissant les conditions) : preuve qu'il faut aussi une approche politique, c'est-à-dire une volonté politique de prendre des mesures législatives contraignantes."

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3 commentaires

  1. voilà de quoi réchauffer le climat pour de bon et notre coeur par la m^me occasion!

  2. C’est pourquoi il ne faut pas trop critiquer ceux qui préconisent des petits pas dans le bon sens plutôt qu’un grand chambardement qui risquerait une très vive opposition.

  3. Si je comprends bien son opinion, Jeanne SMITS approuve la politique des ”petits pas”, et ainsi semble admettre le fait que des mesures législatives partielles, qui ne font que limiter le nombre d’avortements, sont donc un moindre mal par rapport à l’absence totale de limitations.
    Ses remarques passées (particulièrement sur les mesures proposées par Marine LE PEN pour limiter l’avortement) avaient paru indiquer le contraire : ce réalisme politique me parait en effet indispensable pour rendre possible la défense ou l’application progressive des PNN.
    La dose de ”contrainte” de la loi est en effet le résultat du degré d’acceptation et de l’opinion publique et de ce qui est possible en fonction des forces politiques : la démocratie post moderne repose sur une morale du consensus, hélas.
    [Aux Etats-Unis, la politique des petits pas est orientée dans une direction clairement définie : l’abolition totale de l’avortement. C’est la clé du succès de cette politique. Pour reprendre le cas de Mme Le Pen, il n’y pas cette direction. Sans but clairement défini, une politique des petits pas est condamnée au sur-place.
    MJ]

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