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Cathophobie

Bac : discrimination d’une classe de l’enseignement catholique ?

C'est ce qui semble ressortir d'un reportage : tous les élèves, y compris les meilleurs, d'une classe de 1ère S du lycée privé Saint-Paul à la Ferté-Bernard, dans la Sarthe, ont eu de très mauvaises notes (entre 4 et 8/20) au Bac de français. L'anonymat des copies n'aurait pas été respecté.

L’Observatoire de la christianophobie a demandé des explications au rectorat de Nantes.

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23 commentaires

  1. Les derniers seront les premiers….

  2. Quel était le sujet?

  3. Cela rejoint ce que je vous signalais sur les questions spécieuses constatées au Cafep avec les notes assorties emblématiques (0 sur 6 pour une élève particulièrement brillante à son mémoire de master) de la tolérance d’un système de l’avancée dans le mur au galop.
    Avant que de prétendre nous enseigner “le respect” le chef de l’Etat ferait bien de nettoyer ses écuries d’Augias.

  4. Je suis témoin en tant que père, oncle et cousin de ce genre de pratiques.
    Climat délétère quand on sait quelle promotion des néo-français il faut faire à tout propos pour nous remplacer coûte que coûte.
    Nuages noirs à l’horizon…

  5. Pourquoi les élèves scolarisés à Saint-Martin de Pontoise ont-ils(tous?) passé le bac à Romain Rolland d’Argenteuil?
    N’avons nous pas la réponse maintenant.

  6. Normalement les copies sont anonymées par le secrétariat d’examen du lycée public qui organise les épreuves.
    Cette discrimination n’a pu se produire qu’avec la complicité de la direction de cet établissement public.

  7. La cristianophobie est très puissante dans l’éducation nationale (je suis enseignant du public et je ne parle pas au hasard), mais je suis surpris quand même.
    En principe même les plus bornés et stupides des anti cléricaux restent honnêtes lorsqu’il s’agit de juger une copie.
    Il peut s’agir d’un hasard dû au travail d’un collègue extrêmement dur dans ses notations.

  8. Cette subtilité sans égale permet de suspecter un communiste

  9. Si vous êtes enseignant dans le public, alors il est réjouissant que vous n’ayez pas encore été confronté à ce genre de pratique qui existe ça et là. Je l’ai moi-même constaté, et j’en ai entendu parler concernant d’autres types de jury. En général, c’est lorsqu’il y a un membre du jury qui est hostile à ce genre de manipulation que les manipulations n’ont pas lieu. Mais s’il n’y pas de membre du jury hostile à ces pratiques, que se passe-t-il? Et que se passera-t-il bientôt lorsque les catholiques identifiés auront été écarté avec plus ou moins de finesse..?
    Pour autant que j’aie pu en juger, les personnes qui se permettent ce genre de discrimination sont très déterminées et se placent à l’abri de grand idéaux altruistes (en bonne ou mauvaise foi, selon les cas et selon les intelligences).

  10. Et je dirais même plus: quel était le sujet?

  11. Réponse à Charles@
    Je suis enseignant dans le public depuis plus de 30 ans.
    J’ai de temps en temps été confronté à des anti catholiques primaires.
    Ils sont comme je l’ai signalé fort nombreux dans l’éducation nationale (leur dogmatisme imbécile vient surtout d’une très grande ignorance du fait religieux).
    Ceci dit, non je n’ai jamais constaté de discrimination lors d’examens.

  12. De toute façon compte tenu des sujets, il est évident que si l’on répond d’une façon non politiquement correcte à la question, c’est facile de savoir s’il faut mettre ou non une bonne note. Et si en plus c’est le même correcteur qui a vu toutes les copies de l’établissement, il n’y a pas besoin d’avoir le nom et la provenance des élèves, pour les saquer ou au contraire être indulgents selon l’endroit d’où ils viennent. Peut-être aussi aux fautes d’orthographe en moins dans les copies, l’on sait si l’on vient d’un lycée hors contrat ou non!
    J’ai donc bien peur que cette plainte ne puisse reposer sur aucune preuve concrète si ce n’est de dire que le professeur a été plus sévère que ses collègues en faisant vérifier la moyenne des notes chez lui et les autres.
    Le bac est attribué à 80% des élèves, et il est possible d’avoir + 20/20. Tout est donc possible pour mettre des bonnes à qui on veut ou l’inverse.
    Néanmoins des plaintes de ce type, même s’il n’y a aucun résultat, restent utiles pour montrer que les Français ne sont pas tous dupes et que certains ont le courage de se manifester.

  13. Eh bien Christian, c’est heureux.
    Cela étant, il existe une discrimination qui a trait au nom de l’établissement d’origine. Bien que les “anti-catholiques primaires”, ou plus généralement les athées forcenés et autres ‘libres penseurs’, ne parviennent pas toujours à leur fin, IL EXISTE, dans les jurys, des personnes qui osent mettre en avant des arguments, ou faire des remarques d’un goût douteux.
    Dans d’autres cas de figure, ceux qui sont plus intelligents, utilisent d’autres arguments, pour arriver aux mêmes fins, sur la même base.
    Il faut le savoir.

  14. N’y a-t-il pas des commissions d’harmonisation des notes justement pour éviter les correcteurs plus sévères qu’un autre ?
    Ce n’est donc pas une question de sévérité.
    Jusqu’où va l’anonymat ? Quand un correcteur reçoit un paquet de copies il n’a pas le nom du candidat, mais sait-il – ou non – de quel lycée il vient ?

  15. J’ai passé un examen technique dans un établissement public, mais venant du privé. Les profs étaient au chrono. Inutile de dire qu’à la seconde prêt il a fallu tout arrêter. Repassant un examen quasiment identique en candidat libre avec une classe du public, il y eut plus d’une HEURE de rab… Et encore plus pour ceux qui n’avaient pas fini…

  16. Le coup du chrono est une petite mesquinerie, mais qui peut servir d’indicateur, en effet. Au cours des années dans une même école, j’ai pu constater que ceux qui étaient en grâce bénéficiaient de certaines largesses, et que ceux qui tombaient en disgrâce se voyaient tout-à-coup infliger le coup du chrono pour le contrôle continu. Un surveillant venait se placer près de l’étudiant 5 ou 10 minutes avant la fin du temps imparti pour ramasser sa copie, et, le croirez-vous, se mettait à le toiser en attendant que le temps soit écoulé.
    Difficile à croire, certes, mais dans les bureaux du monde du travail, ça ne vole pas beaucoup plus haut, parfois.
    Imaginez l’effet que cela avait sur les autres étudiants : ils n’avaient pas envie de tomber en disgrâce. Imaginez l’effet que ça avait sur les futurs professionnels : ils allaient devenir d’excellents professionnels.
    heu… Enguerrand.

  17. Réponses à Charles :
    Dans ma matière, lorsque nous recevons un paquet de copies à corriger nous ignorons son origine.
    Généralement, il s’agit de deux classes de deux établissements différents.
    Réponse à c@ :
    Je ne doute pas qu’il doit exister des anti Chrétiens (athées bornés, “francs” mac., gauchistes sectaires,etc) capables d’induire des brimades envers ceux qu’ils considèrent comme leurs adversaires, mais je n’ai jamais rencontré de cas évident.

  18. mon fils aîné a aussi passé le bac de français et me confirme qu’il n’a pas rabattu le cache….comme tous les candidats de la salle….tous élèves dans un lycée de la défense…. “on ne leur a pas dit de le faire”….

  19. Oh comme j’ai ri lorsque j’ai lu :
    “En principe même les plus bornés et stupides des anti cléricaux restent honnêtes lorsqu’il s’agit de juger une copie”.

  20. Le cas semble plus que suspect. Comme l’a dit un commentateur l’hypothèse d’un correcteur particulièrement sévère est très improbable : il existe en effet des comissions d’harmonisation et les consignes de notation sont particulièrement laxistes. Du reste, en toute logique, ces élèves d’un bon établissement privé auraient plutôt dû obtenir des notes supérieures à la moyenne…
    Il ne faut pas lâcher cette affaire.

  21. Réponse à Broke à propos des commissions d’harmonisation :
    Dans ma matière, ces commissions se déroulent AVANT la correction et se confondent avec les réunions “d’entente” Donc soyons clairs il n’y a pas de réunion pour revoir nos notes une fois que tout est corrigé.
    La réunion dite d’entente a lieu quant à elle avant les corrections et permet de préciser les critères de notation.
    Par contre, nous corrigeons souvent une copie témoin pour nous situer par rapport aux autres et les notes ne sont validées qu’ après examen de la moyenne des copies par correcteur.
    J’insiste à nouveau sur un point :
    – il existe bien un esprit détestable anti chrétien dans l’éducation nationale, mais massacrer des copies pour des raisons idéologique ne me semble pas dans les habitudes des partisan de cette triste tendance.

  22. C’est en même temps la reconnaissance de la supériorité des écoles hors contrats , non soutenues par les finances, et pourtant les parents paient des impôts, alors pourquoi ces écoles n’ont-elles pas accès aux mêmes droits?
    La FuMisterie est bien à l’oeuvre , son côté occulte , laisse passer les griffes du cornu.

  23. déjà, à la base, c’est une faute que les copies n’aient pas été anonymées.Tout un centre d’examen qui oublie d’anonymer toutes les copies; c’est étrange… je ne comprends même pas comment c’est possible. Je ne sais pas comment on peut le prouver, mais si c’est le cas… l’erreur a été commise dans le centre d’examens, et c’est une faute grave…
    Et je confirme les précisions de Christian. Les élèves d’une même classe ne sont pas tous corrigés par le même correcteur, ils ne passent généralement même pas l’épreuve dans la même salle donc leurs copies se trouvent dispersées dans différents paquets, avant même d’être anonymées)Que s’est-il passé pour les autres élèves du même centre d’examen? qu’est-ce que cette histoire de “cache sur le prénom” je sais comment est faite une copie d’examen, il n’y a pas de cache, mais on DÉCOUPE la partie où se trouve le nom du candidat (et son prénom!), après avoir collé un n°en haut de la copie, n° répété sur la parti découpée, de manière à pouvoir recoller les morceaux après correction. enfin, à l’écrit, la stigmatisation de toute une classe semble improbable… Le cas n’est pas comparable avec le mémoire de master (là, c’est très vraisemblable qu’elle ait pu être “saquée” pour cause de convictions incompatibles), comme c’est possible à un oral de CAFEP (encore une fois, pas anonyme du tout!!!)
    Je sais bien (je suis bien placée pour le savoir!!!) qu’il y a beaucoup d’antichrétiens dans l’EN, mais il ne faut pas tomber dans la paranoïa pour autant!et en plus depuis le temps que je dis que c’est un lieu de mission: plus de profs cathos devraient y aller, à défaut de pouvoir franchement évangéliser les élèves, on peut agir… et surtout discuter avec les collègues (faut commencer par les respecter et les aimer, c’est le B -A BA de l’évangélisation: on évangélise par charité, c’est pas de la politique!), les faire réfléchir (si, si!); le tout est d’être non seulement candides comme des colombes, mais rusés comme des serpents!!! bon, c’est pas rose tous les jours, mais ça vaut le coup!

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